Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Une fois de plus tu ne vois que ce qu tu veux bien voir. As-tu seulement lu que je disais être globalement d'accord avec tes deux gars ?

Oui, j'ai lu ça, mais j'ai aussi lu : "Parce que si je déclare que tel ou tel régime est fasciste ou pas, c'est selon l'idée que je m'en fais, pas selon la définition d'untel ou untel. La vérité n'est pas dans la pravda, pense un peu par toi-même, murde !".

Ça, c'est très bien (et ça n'est déjà pas donné à tout le monde :D), appuyer ses pensées sur des recherches scientifiques, c'est encore mieux, et ça n'est pas simplement recopier la pravda. ;)
 
Nan, mais n'empêche qu'il me gonfle :D
Bah, t'as bien une valve de surpression dans l'armure ?

edit @julrou
C'est le terme 'études scientifiques' que je récuse. La politique n'a rien de scientifique. Même si Machiavel est encore d'actualité, déclarer un régime fasciste parcequ'il répond aux huit points cités par tes gars me semble (sous entendu, s'il n'y en a que sept, il ne l'est pas) me semble très con.
 
Avec filtre anti-odeurs ;)

bon aller aricosec, on t'as reconnus... vas te suicider au viagra devant une vidéo sur joséphine baker, ça suffit maintenant tes délires séniles


(OUlah je crois que je m'en sui trouvé un nouveau... hin hin hin)
 
Bon quand vous arrêterez de parler de choses comme je le répète, auxquelles vous ne connaissez rien, on reviendra à une actu amusante ou à quelque chose de sensé éventuellement... hein ?

Pardon mais.

Si la manière d'exprimer les choses de Julrou, ou les idées que contiennent ses propos peuvent ne pas mettre d'accord, voir faire bondir, est une chose. Il a au moins le mérite d'exprimer un peu sa pensée. Et je suis loin, contrairement à ce que les apparences peuvent laisser penser, d'être d'accord avec lui sur ce sujet.

En revanche, tes interventions, tout comme celle magistrale de l'autre nase de pickwick, ne contiennent rien à part du dénigrement. Qui es-tu pour prétendre prêcher une meilleure parole que les autres ? Tu parles de chose que l'on a pas connu temporellement. D'abord en es tu si sûr que ça ? C'est parce que l'on pas vécu une chose que l'on a pas le droit de s'y interresser, de chercher à comprendre, sans pour autant détenir une vérité ?

Toi, tu assènes une vérité, qu'on parle tous de choses qu'on ne maitrise, ou que l'on ne connait rien. Tu connais donc que mieux ces sujets, et tu vas pouvoir nous expliquer longuement pourquoi nous sommes dans l'erreur.

A ta plume donc.
 
Pardon mais.

Si la manière d'exprimer les choses de Julrou, ou les idées que contiennent ses propos peuvent ne pas mettre d'accord, voir faire bondir, est une chose. Il a au moins le mérite d'exprimer un peu sa pensée. Et je suis loin, contrairement à ce que les apparences peuvent laisser penser, d'être d'accord avec lui sur ce sujet.

En revanche, tes interventions, tout comme celle magistrale de l'autre nase de pickwick, ne contiennent rien à part du dénigrement. Qui es-tu pour prétendre prêcher une meilleure parole que les autres ? Tu parles de chose que l'on a pas connu temporellement. D'abord en es tu si sûr que ça ? C'est parce que l'on pas vécu une chose que l'on a pas le droit de s'y interresser, de chercher à comprendre, sans pour autant détenir une vérité ?

Toi, tu assènes une vérité, qu'on parle tous de choses qu'on ne maitrise, ou que l'on ne connait rien. Tu connais donc que mieux ces sujets, et tu vas pouvoir nous expliquer longuement pourquoi nous sommes dans l'erreur.

A ta plume donc.


Ben relis je l'ai déjà écrite ta réponse... enfin Bassman... tu serais donc plus nul et bête que tu le présentes ?
 
Pourquoi j'ai dit "relent de fascisme" ?

Parce que cet homme, qui tente si mal de se faire passer pour un président, ne fait qu'essayer de développer un culte de la personnalité autour de lui (compte les "moi je" dans les discours qu'il peut prononcer. Il ne voit que lui, ne parle que de lui)*.

Parce que cet homme ne jure que par la sacro sainte sécurité et un état policier.

C'est la définition du fascisme.


Je ne parle même pas d'une forme de contrôle des médias (omniprésence pour mieux faire disparaitre les autres). D'ailleurs cette omniprésence fait parti de cette mécanique du culte de la personne.


* : un petit exemple sur un discours de la stratégie de la france sur le réchauffement climatique : http://www.ambafrance-uk.org/Discours-du-President-Sarkozy-sur,15694.html

Quand on utilise je ne sais plus quel article par deux fois au moins pour qu'une loi proposée par un ministère soit votée sans même passer par les assemblées, ça ressemble déjà un peu à un rejet des instances et institutions démocratique.

Quand on rappelle à l'ordre des députés pour faire passer un texte de lois, même si dans le camp de la majorité certains n'en voulaient pas et ont pourtant voté pour, il y a d'une part une forme d'ingérence, et d'autre part de violence (une forme de peur de représailles pour l'existence politique, par soif de pouvoir - c'est un petit peu raccourcis j'en conviens, mais je pense que à peu de chose près la mécanique).

Quand un président parle d'un ancien adversaire politique comme d'un coupable alors que la justice n'a pas encore jugé l'affaire, il y a une ingérence dans l'insitution judiciaire.

Quand dans cette même affaire politique, le président est à la fois juge et partie, il y a aussi une forme d'ingérence.

Quand on voit de quel manière certaines manifestations ont pu être encadrée par des CRS, on s'en rapproche déjà un peu (vu de mes yeux vu lors d'une manifestation de fonctionnaires où j'accompagnais ma mère).

Quand on voit l'augmentation du nombre de violences policières, nous y sommes un peu aussi.

L'opposition ? Il n'y en a plus. Cet homme à l'intelligence d'avoir appuyé sur le petit bouton qu'il fallait pour qu'ils implosent tout seul. Et désormais, ils sont trop occupé à se battre entre eux que d'être là pour assurer un équilibre nécessaire au bon fonctionnement d'un état démocratique.

Je ne dis pas pour autant que nous avons là une forme de fascisme, mais la vigilance s'impose. Et plutôt deux fois qu'une.

Je suis totalement d'accord avec tes analyses. Mais je trouve quand même l'expression "relent de fascisme" excessive car elle renvoie à des choses d'un autre ordre.
 
Selon Daniel Guérin ou Nikos Poulantzas par exemple, un régime peut être qualifiée de fasciste quand on y rencontre ces points :
  1. Le rejet de la philosophie des Lumières, et de la philosophie en général
  1. Je n'ai pas m'impression que ce soit le cas.

    [*]Rejet du parlementarisme ; la discussion publique ne peut conduire qu'à l'impuissance
    on a l'inverse en ce moment. Un surparlementarisme, même si celui-ci est biaisé par des instructions venant d'en haut
    [*]Nationalisme exacerbé ; la Nation est pensée coomme un espace économique, politique et culturel qui fait sens.
    Ce n'est pas le cas
    [*]Fort militarisme[/COLOR]
    Pas le cas non plus
    [*]Pluralisme limité ou inexistant ; création possible d'un parti unique, qui reste distinct de l'Etat mais qui le contrôle.
    Il existe plein de partis dits d'"opposition" en France. Que ceux-ci passent leur temps à se tirer dans le pied est très con, mais au moins ils existent.
    [*]Culte du chef : conception absolutiste du pouvoir.
    là, ok
    [*]Fort recours à la violence physique, à l'intérieur même de la société civile.
    Ca de discute, mais là encore je ne suis pas sûr. Je n'ai pas vu beaucoup de chose comme on a pu en voir sous Pinochet ou Franco par exemple (rafles, mise à mort des opposants etc...)

    [*]Construction d'une propagande d'Etat qui articule éléments du passé et éléments de modernisation
    un peu effectivement.

on a donc au final le résultat suivant: nous ne somme pas dans un état fasciste selon les auteurs que tu cites.

Et autant je ne rejoins pas Sind sur ses conneries, autant je le rejoint sur un point. Le Fascisme, tu ne connais pas. Tu en as une vision biaisée par ta petite conscience politique qui te fait avancer conneries sur conneries et arriver même à prouver l'inverse de ce que tu veux prouver en citant tout et n'importe quoi pour essayer d'avoir raison.
Citer des auteurs c'est bien. Les analyser et les comprendre, c'est encore mieux.
Et dans ceux que tu viens de citer, tu es visiblement complètement, mais alors complètement à côté de la plaque.
 
Je n'ai pas m'impression que ce soit le cas.

on a l'inverse en ce moment. Un surparlementarisme, même si celui-ci est biaisé par des instructions venant d'en haut

Ça revient au même, presque tous les régimes qualifiés de fascistes ont gardé un parlement fantoche comme alibi

Ca de discute, mais là encore je ne suis pas sûr. Je n'ai pas vu beaucoup de chose comme on a pu en voir sous Pinochet ou Franco par exemple (rafles, mise à mort des opposants etc...)

Pinochet et Franco ne sont pas les bons exemples, dans le cas qui nous préoccupe, ils se sont portés au pouvoir par la violence, regarde plutôt du côté de Hitler, qui s'est fait élire démocratiquement : la violence à commencée de manière bien plus insidieuse, et est montée en puissance progressivement jusqu'à l'incendie du reichstag et à la fin de la parodie de démocratie !

on a donc au final le résultat suivant: nous ne somme pas dans un état fasciste selon les auteurs que tu cites.

Exact, mais les pré-requis sont bien là pour, que si nous n'y faisons pas attention, il soit possible qu'on y bascule un jour un peu trop prochain pour mon goût.

Nous avons (depuis plus longtemps que l'arrivée du nain, hélas) un autre élément constitutif de ce genre d'état qui se met de plus en plus en place, c'est le principe du "citoyens au service de l'état" qui remplace progressivement "l'état au service des citoyens". Les citoyens sont "la nation", nation dont l'état n'est que le gérant, or, depuis longtemps, l'état se prend pour la nation, et a même tendance à vouloir la supplanter.

En résumé, si, aux quelques points décrits ci dessus près, je suis d'accord avec ton analyse, je suis par contre loin de partager ton optimisme, la guerre ou la révolution ne sont pas les seules voies pour venir à la dictature (je préfère ce terme à "fascisme" qui représente juste une forme particulière de dictature : Mussolini était "fasciste", pas Hitler, ni Pinochet, Franco, ça peut peut-être se discuter), donc : non ! nous ne sommes pas sous un régime dictatorial aujourd'hui en France, mais ce régime sous lequel nous sommes a, aujourd'hui, mis en place un certain nombre des moyens qui pourraient* lui permettre de le devenir.


(*) Conditionnel
 
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Réactions: Bassman
Pourtant, ça change de "vous faites quoi présentement maintenant dans votre tite vie" non ? Enfin j'veux dire, ça à le mérite d'être un peu plus interressant.


Puis au moins ça fait chier Sind'.
 
Ca de discute, mais là encore je ne suis pas sûr. Je n'ai pas vu beaucoup de chose comme on a pu en voir sous Pinochet ou Franco par exemple (rafles, mise à mort des opposants etc...)

Je plaide les circonstances atténuantes : manque de formation pour la chasse au gibier à plumes. Mais ils l'auront ce corbeau qui envoie des petits paquets par la Poste ! :siffle:
 
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