Oui, dans les hôpitaux universitaires, c'est très rare, et ça correspond à des situations où on peut pas faire autrement. Je connais un peu le milieu, les pratiques, et surtout les référentiels et les protocoles. Quant aux baisses de budget, et donc du manque de personnels, c'est vraiment pas aux professionnels qu'il faut le reprocher,
Quant à la philosophie, ça va, merci, pour un certain nombre.
Pour l'exemple, un de mes maîtres qui fut l'inventeur du concept du service d'accueil et d'orientation des urgences. Anesthésiste, mais littéraire de formation, il était latiniste et helléniste, parlait couramment latin. Bien des staffs se terminaient par une formation sur les philosophes antiques, les stoïciens, et par voie de conséquence Descartes, Spinoza ; amateur des bonnes choses, il aimait bien confronter les stoïciens aux épicuriens. J'ai largement approfondi tout ça après, et, par la pratique de la pleine conscience, me suis rapproché de la méditation, et donc, forcément du bouddhisme. Et je suis loin d'être un cas isolé. Alors nous avons bien des défauts, des moutons noirs, mais, bon, la généralisation à outrance, les médecins et la médecine responsable de tous les maux, mauvais objet sociétal, on en a beaucoup souffert dans les années 90-2000. Ça s'est un peu tassé, mais ça continue... Après si on est tous des cons sadiques et incompétents, on n'est pas obligé de venir nous voir.
... Contrairement aux profs, l'école étant obligatoire jusqu'à 16 ans, et contre lesquels, conscient de leur malaise, de leurs difficultés je me garderais bien de dire le 1000e de ce j'ai reçu et reçois encore régulièrement dans la gueule, la preuve encore ici.
Ça va, merde :mad:
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Tiens, voilà la réalité des gros connards qui pensent qu'a vider le cerveau de certains (c'est aussi de l'actu) :
"LUnion française pour une médecine libre (UFML), organise le 18 février prochain, le premier jour noir en hommage aux médecins qui se sont donnés la mort, ou sont dans la souffrance.
Lorganisation présidée par le Dr Marty, rappelle des chiffres : alors que le suicide représente 5,8 % des causes de mortalité dans la population générale, il atteint 14,8 % parmi la population médicale soit un taux 2,48 fois supérieur à la moyenne nationale.
Le burn-out, souvent porte d'entrée du suicide, menace plus de 50 % des médecins. Les causes sont établies, souvent intriquées : surmenage, difficultés administratives, ordinales, financières, divorces, addictions, agressions de plus en plus fréquentes et violentes, déconsidération... énumère la structure en regrettant que tous les rapports sur le sujets, depuis 2003, soient restés lettre morte. Et quaucune sanction envers des responsables administratifs naient été prises. "
Dans un amphi de 100 étudiants en médecine 15 mourront en se suicidant. Bien fait pour ces crétins incultes.
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Autre actu médicale, plus légère, mais non moins inquiétante (l'ARS, ou Agence Régionnale de Santé sont nos Yeux de Moscou) :
http://www.zataz.com/news/23219/ars--paps--hack.html