Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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La connerie aussi de la mairie de Paris qui se refuse à interdire cette pratique qui dégrade le patrimoine architecturale de la ville, pollue la Seine, en plus d’être une menace pour la sécurité.

C’est bien simple, le Pont des Arts, j’évite d’y passer parce que je tabasserais ces connards avec leur ferraille.
 
J'adore la compréhension apeurée devant de la superstition et l'argument qu'on croit devoir opposer sur le caractère "récent" de cette mode. La superstition ancienne, ce n'est plus de la superstition ?
 
Rencontre Merkel Poutine en marge des cérémonies du débarquement dans un hôtel de Deauville

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Le tapis est une invitation à reprendre la guerre froide, la moquette murale est la même que celle qui été enlevée des salles de cours de mon bahut pour cause de non conformité aux normes anti-incendie, Poutine a manifestement envie d’être ailleurs… Et le drapeau de l’Europe a été « oublié ».

Ça donne pas envie de visiter la France. :D
 
Dernière édition par un modérateur:
Une première : un enseignant, pour la première fois depuis 3000 ans, ne se serait pas suicidé pour cause de "problèmes familiaux", mais bien à cause de son travail.

Il faut dire que cet enseignant-là avait suffisamment de bouteille, apparemment pour les voir venir et avait pensé à écrire une lettre accusatrice envers les sacro-saintes "nouvelles réformes". En général on se contente de s'ouvrir le bide dans sa salle de classe, en s'imaginant follement que le lien de causalité sera suffisamment clair (pour un seconde année de psychologie, bien sûr, pour un gestionnaire, c'est moins sûr).

Moralité, quand on est dépressif dans ce système, il vaut mieux garder son sens de l'anticipation.
 
Une première : un enseignant, pour la première fois depuis 3000 ans, ne se serait pas suicidé pour cause de "problèmes familiaux", mais bien à cause de son travail.



Il faut dire que cet enseignant-là avait suffisamment de bouteille, apparemment pour les voir venir et avait pensé à écrire une lettre accusatrice envers les sacro-saintes "nouvelles réformes". En général on se contente de s'ouvrir le bide dans sa salle de classe, en s'imaginant follement que le lien de causalité sera suffisamment clair (pour un seconde année de psychologie, bien sûr, pour un gestionnaire, c'est moins sûr).



Moralité, quand on est dépressif dans ce système, il vaut mieux garder son sens de l'anticipation.


Oui, il faut admettre qu'il existe un énorme tabou vis à vis des risques psycho-sociaux dans l'Education Nationale, paradoxalement parfaitement connus. Cf ce rapport récent : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/134000304/0000.pdf. Page 20 :
"dans la Fonction publique, des secteurs importants, à très gros effectifs sont fortement exposés aux contraintes psychosociales. Les facteurs psychosociaux auxquels sont confrontés les nombreux personnels de l’Education nationale sont assez rarement évoqués. pourtant, une étude réalisée en 2012, à la demande de la Mutuelle générale de l’Education nationale, sur plus de 5 000 enseignants a montré que 24 % d’entre eux ressentaient au travail un état de tension permanent et que 14 % avaient dépassé ce stade et évoquaient leur situation en termes d’épuisement professionnel. Selon la même enquête, les principales attentes des agents portent d’une part, sur une meilleure prise en compte de la pénibilité au travail et d’autre part, sur leur besoin de soutien et de conseil professionnel"
 
Faudrait allonger les vacances scolaires et diminuer le temps de travail hebdo pour les élèves…

Il faudrait plutôt, me semble-t-il, raccourcir les vacances scolaires afin de mieux répartir le temps de travail sur l'année. Ou c'était de l'ironie ? :heu:

Sinon la France a décidément de plus en plus de mal à exporter ses produits :

Adolf Ogi cloue le bec de Sarkozy
 
Je suis mort de rire : la pénibilité du travail serait encore supportable si :

1. Elle était reconnue et non niée. Le tabou n'est pas dans l'éducation nationale. C'est d'une la dénégation de toute la société pour ce qui est de la pénibilité de ce travail et de deux la gestion par le stress et la mise des profs au même niveau que les élèves qui nous pourrissent la vie de plus en plus. Il faut aussi réaliser que cette pénibilité ne concerne pas seulement les établissements "à risque", mais tous les établissements.
2. Si on calmait les nouvelles méthodes managériales qu'on nous impose, qui sont non seulement insultantes, mais contre-productives; en ce moment la sélection dans les écoles, c'est la sélection des moins bons sur la base de leur servilité.
3. Si on ne tuait pas dans l'œuf toute volonté de bien faire son boulot (passer des connaissances aux élèves et non les faire répéter par cœur des phrases qu'ils ne comprennent pas ou les amuser avec des techniques de groupes qui les font peut-être "s'exprimer" (et encore, c'est discutable), mais ne leur apprennent rigoureusement rien.

Petite précision pour ceux qui ne manqueront pas de me sauter dessus : la mise au même niveau du prof et de l'élève se fait sur la base de l'infantilisation du prof et non de la responsabilisation de l'élève.
Et à ceux qui gueuleraient encore je rappelle qu'un enfant ou un ado EST un enfant ou un ado, et non un adulte : qu'ils s'amusent à les gérer ils verront que c'est net. Ce n'est donc pas une hiérarchie, mais une logique de responsabilité. Maintenant si vous voulez qu'on soit au même niveau que les élèves OK ! mais j'ai le droit de ne pas venir et de mettre "panne d'oreiller" sur un carnet et je ne risque absolument rien, comme eux. De la même manière dans ce cas je ne suis plus du tout responsable d'eux, je n'ai pas à les "gérer" ni à "faire preuve d'autorité" (puisque c'est interdit, mais réclamé en même temps). On ne peut pas réclamer le beurre et l'argent du beurre.
 
Et pendant ce temps là, Donald fête ses 80 ans !

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Et pas une ride ! :up:
 
La connerie aussi de la mairie de Paris qui se refuse à interdire cette pratique qui dégrade le patrimoine architecturale de la ville, pollue la Seine, en plus d’être une menace pour la sécurité.

C’est bien simple, le Pont des Arts, j’évite d’y passer parce que je tabasserais ces connards avec leur ferraille.

Moi je serai plus tenté de devenir petit vendeur de cadenas à la sauvette (et même avec une p'tite machine à graver....) c'est dailleurs ce que devrais faire la mairie de Paris, et tu garde une clef qui te permet d'ouvrir le cadenas... c'est bon pour le business et à une centaine de cadenas par jour, tu donne du boulot à deux ou trois personnes sans qualification ....

En plus ton stock de cadenas se recycle .... pour les cadenas gravés, tu les vends comme souvenir à l'aéroport... ou mieux tu l'envoie 1 an plus tard chez les personnes ... et là aussi c'est du biz...

Look around there is money to grab everywhere !
 
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Réactions: Romuald
La France est dans un déni obstiné quant au coût de la souffrance au travail, qu'elle soit psychique ou physique. On l'a vu lors de la polémique sur la journée de carence dans la fonction publique : les obsédés du présentéisme n'ont voulu considérer que la diminution des absences de courte durée qui a découlé de la mise en place de cette carence, en affectant d'ignorer que les absences de longue durée liées aux maladies professionnelles et aux accidents du travail, qui représentent l'essentiel des journées de travail non effectuées et sont de très loin les plus coûteuses pour la collectivité, étaient parallèlement en train d'exploser.

On est encore en France dans l'attente d'une enquête épidémiologique poussée qui mesure sérieusement le coût de la souffrance au travail (voir tout de même S. Bejean, H. Sultan-Taieb et C. Trontin, « Conditions de travail et coût du stress : une évaluation économique », Revue française des affaires sociales, n° 2, 2004). En Suède ou en Suisse, où le travail a été fait, on estime ce coût à environ 3 % du PIB. Comme le dit l'auteur de l'étude sur le coût du présentéisme : "[…] beaucoup d’entreprises rechignent encore à investir sur la qualité de vie au travail car elles ne perçoivent pas forcement le retour sur investissement".
 
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