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Les déboires du contrôleur général

En résumé (très résumé) : Nicolas de Leffe est un haut-fonctionnaire de la Police nationale (contrôleur général de la Direction du Renseignement de la Préfecture de Police), neveu de V. Giscard d'Estaing par ailleurs ; il puise dans la caisse destinée à financer les enquêtes et surveillances pour faire face à des difficultés financières personnelles liées à un projet immobilier (achat d'un château destiné à des chambres d'hôtes) ; le scandale éclate ; il avoue tout ; faute avouée à l'IGPN à moitié pardonnée, on le recase comme commissaire divisionnaire (son grade initial) dans un autre service.

Moralité : si tu veux te payer un costume, travaille (Macron) ; mais si tu veux t'acheter un château, puise dans la caisse (Nicolas de Leffe). :cool:
 
extrait de l'article :

C'est un retard de remboursement des frais du personnel qui a déclenché la saisie de l'IGPN, à la mi-mai, et l'ouverture d'une enquête administrative.


ce à quoi son éminence môssieu de leffe s'est écrié : "décidément le petit personnel ne respecte plus rien ! Du temps de mon grand père nos gens devaient déja s'estimer heureux d'ètre à notre service alors ètre payé et puis quoi encore !"

faut dire que chez les de leffe on se prend pas pour la petite bière !

:D

par contre si tu t'occupes d'un site de Q en dehors de ton travail pour arrondir tes fins de mois quand tu es petit fonctionnaire t'es viré :

http://www.leparisien.fr/faits-dive...erait-un-site-erotique-14-07-2016-5967661.php

à noter que cette activité n'a rien d'illégal et est pratiquée en dehors du temps de travail de cette infirmière.

par contre pour lui aucun souci :

http://www.leprogres.fr/france-mond...ols-georges-tron-est-investi-aux-legislatives

blablabla présomption d'innocence blablabla chasse aux sorcières blablabla procès khmer rouge blablabla

dans ce cas pourquoi virer l'infirmière alors ?
 
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Nos députés sont formidables, épisode 32767 :
Henri Guaino a dit:
« On doit pouvoir stopper un camion qui ne répond pas aux sommations. (…) Il suffit de mettre à l’entrée de la promenade des Anglais un militaire avec un lance-roquettes et il arrêtera le camion »

Staline ironisait 'le vatican, combien de divisions ?', moi je me lamente 'monsieur le député, combien de neurones ?'
 
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Nos députés sont formidables, épisode 32767 :


Staline ironisait 'le vatican, combien de divisions ?', moi je me lamente 'monsieur le député, combien de neurones ?'
Techniquement, il a raison, avec un lance roquette tu arrêtais net le camion.

C'est facile de railler.

L'ensemble de son intervention est plus intéressante dans la mesure où elle éclaire le contexte de sa réflexion.

"Si nous sommes en guerre, eh bien il y a des militaires en armes de guerre, ils doivent pouvoir utiliser leurs armes de guerre et on doit pouvoir stopper un camion qui ne répond pas aux sommations, qui refuse de s'arrêter aux contrôles. Voilà. C'est... Et là il était évident, puisqu'on connaît ce mode opératoire, on en a parlé dans toutes les commissions d'enquête d'ailleurs qui ont eu lieu sur ce sujet, tous les spécialistes nous on dit que ça, c'était possible. Donc il y a quelque chose qui m'interpelle beaucoup dans cette affaire, c'est : que s'est-il passé, il faut en tirer les conséquences et si on ne peut pas utiliser les militaires de Sentinelle pour faire la guerre aux terroristes, alors il faut supprimer Sentinelle !"

http://lelab.europe1.fr/attentat-de...ance-roquette-aurait-arrete-le-camion-2800312


Mais sommes nous en guerre ? Au-delà de la rhétorique du premier ministre.

Ma réponse est non. Paris ou Nice ce n'est pas Bagdad en 2004. Ou alors ce n'est pas l'État d'urgence qu'il faut proclamer mais l'État de siège.

Je suis d'accord qu'en l'état les militaires de Sentinelle ne servent à rien où à pas grand chose.

Exemple. Dans le récent rapport parlementaire sur les événements du 13 novembre il est indiqué qu'il y avait des militaires devant le Bataclan mais qu'on ne leur a pas donné l'autorisation d'ouvrir le feu.

Ça peut sembler fou, mais pour qui connaît un peu les armes de guerre c'est du bon sens. Une munition de FAMAS a une porté de 3200 m (source ministère de la défense), à l'armée on m'a appris que la munition était encore mortelle à 1500 m. Une balle perdue dans une ville comme Paris ne l'était sûrement pas pour tout le monde.

Il y a des groupes d'intervention spécialisés pour ce genre de situation, B.R.I., R.A.I.D., G.I.G.N., ce n'est pas de la compétence du 3e R.I.Ma. ou du 27e B.C.A.

Maintenant, on se pose des questions sur les conditions de sécurité mises en place pour un rassemblement de 30 000 personnes.
 
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face à cet acte abominable ma compassion, ma peine, ma solidarité et mes prières vont en premier lieu aux victimes et à leurs proches.

je vomis la classe politique dans son ensemble qui récupère cette tragédie pour continuer sa petite guéguerre politico politicarde à moins d'un an des présidentielles. Ces gens n'ont aucun coeur, aucune morale, aucune pudeur. C'est du cynisme à l'état pur. Ce sont des charognards qui planent au-dessus des cadavres encore chauds des victimes et des blessures des victimes. De l'extrème gauche à l'extrème droite j'ai la nausée, le dégout et la colère. J'ai honte que les représentants élus de la nation et ceux qui prétendent à l'ètre se comportent ainsi. J'ai mal à la france. J'ai mal à nice.

pour le reste je ne cède pas à l'affolement et aux discutailles de bistrot et j'attend les résultats de l'enquète d'ici au moins 2 semaines.

* pour donner une note un peu juste je n'ai entendu qu'une sénatrice (une centriste je crois) tenir des propos raisonnables. C'est bien la seule.
 
Ça faisait longtemps que l'armée restait tranquille en Turquie. Apparemment, les militaires ont renoué avec d'anciennes habitudes...
 
ayrault... ayrault.... ça me dit quelque chose...

c'est pas le gars qu'est sorti premier ministre par la porte et revenu ministre des AE par la fenètre ?

Non, tu te trompes, Le Chardon : Ayrault, c'est l'ancien Premier ministre calamiteux qui a emplacé au Quai d'Orsay un Ministre des Affaires étrangères lamentable, lui-même ancien Premier ministre à une autre époque… Enfin, bref, quoi : ce sont des anciens quelque chose qui se remplacent les uns les autres en circuit fermé.

Ou comme disait Chateaubriand :

"Tout homme qui a été ministre, n’importe à quel titre, le redevient : un premier ministère est l’échelon du second ; il reste sur l’individu qui a porté l’habit brodé une odeur de portefeuille qui le fait retrouver tôt ou tard par les bureaux."

 
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turquie :

Les putchistes vouloir «réinstaller l'ordre constitutionnel, la démocratie, les droits de l'Homme et les libertés»
Déclaration.
Une agence de presse turque, citée par Associated Press, a publié une déclaration des putchistes. Ils expliquent vouloir «réinstaller l'ordre constitutionnel, la démocratie, les droits de l'Homme et les libertés, assurer que la loi règne à nouveau dans le pays».Ils précisent que «tous les accords internationaux et les engagements seront maintenus. Nous promettons que [nos] bonnes relations avec tous les pays du monde vont continuer».

http://www.liberation.fr/planete/2016/07/15/tentative-de-coup-d-etat-en-cours-en-turquie_1466523

un coup d'état de l'armée à la manière portos de 74 ?
mais on sait bien aussi que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
attendons d'en savoir plus. :bookworm:
 
oui.
je voyais le titre d'un article récemment : "la turquie : un pays fragile"

c'est quand mème bien le cas. Une tentative de coup d'état militaire c'est pas rien !
 
A priori ça a foiré. Déjà qu'il faisait pas bon être opposant en Turquie, ça va carrément devenir invivable, au sens propre.
Ouaip.

Je n'aurais pas parié une chemise en carton sur cette affaire, le temps des pronunciamiento est révolu. C'était la plus mauvaise manière de se débarrasser de Erdogan.

Ils vont prendre cher, surtout ceux qui n'avaient rien à y voir. :meh:
 
Ça peut sembler fou, mais pour qui connaît un peu les armes de guerre c'est du bon sens. Une munition de FAMAS a une porté de 3200 m (source ministère de la défense), à l'armée on m'a appris que la munition était encore mortelle à 1500 m. Une balle perdue dans une ville comme Paris ne l'était sûrement pas pour tout le monde.

Il y a des groupes d'intervention spécialisés pour ce genre de situation, B.R.I., R.A.I.D., G.I.G.N., ce n'est pas de la compétence du 3e R.I.Ma. ou du 27e B.C.A.

Oui, ce sont des faits à rappeler. Mais je pense qu'ils ne suffisent pas à dissiper le malaise, comme tu le signales d'ailleurs en conclusion de ton post.

Les groupes d'intervention sont eux aussi équipés en armes tirant de la 5,56 ou de la 7,62 alors que, GIGN mis à part, leur capacité à maintenir une stricte discipline de tir et éviter les balles perdues n'est pas forcément transcendante, si l'on en croit du moins certains récits ou le visionnage des vidéos disponibles sur les assauts survenus ces dernières années. Lors de l'assaut sur la cache de Saint-Denis, environ 1500 balles auraient été tirées par les forces de l'ordre et il y a eu quantité de balles perdues. La BAC a reçu récemment des G36 sur le motif qu'ayant à affronter des individus équipés d'armes de guerre, ils doivent en disposer également. Compte-tenu du nombre de victimes de chaque tuerie, le risque des balles perdues semble négligeable par rapport à la nécessite de renforcer la capacité de riposter des forces de l'ordre.

Au Bataclan, la logique de respect strict des consignes et des attributions de chacun (refus d'intervention des militaires présents du fait des ordres reçus, refus de prêter leurs Famas aux policiers qui le demandaient pour riposter avec une arme un peu plus puissante que leur arme de poing) a peut-être conduit — pour autant bien sûr que les récits à ce sujets soient plus que des rumeurs — à des situations absurdes. C'est l'éternel dilemme relaté par Kleist dans Le Prince de Hombourg : jusqu'où devons-nous pousser le principe d'obéissance aux ordres lorsque ceux-ci nous semblent dépassés par les circonstances ?

Il y a surtout une vraie difficulté à penser la nature de la menace. On aurait pu imaginer qu'un ou deux attentats suffiraient à rappeler aux décideurs le sens des réalités, à supposer que celui-ci leur ait manqué initialement. Manifestement, tel n'est pas le cas. On ne peut pas faire face à des fous suicidaires pour lesquels une tuerie de masse est un accomplissement en soi avec des mesures simplement "raisonnables" et "modérées", relevant en fait de la routine policière et administrative. La Préfecture nous explique que l'accès à la Promenade des Anglais était sécurisé (voitures bloquant la chaussée) et que le camion du tueur "a forcé le passage en montant sur le trottoir". N'était-il pas envisageable qu'un véhicule monte sur le trottoir ? Etait-ce un scénario de science-fiction impliquant des moyens hors norme et des capacités surhumaines ? Non : cela a été fait parce que c'était envisageable sans peine et réalisable sans effort. Avec un homme seul au volant d'un véhicule civil comme on en trouve partout. Il était parfaitement possible de placer des blocs de béton pour sécuriser réellement le passage contre toute tentative d'intrusion en force (et d'autres barrages de blocs sur le parcours même de la Promenade, afin d'éviter qu'elle puisse être prise en enfilade sur plus d'un kilomètre). Un attentat aurait toujours été possible, mais il aurait exigé plus de moyens, une planification plus poussée, des compétences plus fines que celles mises en œuvre le 14 juillet : "Je loue un camion ; je repère le parcours ; arrivé en vue du barrage, je tourne le volant, je monte sur le trottoir, j'appuie sur l'accélérateur et je fonce".

Ce que l'on peut et doit reprocher aux responsables chargés de gérer ces situations de crises, ce n'est pas leur incapacité à penser l'impensable. C'est leur incapacité à penser le pensable en dehors de la routine à laquelle ils sont accoutumés. C'est le résultat du conseil que l'on donne aux élèves de toutes les grandes écoles, aux candidats de tous les concours, et qui est le maître-mot de la réussite aux postes de responsbilité du public comme du privé : ne soyez surtout pas original. Si, au cours d'une réunion de responsables, on vous dit que l'accès sera sécurisé par la mise en travers de véhicules de police, ne demandez pas ce qui est fait pour empêcher que l'on monte sur les trottoirs ou que l'on roule en continu tout au long du parcours. Vous passerez juste pour le chieur de service qui voit tout en noir et cherche à tout compliquer. Essayez seulement d'insister et on vous crucifiera pour avoir brisé l'unanimisme du groupe.
 
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