Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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C'est un peu le dénigrement à la mode systématique, trader, banquier ... Dès que tu gères de l'argent finalement, tu es incompétent, par contre quand il s'agit de se faire enfler par une marque là il y a pu personne pour dire qu'il faudrait détruire les bénéfices, c'est une idéologie qui n'a pas fonctionné mais qui se défend.

Rien à voir. Le simple fait de faire du profit, en soi-disant gérant l'argent des autres, est inacceptable.
Qu'il faille rémunérer les conseillers qui se lèvent à 8h00 pour te proposer tel ou tel produit pourquoi pas... et encore!
Que tu paies une valeur ajoutée sur un produit manufacturier(qu'il soit de tel marque ou d'une autre) où est le problème?
Selon toi: on tire sur l'ambulance et on se voile la face. Je dis juste que: les hommes ou femmes de la finance(banquiers ou traders), ont assez joué avec l'argent des autres.

Tel banque est en passe de faire un bilan négatif, l'Etat devrait emprunter et s'endetter pour la sauver.
Monsieur Gontrand, à cause des intempéries, n'a pas vendu assez de salade et donc ne peut pas rembourser sa banque. Il est obligé de mettre la clef sous la porte.

Deux poids deux mesures.
 
C'est faux les financiers sont très compétents. Seulement leurs compétences, c'est de "faire de l'argent". Comment vous voulez que ce soit moral.

Il est gentil, le monsieur avec sa "trahison de la finance". Les financiers n'ont trahi personne : ils ont fait leur job.

C'est faux les financiers sont très compétents. Seulement leurs compétences, c'est de "faire de l'argent". Comment vous voulez que ce soit moral.

Il est gentil, le monsieur avec sa "trahison de la finance". Les financiers n'ont trahi personne : ils ont fait leur job.

Faire de l'argent n'est pas la question. Il y a des règles et des lois, même en matière de finance.
La finance est devenue totalement folle et tout à fait criminelle, au sens juridique du terme, en plus d'être devenue criminelle au sens moral.
Il est tout à fait possible de la remettre à sa vrai place, qui est de financer l'économie réelle au lieu de la laisser jouer au Casino avec des produits dérivés.
La vraie question est celle de la corruption des élites actuellement en place.

Personnellement j'ai cessé de croire depuis 2008 que le système financier pourra marcher droit via des réformes décidées par les responsables actuels, car il est complètement gangréné jusqu'à son coeur.
Aux Etats-Unis (mais pas que là-bas) les banquiers centraux, les secrétaires du Trésor, les régulateurs de la Bourse d'aujourd'hui.... sont les banquiers d'hier et de demain. Cf H. Paulson, cf T. Geithner etc
La refondation du système de financement de l'économie ne pourrait se faire, ou plutôt s'imposer, que quand le système actuel (CDS, trading haute fréquence, négociation pour compte propre, etc) se sera tout à fait écroulé, sous le poids notamment des CDS qui le minent, et ce temps viendra.

Ceci dit, écroulement général ou pas, à l'heure des comptes ce n'est pas les méga riches qui morfleront le plus, bien au contraire, les méga soldes profiteront aux plus avisés d'entre eu, et puis, ruinés ou pas, ils dormiront toujours chez eux au chaud de toute façon...
SAUF accident historique majeur, du genre Thermidor version 21ème siècle.

Et puis sait-on jamais ? Sans en arriver aux 17000 guillotinés et 20 à 30000 fusillés (!) de la Terreur nos "services action" recevront peut-être (un jour... (car aujourd'hui c'est un banquier, E. Macron, qui commande en second le Secrétariat Général de l'Elysée) l'ordre de "traiter" quelques dizaines de responsables de la haute finance US et européenne ? De quoi solder le passé et faire comprendre qu'il ne faudra pas déconner avec les lois nouvelles.
Il y a des cols blancs bien plus dangereux que quelques centaines de djihadistes afghans ou africains ; s'occupper d'eux aussi serait-il si choquant ?
 
Et si vous ouvriez un thread au comptoir pour vous branloter sur les banques et les vilains acteurs criminels de la finance :siffle:

Hein, dites :sleep:

Merci :zen:
 
Et puis sait-on jamais ? Sans en arriver aux 17000 guillotinés et 20 à 30000 fusillés (!) de la Terreur nos "services action" recevront peut-être (un jour... (car aujourd'hui c'est un banquier, E. Macron, qui commande en second le Secrétariat Général de l'Elysée) l'ordre de "traiter" quelques dizaines de responsables de la haute finance US et européenne ? De quoi solder le passé et faire comprendre qu'il ne faudra pas déconner avec les lois nouvelles.
Il y a des cols blancs bien plus dangereux que quelques centaines de djihadistes afghans ou africains ; s'occupper d'eux aussi serait-il si choquant ?

Même Mélanchon n'aurait pas osé tenir ce discours :eek:
 
Dans près d'un tiers des collèges et lycées, des élèves ne vont plus aux toilettes

Compte-tenu du fait que ces statistiques sont fondées sur les signalements des établissements eux-mêmes, on peut les considérer comme sous-estimant très fortement l'ampleur du problème (le même constat peut être fait, en pire, pour les questions de violence en milieu scolaire).

Cela fait pourtant longtemps que les médecins lancent des mises en garde sur cette question : Urofrance: Article


Cette enquête a été menée auprès de 16 000 établissements publics et privés du second degré.

16 000, c'est mieux qu'un sondage sur 953 clampins par l'IFOP... ;)
 
Dans près d'un tiers des collèges et lycées, des élèves ne vont plus aux toilettes

Compte-tenu du fait que ces statistiques sont fondées sur les signalements des établissements eux-mêmes, on peut les considérer comme sous-estimant très fortement l'ampleur du problème (le même constat peut être fait, en pire, pour les questions de violence en milieu scolaire).

Cela fait pourtant longtemps que les médecins lancent des mises en garde sur cette question : Urofrance: Article

A côté de ça, j'en ai qui semble atteints de problèmes de prostate précoces (y compris des filles).
Mais ça me fait réfléchir : peut-être que du coup on ne voit pas les autres.

Par contre, je ne comprends pas le sens de ton titre : dans un tiers des établissements des élèves ne vont plus aux toilettes. Personnellement je ne parviens à en conclure qu'une chose : des élèves ne vont pas aux toilettes. Et on tend lire : "un tiers des élèves ne vont pas aux toilettes".
 
Dernière édition:
16 000, c'est mieux qu'un sondage sur 953 clampins par l'IFOP... ;)

Certes. Cependant, le problème n'est pas l'ampleur de l'échantillon, mais la méthode de recueil des informations. On ne peut pas faire confiance aux chefs d'établissement pour faire savoir que quelque chose ne tourne pas rond dans leur bahut. Il y a des gens honnêtes. Et il y a des carriéristes. C'est avec de telles méthodes qu'ils ont saboté en l'espace d'une décennie deux systèmes successifs d'évaluation de la violence en milieu scolaire. Je ne développe pas : j'en ai déjà parlé sur le fil intitulé « Pour les profs », pour ceux que ça intéresse.

[…]
Par contre, je ne comprends pas le sens de ton titre : dans un tiers des établissements des élèves ne vont plus aux toilettes. Personnellement je ne parviens à en conclure qu'une chose : des élèves ne vont pas aux toilettes. Et on tend lire : "un tiers des élèves ne vont pas aux toilettes".

L'article dit clairement : « Selon ce rapport, 28 % des établissements, surtout des collèges, ont signalé au moins un cas d'élève ayant renoncé à utiliser les toilettes scolaires ». Donc le titre de l'article – titre qui n'est pas de moi – est bien en rapport avec le contenu : dans un peu moins d'un établissement sur trois (mais probablement bien plus), il a été signalé qu'au moins un élève avait fait savoir qu'il n'utilisait pas les toilettes pour des raisons X Y ou Z. Seule l'expression « les élèves » au lieu de « des élèves » pourrait laissser entendre que tous les élèves sont concernés. Encore, cela ne ferait-il pas forcément ⅓ des élèves, puisque tout dépend de la taille des établissements en question.
 
@ Le docteur : plutôt d'accord :p

Oui, enfin, je ne suis pas sûr qu'on en tire les mêmes conséquences...:D

---------- Nouveau message ajouté à 13h44 ---------- Le message précédent a été envoyé à 13h41 ----------

Faire de l'argent n'est pas la question. Il y a des règles et des lois, même en matière de finance.
La finance est devenue totalement folle et tout à fait criminelle, au sens juridique du terme, en plus d'être devenue criminelle au sens moral.
Il est tout à fait possible de la remettre à sa vrai place, qui est de financer l'économie réelle au lieu de la laisser jouer au Casino avec des produits dérivés.
Mais le problème, c'est que cette place-là ne l'intéresse pas. Elle s'en torche la finance de l'économie réelle. Et il vaut mieux ne pas compter sur les bourses molles / collabos (rayer la mention inutile) qui sont censés nous représenter pour lui tenir tête.

---------- Nouveau message ajouté à 13h47 ---------- Le message précédent a été envoyé à 13h44 ----------

Certes. Cependant, le problème n'est pas l'ampleur de l'échantillon, mais la méthode de recueil des informations. On ne peut pas faire confiance aux chefs d'établissement pour faire savoir que quelque chose ne tourne pas rond dans leur bahut. Il y a des gens honnêtes. Et il y a des carriéristes. C'est avec de telles méthodes qu'ils ont saboté en l'espace d'une décennie deux systèmes successifs d'évaluation de la violence en milieu scolaire. Je ne développe pas : j'en ai déjà parlé sur le fil intitulé « Pour les profs », pour ceux que ça intéresse.



L'article dit clairement : « Selon ce rapport, 28 % des établissements, surtout des collèges, ont signalé au moins un cas d'élève ayant renoncé à utiliser les toilettes scolaires ». Donc le titre de l'article – titre qui n'est pas de moi – est bien en rapport avec le contenu : dans un peu moins d'un établissement sur trois (mais probablement bien plus), il a été signalé qu'au moins un élève avait fait savoir qu'il n'utilisait pas les toilettes pour des raisons X Y ou Z. Seule l'expression « les élèves » au lieu de « des élèves » pourrait laissser entendre que tous les élèves sont concernés. Encore, cela ne ferait-il pas forcément ⅓ des élèves, puisque tout dépend de la taille des établissements en question.

Merci pour cette explication. En fait j'avais réalisé quand j'ai essayé de l'expliquer à ma compagne. Accessoirement elle a validé ce que disait l'article : des gosses n'osent pas aller aux toilettes (apparemment l'état desdites toilettes ne les motive pas excessivement non plus).
 
Dernière édition:
Rien à voir. Le simple fait de faire du profit, en soi-disant gérant l'argent des autres, est inacceptable.
Qu'il faille rémunérer les conseillers qui se lèvent à 8h00 pour te proposer tel ou tel produit pourquoi pas... et encore!
Que tu paies une valeur ajoutée sur un produit manufacturier(qu'il soit de tel marque ou d'une autre) où est le problème?
Selon toi: on tire sur l'ambulance et on se voile la face. Je dis juste que: les hommes ou femmes de la finance(banquiers ou traders), ont assez joué avec l'argent des autres.

Tel banque est en passe de faire un bilan négatif, l'Etat devrait emprunter et s'endetter pour la sauver.
Monsieur Gontrand, à cause des intempéries, n'a pas vendu assez de salade et donc ne peut pas rembourser sa banque. Il est obligé de mettre la clef sous la porte.

Deux poids deux mesures.

Je vais pas faire mon hypocrite mais en sauvant une banque tu sauves Monsieur Gontrand qui n'aura pas à payer sa créance à cause de la procédure de liquidation qui l'oblige à rembourser (il y a une solution qui consiste également à spéculer sur les créances bref), multiplie ça par le nombres d'emprunteurs. Deux poids deux mesures, parce que les conséquences sont totalement différentes.

Après je suis pas du tout opposé à une meilleure gestion des banques, un contrôle accru des opérations financières ....

Juste si une banque est amené à être liquidé ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que ça va être le gros bordel.

Le simple fait de faire du profit, en soi-disant gérant l'argent des autres, est inacceptable.
Pourquoi ? C'est pas la gestion qui est inacceptable mais la spéculation à la limite, renseigne toi sur la "première bulle spéculative" avec la crise des Tulipes en 1637 ;) (largement plus intéressant que la crise de l'immobilier à mon goût)

Mais restreindre le rôle de banque à ça c'est restrictif :siffle: mais c'est dans ce domaine où on entend parler d'elles :D
 
Je vais pas faire mon hypocrite mais en sauvant une banque tu sauves Monsieur Gontrand
Ben non : Monsieur Gontrand n'a pas vendu assez de salade. La banque ne fera pas preuve de plus de compassion parce qu'elle a été sauvée.

Juste si une banque est amené à être liquidé ce qu'il faut garder à l'esprit c'est que ça va être le gros bordel.
Franchement, je commence à le souhaiter sérieusement, ce gros bordel.
 
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