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la NASA aurait elle débusqué un alien sur la lune ?

Sacré Morano elle en loupe pas une pour faire parler d'elle :D

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Mais qui sont donc ces gens dont vous parlez tous ?

C'est l'armée de BHL :)

C'est pas très intelligent de feindre l'ignorance, tu te mets au niveau des "supporteurs" qui doivent tous être des cons ? Ou plus bas ?
 
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Un imbécile ou un connard? Oui et non, parce que ça va plus loin qu'un simple problème de psychologie individuelle. Par-delà son comportement d'hurluberlu, l'attitude de ce "hacker sioniste" autoproclamé est représentative de l'hystérie d'une certaine extrême-droite sioniste. Ces gens-là sont représentatifs, ils pèsent dans la vie politique et intellectuelle israélienne. C'est un des leurs, Yigal Amir, qui a assassiné Itzhak Rabin en 1995. Netanyahu est aujourd'hui leur homme. Les Israéliens qui tentent de préserver leur esprit critique et de défendre leur liberté d'expression doivent s'exiler (l'historien Ilan Pappé) ou se résoudre à ne plus circuler qu'accompagnés d'un garde du corps (le journaliste Gideon Levy : http://www.lemonde.fr/proche-orient...-societe-israelienne-malade_4467830_3218.html).
 
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Un imbécile ou un connard? Oui et non, parce que ça va plus loin qu'un simple problème de psychologie individuelle. Par-delà son comportement d'hurluberlu, l'attitude de ce "hacker sioniste" autoproclamé est représentative de l'hystérie d'une certaine extrême-droite sioniste. Ces gens-là sont représentatifs, ils pèsent dans la vie politique et intellectuelle israélienne. C'est un des leurs, Yigal Amir, qui a assassiné Itzhak Rabin en 1995. Netanyahu est aujourd'hui leur homme. Les Israéliens qui tentent de préserver leur esprit critique et de défendre leur liberté d'expression doivent s'exiler (l'historien Ilan Pappé) ou se résoudre à ne plus circuler qu'accompagnés d'un garde du corps (le journaliste Gideon Levy : http://www.lemonde.fr/proche-orient...-societe-israelienne-malade_4467830_3218.html).

Tu as bien fait d'utiliser les guillemets surtout pour "sioniste" :siffle:
Dommage pour extrême droite sioniste, c'est anachronique de dire sioniste :zen::rose:

Et entre nous il n'y a strictement aucun rapport entre l'extrême droite et le sionisme ....
 
Tu as bien fait d'utiliser les guillemets surtout pour "sioniste" :siffle:
Dommage pour extrême droite sioniste, c'est anachronique de dire sioniste :zen::rose:

Et entre nous il n'y a strictement aucun rapport entre l'extrême droite et le sionisme ....

Entre nous ou pas entre nous tu n'y connais strictement rien, ce qui me serait parfaitement indifférent si tu n'avais la sotte prétention de me faire la leçon sur ces questions.

Renseigne-toi sur la vie politique israélienne avant de porter des jugements sur ses catégories. Même chose sur l'usage du terme sioniste. Mon point de vue sur ces questions, comme la terminologie que j'utilise, sont ceux de la gauche israélienne.
 
Tu as bien fait d'utiliser les guillemets surtout pour "sioniste" :siffle:
Dommage pour extrême droite sioniste, c'est anachronique de dire sioniste :zen::rose:

Et entre nous il n'y a strictement aucun rapport entre l'extrême droite et le sionisme ....
"Sioniste" n'a rien d'anachronique. Et par ailleurs il peut parfaitement y avoir un sionisme de droite ou d'extrême-droite comme de gauche ou d'extrême-gauche.

Ce qui serait naïf, ce serait de croire que le mot "sionisme" (et ses dérivés) ait exactement le même sens ou recouvre exactement les mêmes réalités qu'il y a cinquante ans ou un siècle. Mais c'est un mot bien actuel.
 
Si on n'peut même plus babiller un jour férié, où va-t-on ?!
 
En février 1932, David Ben Gourion traitait Vladimir Jabotinski, le leader de la droite du mouvement sioniste, de "Vladimir Hitler". Jabotinski a toujours bien sûr vigoureusement contesté l'accusation de fascisme et il a fini par se réconcilier avec Ben Gourion. On peut ergoter sans fin sur la question de savoir si Jabotinski et ses héritiers (il est mort en 1940) méritaient d'être considérés comme "fascistes". Le fait est que les classifications partisanes de la vie politique (le centre, la gauche, la droite, les extrêmes) étaient totalement banalisées au sein du mouvement sioniste avant même la 2e GM.

Et qu'on évite de m'énerver. Sinon, je cite des références. :D :rateau:
 
En février 1932, David Ben Gourion traitait Vladimir Jabotinski, le leader de la droite du mouvement sioniste, de "Vladimir Hitler". Jabotinski a toujours bien sûr vigoureusement contesté l'accusation de fascisme .../...

D'autant plus facilement qu'Hitler n'était pas fasciste mais nazi :rateau:
 
D'autant plus facilement qu'Hitler n'était pas fasciste mais nazi :rateau:
Là, tu nous entraînes vers des discussions intéressantes (de deux ou trois milles posts rien que pour l'introduction :D).
Quoiqu'il en soit, on ne peut nier une certaine influence de Benito M. sur Adolf H.
Il y a quelques livres classiques sur le sujet ou qui l'abordent en cours de route (de Philippe Burrin, Renzo Da Felice ou, pendant qu'on y est, Zeev Sternhell, qui n'a pas que des amis du côté de la Droite israélienne, ce qui nous ramène au thème initial).
 
Là, tu nous entraînes vers des discussions intéressantes (de deux ou trois milles posts rien que pour l'introduction :D).
Quoiqu'il en soit, on ne peut nier une certaine influence de Benito M. sur Adolf H.
Il y a quelques livres classiques sur le sujet ou qui l'abordent en cours de route (de Philippe Burrin, Renzo Da Felice ou, pendant qu'on y est, Zeev Sternhell, qui n'a pas que des amis du côté de la Droite israélienne, ce qui nous ramène au thème initial).

Mouai. Dès l’origine, le Nazisme est quand même très particulier. L’influence fut surtout celle de l’expérience fasciste dans la conduite des masses, puisque chronologiquement, il arrive au pouvoir avant le Nazisme. Question idéologie, ils ont des traits communs – deux mouvements de masses, nationalistes, anti-parlementaires, anti-conservateurs, à vocation totalitaires et anti-bolchevics – mais c’est assez banal dans les années 20-30. D’ailleurs, certains auteurs parlent «*des fascismes*» (Milza) comme une famille de pensée, un mouvement qui prend différentes formes selon l’espace politique et culturel qui les virent prospérer. Jamais tout à fait pareil mais toujours avec des traits communs. Par contre, la place du racisme, comme schéma d’explication appliqué à l’Histoire et pas simplement comme une haine de l’autre, reste le propre du Nazisme, sa marque distinctive. Le fascisme italien ne deviendra anti-sémite qu’à partir de 1937, sous l’influence directe des nazis.

A ces auteurs, je rajoute George L. Mosse, Les racines intellectuelles du IIIe Reich, Ian Kershaw, Qu’est-ce que le Nazisme ?, et Emilio Gentile, Qu’est-ce que le Fascisme ?. C’est du format poche, pas cher pour qui veut se documenter et aller au-delà des simplistes invectives gauchistes quand il est question du Fascisme.

Le sionisme c’est une autre histoire. Réduire les sionistes d’aujourd’hui à des fascistes est assez con. Cette grille de lecture ne marche pas. Le sionisme est un mouvement qui a traversé tout le spectre politique israélien et s’il possède aujourd’hui une coloration religieuse, jusqu’à Golda Meir, il était l’apanage de la gauche israélienne, un mouvement «*socialiste*». Rappel : sionistes-américaine, elle émigre dans les années 20 en Palestine mandataire, c’est elle qui a pris la décision de conserver les territoires de occupés après 1967. Jusqu’au bout elle restera une sioniste intransigeante dont les positions ne sont pas si éloignées de Netanyahou.

Je dirais même que c’est cette faculté du sionisme à se promener dans tout l’espace politique israélien qui a permis jusqu’à ce jour la continuité du processus d’expropriation des populations arabes.
 
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Mouai. Dès l’origine, le Nazisme est quand même très particulier. L’influence fut surtout celle de l’expérience fasciste dans la conduite des masses, puisque chronologiquement, il arrive au pouvoir avant le Nazisme. Question idéologie, ils ont des traits communs – deux mouvements de masses, nationalistes, anti-parlementaires, anti-conservateurs, à vocation totalitaires et anti-bolchevics – mais c’est assez banal dans les années 20-30. D’ailleurs, certains auteurs parlent «*des fascismes*» (Milza) comme une famille de pensée, un mouvement qui prend différentes formes selon l’espace politique et culturel qui les virent prospérer. Jamais tout à fait pareil mais toujours avec des traits communs. Par contre, la place du racisme, comme schéma d’explication appliqué à l’Histoire et pas simplement comme une haine de l’autre, reste le propre du Nazisme, sa marque distinctive. Le fascisme italien ne deviendra anti-sémite qu’à partir de 1937, sous l’influence directe des nazis.

A ces auteurs, je rajoute George L. Mosse, Les racines intellectuelles du IIIe Reich, Ian Kershaw, Qu’est-ce que le Nazisme ?, et Emilio Gentile, Qu’est-ce que le Fascisme ?. C’est du format poche, pas cher pour qui veut se documenter et aller au-delà des simplistes invectives gauchistes quand il est question du Fascisme.

Le sionisme c’est une autre histoire. Réduire les sionistes d’aujourd’hui à des fascistes est assez con. Cette grille de lecture ne marche pas. Le sionisme est un mouvement qui a traversé tout le spectre politique israélien et s’il possède aujourd’hui une coloration religieuse, jusqu’à Golda Meir, il était l’apanage de la gauche israélienne, un mouvement «*socialiste*». Rappel : sionistes-américaine, elle émigre dans les années 20 en Palestine mandataire, c’est elle qui a pris la décision de conserver les territoires de occupés après 1967. Jusqu’au bout elle restera une sioniste intransigeante dont les positions ne sont pas si éloignées de Netanyahou.

Je dirais même que c’est cette faculté du sionisme à se promener dans tout l’espace politique israélien qui a permis jusqu’à ce jour la continuité du processus d’expropriation des populations arabes.
Je suis d'accord avec toi sauf sur un adverbe : j'aurais plutôt dit "Réduire les sionistes d’aujourd’hui à des fascistes est très con." :zen:

Cratès a dit:
Nan, je saurai résister à la tentation (un certain temps du moins...). :D
C'est beau. :)
 
Et qu'on évite de m'énerver. Sinon, je cite des références. :D :rateau:
Nan, je saurai résister à la tentation (un certain temps du moins...). :D
Tu devrais essayer de résister davantage. Ou argumenter, puisque c'est quelque chose qui t'intéresse et dont tu peux aussi peut-être un jour faire un métier. Par ailleurs, en dehors de l'argumentation, tu as forcément d'autres centres d'intérêt que tu pourrais développer. Le meilleur moyen de réduire l'importance dans notre vie d'une passion n'est pas de renoncer à toute passion, c'est de lui substituer une autre ou plusieurs autres passions. Ou alors il faut se faire bouddhiste/stoïcien/etc. Et s'adonner à fond à la passion consistant à se délivrer des passions.


Comme disait l'autre ;)
 
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