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Je pense qu'il peut avoir raison les victoires aux jeux peuvent regrouper un pays derrière une équipe comme en 98, mais cela ne dure pas plus de quelques jours...
 
Sont durs avec nos amis britanniques, les Chinois.
 


Celle dont il est question dans l'article n'est pas la France populaire, mais la France précaire, voire très précaire, enfin il me semble.
Et je te confirme que tout le monde s'en fout, surtout ceux qui sont censés faire quelque chose, plus préoccupés par d'obscures luttes intestines (intestinales, même) que par l'amélioration de leur médiocrité et du service rendu à leurs usagers.
Je n'ai pas claqué la porte du samu social il y a quelques temps pour rien.

Sinon, pour la "France populaire"... je m'arrête là. Ce que j'aurais à écrire serait chiant ici et a plus sa place au bar.
 
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Réactions: Human-Fly
Celle dont il est question dans l'article n'est pas la France populaire, mais la France précaire, voire très précaire, enfin il me semble.

Relisons plus attentivement. :)

Les "décrocheurs", ceux qui ont perdu du pouvoir d'achat sur la période, représentent la moitié de la population française. Et ceux qui ont perdu le plus ne sont pas les 10 ou même les 20 % les plus modestes (ceux que l'on peut effectivement qualifier de précaires), même s'il est clair que cette perte a pu affecter davantage un niveau de vie déjà très modeste. Quoi qu'il en soit, la question du décrochage économique dépasse largement celle de la précarité. 60 % de la population a vu son pouvoir d'achat régresser ou stagner entre 2008 et 2011.

Quant aux querelles de vocabulaire sur les abus possibles du terme "populaire" elles ne m'intéressent pas parce que j'en connais les limites. Ce n'est pas parce que des esprits sectaires se sont emparés de ce terme que je dois renoncer à son emploi. Je ne me convertirai pas davantage au créationnisme ou à la théorie de la Terre plate le jour où je m'apercevrai qu'il y a aussi des abrutis parmi ceux qui se disent darwiniens et affirment que la Terre est ronde. :zen:
 
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Réactions: rabisse
Une parenthése...
(Avec les éléctions, dans ma tranquille petite ville de province, plusieurs statistiques sont tombés au gré des audits. Ainsi sur 15000 habitants: 18% sont éligibles au R.S.A dont 60% de famille monoparentale (c.à.d femme seule avec enfants) 60% ne payent pas d'impôts sur le revenu, 900 foyers fiscaux sont redevables à l'I.S.F.)
 
Famille monoparentale (c'est à dire un parent, mère ou père, avec un ou des enfants.)*:)
Je me faisais exactement la même réflexion.
En fait, le père avec enfant(s), ça fait toujours moins vibrer que la mère dans la même situation. Certains stéréotypes résistent bien.

Quant à l'emploi de l'épithère 'populaire', ce n'est pas un problème. Mais, comme toujours, il faut bien se mettre d'accord sur ce que ça représente (ou désigne). Il n'y a rien de tant prisé que le peuple et les mots qui lui font référence : quant à savoir dans quel sens et à quelle fin ils sont utilisés, c'est toute l'histoire. Pas besoin de Tycho Brahé ou Ptolémée pour en discuter. :)
 
La pauvreté féminine comme stéréotype...
Pas mal...
Le peuple comme support à interprétation.
Itou.
L'observatoire de la pauvreté est moins érudit.
 
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Réactions: Cratès
La pauvreté féminine comme stéréotype...
Pas mal...
Le peuple comme support à interprétation.
Itou.
L'observatoire de la pauvreté est moins érudit.

En France, les femmes élevant seules leurs enfants représentent plus de 8 familles monoparentales sur 10. En GB et en Allemagne, c'est 9/10. On est très loin du stéréotype. Même en Suède, qui est probablement le pays d'Europe le moins inégalitaire sur ce point, les femmes isolées représentent encore 2 familles monparentales sur 3.


Et, fort logiquement, la pauvreté touche davantage les femmes que les hommes, notamment du fait des difficultés des femmes âgées isolées et des jeunes mères célibataires, même si l'écart n'est pas énorme :

On compte près de 2,6 millions de femmes et 2,3 millions d’hommes pauvres, au seuil de 50 % du revenu médian (revenu qui sépare la population en deux parties égales). Si l’on considère le seuil à 60 %, on compte 4,7 millions de femmes et 4 millions d’hommes. Au total, 8,2 % de femmes sont démunies au seuil de 50 % (15 % au seuil de 60 %) contre 7,7 % d’ hommes (13,6 % au seuil de 60 %).

Donc, bien vu Rabisse.
zen.gif
 
La pauvreté féminine comme stéréotype...
Pas mal...
Le peuple comme support à interprétation.
Itou.
L'observatoire de la pauvreté est moins érudit.
Dire : "famille monoparentale" => "le parent est une femme" est une erreur.

Dans un cas comme dans l'autre, dans une situation similaire, je suppose que la galère est elle-aussi très semblable, avec les mêmes problèmes (boulot/salaire, école, logement, s'occuper de tout etc.)

Si le chiffre de Cratès est juste, 4/5 de femmes, cela laisse donc, en France, pas mal d'hommes dans cette situation.
 
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