coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Juste un petit mot pour conseiller a tous ceux qui ne l'aurait pas encore vu de foncer voir la graine et le mulet de Abdelatif Kechiche.....

J'avais deja craque pour son premier film,l'esquive et le deuxieme m'a enthousiasme... Kechiche a quelque chose de magique ,il rend tout les gens merveilleusement beaux et avec une histoire somme toute banale il arrive à nous tenir dans un etat de tension que j'avais ,pour ma part rarement ressenti ....

Tous les acteurs sont incroyables de verité...un pur bohneur,

Voilou,c'etait mon coup de coeur du jour....:p :p :)

FONCEZ !!!
 
en preview et en attente de la sortie de no country for old men des frères coen tiré d'un roman de cormac mac carthy (un enfant de dieu, suttree, la trilogie des confins, la route...).

sortie le 23 janvier 2008...
 
Dante 01

Du mysticisme de supermarché,
Pas vraiment d'intrigue, pas trop de scénario non plus,
Des images "bouche trou" et répétitives en boucle,
Une connaissance de Dante du niveau "Dante pour les nuls" (genre, dans l'Enfer de Dante, il y a des cercles. Non ? Mais t'as au moins regardé "qui veut gagner des millions" pour savoir ça, toi !)
Une prestation de Lambert Wilson euh... Ben il fait très bien la descente d'acide, c'est juste que au bout d'une heure et demi, ça gonfle un peu...
Du symbolisme à deux balles (la station patiale en forme de bonhomme en croix... Ouais...)
Et un commentaire en voix off des plus creux et inutile.

Bref,
un beau catalogue de la bouse prétentieuse.
Horrible.

Ah !
Et puis, les plans de coupe style je filme la station spatiale (ou le vaisseau) dans l'espace avec un bruit sourd genre réacteurs, c'est très bien, ça justifie le budget du film, ça séquence l'action (quoi que... Là il n'y en a pas d'action, mais bon, d'habitude...) et ça donne à bouffer aux studios d'effets spéciaux mais quinze fois par film dans absolument TOUS les films de SF...
Faudrait voir à se renouveller, non ?
 
'Reviens du ciné, I am Legend, sympa le tit will smith, mais les zombies gueulards, bof bof..

Ca plait, ça deplait.. :p

Un des films les plus nuls vus dernièrement. Hormis quelques plans de NY laissée à l'abandon, que du cousu de gros fil, et même pas ce qui faisait du film "Le survivant" (1971- tiré du même livre), malgré le jeu de gros bourrin de Charlton Heston, 1 heure 40 digne d'intérêt.

Tout ce qui était développé dans le film original est ici totalement zappé (ou si peu abordé): la folie qui guette le survivant, sa façon d'essayer de lutter contre elle (les cabines téléphoniques qui sonnent toutes en même temps dans les rues, ses rapports avec le joueur d'échec automate, etc), sa nostalgie d'une vie révolue (le fait qu'il passe régulièrement dans un cinéma voir le film "Woodstock", monologuant les dialogues et fredonnant les chansons tout au long du visionnage, sa "discussion" avec le squelette du vendeur de voiture, son reflexe d'arracher tous les calendriers qu'il croise), sa rencontre avec une femme épargnée par le virus (qui essaie de lui échapper en mimant un mannequin de cire dans un grand magasin) et qui débouche sur une scène d'amour dont on sent qu'elle est avant tout une scène de sexe (alors que W.S drague les mannequins, mais ne touche pas à la femme qu'il rencontre, après des années de main gauche -y compris pour elle- et surtout l'aspect "animal" qui doit fatalement remonter lors d'une situation pareille)... Bref, que du survolé, du tape à l'oeil même pas impressionnant (le ciné d'aujourd'hui rend exigeant), de la grosse daube.

Film pitoyable, totalement à côté de la plaque, hélas.
 
Film pitoyable, totalement à côté de la plaque, hélas.
C'est marrant, j'ai aimé, moi.

Enfin, sauf la fin avec la justification à la con du "plan divin pour les hommes" et sauf pour le regret d'un scénario assez léger, superficiel (je n'ai pas lu le livre, mais on sent qu'il y en a nettement plus dedans, ici tout passe très vite - et un peu à côté)

Mais j'ai vu un bon film d'action - et tout le début où il ne se passe rien dans le NY vide m'a plutôt oppressé.

Maintenant, je n'ai pas vu le vieux film dont tu parles - et, à te lire, si ça avait été le cas, je pense que j'aurais été bien plus "dur" dans mon avis sur le film - parce que, à la réflexion, je le trouve effectivement bien "lisse" ce type pour trois ans de solitude totale...
 
Maintenant, je n'ai pas vu le vieux film dont tu parles - et, à te lire, si ça avait été le cas, je pense que j'aurais été bien plus "dur" dans mon avis sur le film - parce que, à la réflexion, je le trouve effectivement bien "lisse" ce type pour trois ans de solitude totale...

Prenons, par exemple, les "zombis". Dans le film avec WS, ils sont simplement "malades" :D, ne supportent pas la lumière et passent leur temps à mordre tout ce qui bouge encore. pour les choper, il suffit de mettre une tapette à souris avec un flacon de sang et hop, point barre. Un peu léger.
Même si ca ne virait pas à la philo universitaire, le scénario du premier film développait un peu plus leur "combat" : le refus de tout ce qui pouvait rappeler ce qui avait conduit l'humain dans cette situation. Menés par un ancien présentateur de télévision vedette, ils étaient parfaitement capables de tenir un discours "sensé" et il y avait plusieurs rencontres entre le leader et le survivant.
 
faut-il rappeler qu'en l'an 1971, Amok préparait sa 3ème thèse universitaire. Bon bah je vais essayr de trouver le film original moi, ça m'évitera de sortir me tremper la tronche sous la pluie et d'entendre le pop-corn dans la bouche des autres spectateurs… :siffle:
 
J'ai beaucoup aimé moi je suis une légende. Enfin beaucoup, j'ai passé un bon moment de cinoch, avec quelques belles frayeurs.

J'avais vu qu'un petit bout de la bande annonce, et j'étais resté sur la belle histoire du film précédent avec WS (a la recherche du bonheur). Ce qui fait que je n'ai pas vraiment vu venir l'horreur dans ce film, je ne m'y attendais pas.

Donc j'ai bien aimé ce film, sauf la dernière partie quand la nana arrive avec son morveux. Ce personnage m'a gonflé avec son côté Mireille, ou Jeanne, je sais plus, d'Arc "c'est dieu qui m'a mit son doigt j'ai vu la lumière".

Je pense que sans ce côté illumination de dieu le personnage tenait suffisamment la route pour ne pas avoir besoin de rajouter de couche supplémentaire. Juste de savoir qu'elle a entendu l'appel radio de WS, le retrouve, le sauve sans prendre les précautions que WS avait mit en place jusque là pour "sauver" son microcosme.

Petit bémol donc sur ce point, le reste, j'ai bien aimé, mais je n'ai pas vu non plus le film dont l'Amok parle. Peut être pour ça aussi.
 
tiens pour Amok

All Alone in L.A.:Charlton Heston Stars in 'The Omega Man'

As "The Omega Man" Charlton Heston has a real problem. In 1976 he is apparently the sole normal survivor in the entire Los Angeles area following germ warfare "between Russia and China." Fortified in a penthouse perch and guarding a precious life-saving serum, he roams the city by day. At night, he battles a horde of bloodthirsty, half-human scavengers, got up in Spanish Inquisition robes, growling and waving torches. Wait till you see them.

For about a half-hour, the picture coasts along uncertainly. The idea, derived from a Richard Matheson novel, is certainly sound. And Boris Sagal, the director, and his color photographer, Russell Metty -- apparently working as a dawn patrol in Los Angeles -- have impressively set the stage with some vivid, sweeping panoramas of a lifeless metropolis. Heston is an intelligent actor, but his flinty soliloquies pall, especially with those hooded zombies flapping around him. The film is best in its middle third, when Heston discovers and protects a group of young people in hiding, including a cheerfully cynical girl, played by Rosalind Cash, who perks up the whole thing. Peppered with some sharp, even amusing dialogue, the story temporarily shelves the heavy allegory and slips into good, slam-bang suspense.

But it doesn't last. And the climax is as florid and phony as it can be, like a tired Western, with Dracula and company thundering after Hopalong Heston. They nail him down, quite literally, in an embarrassing fade-out carefully suggesting a crucifixion.

If only the picture had sustained the brisk vigor introduced by Miss Cash, a doll with no nonsense about her. Even she gets trapped at the end.
Howard Thompson, NY Times, August 14, 1971

le film existe en DVD… :siffle:
 
Il passe aussi régulièrement à la TV. ;)

Entendons nous bien : je n'ai jamais prétendu qu'il s'agissait d'un chef d'oeuvre ! Simplement qu'il développait (en tombant évidemment trop souvent dans la sauce Hollywoodienne) des éléments (et probablement les plus intéressants, a mon sens) qui sont totalement ignorés de la nouvelle version, dont j'avoue avoir pas mal espéré (d'où ma frustration).
Car cette nouvelle mouture, non seulement ne se base pas sur le film de 1971 pour éviter de retomber dans les mêmes erreurs, mais les amplifie et se contente de nous la rejouer Michael Jackson (en un peu plus black ;)) contre les zombies de "Thriller", a ceci près que les cercueils sont absents.
Bien évidemment que les scènes de ville sont plutôt réussies. Mais nous sommes en 2008 et franchement celles qui avaient été filmées en 1971 (écriture cinématographique mise à part) sont au bas mot aussi incroyables, voir plus techniquement car à l'époque il n'était pas question d'effacer d'un coup de pinceau informatique les éléments disgracieux.

Bon, donc, ca c'est fait. Et le reste ? WS promène son chien, fait du tapis de course avec lui, et a peur des zombis a la voix rauque qui ne pensent qu'à une chose : le manger avec, si possible, un peu de mayonnaise. Point. Ah oui, il y a aussi une gonzesse qui lui explique qu'il n'est pas seul (la preuve : elle est là) mais manque de bol, il claque juste avant d'avoir la possibilité d'aller se reproduire dans un parc où les feuilles des arbres se teintent de mille couleurs, probablement sous le coup d'un été indien qui tombe à pic pour nous montrer que c'est un film en couleurs. Super. Bon, il y a bien des petits éléments pour nous expliquer qu'il souffre atrocement de la perte de ses proches (dommage d'ailleurs : sa femme aurait pu servir, en tout cas moi je l'aurais bien récupérée d'occase, mais bon, c'est la guerre et son cortège de gachis) et même nous frisons le dialogue historique lorsqu'à bout de nerfs il jette son assiette d'oeufs (en poudre, c'est précisé) contre le mur en hurlant que "non, c'est pas possib', il ne reste personne et que la vie est une saloperie qui ne vaut la peine d'être vécue que si les supermarchés sont pleins". Là je n'ai pas vraiment pleuré, malgré l'intensité dramatique de la scène (le dernière fois que j'ai autant souffert, c'est lorsque j'ai ouvert un paquet de Barilla N°12) et la perte des oeufs (en poudre, donc) mais j'avoue que j'avais envie de pisser et cela a probablement faussé mon jugement et réduit à néant le peu de sensibilité qu'il me reste...

Il y a de la place dans un scénario tel que celui-là pour développer un vrai film intelligent et spectaculaire. Il y eu de l'intelligence dans certains films au budget bien moins élevé (voir Malevil, de C. de Chalonge - 1981) et cela ne rend que plus frustrante cette superproduction qui se contente d'un scénario basique teinté de plus d'un message plus que douteux.
 
Ah, Malevil...

Remarquable livre, de ceux dans lesquels tu découvre encore des choses à la douzième lecture, bien foutu, bien écrit, bien construit...
le genre de livre que tu finis au petit matin, les yeux explosés, parce que tu n'as pas pu arrêter avant.

Mais c'est le fil sur le cinéma, ici - alors, le film ?
Je l'ai vu il y a longtemps, mais si je me souviens bien, il est extrêmement décevant par rapport au livre - le manque de moyen financier est trop criant, l'interprétation trop plate, les personnages à des kilomètres de la richesses qu'ils ont dans le roman - et pourquoi avoir changé le bled d'à côté en un train bloqué dans un tunnel ?
Bref, plutôt une catastrophe - et très froid par rapport à toute l'humanité, toute la chaleur qui baigne les rapports entre les personnages dans le livre.

Un point commun avec "Je suis une légende ?"
Un appel à la lecture, peut-être.
 
Dans Je suis une légende, le livre, les autres sont soit des vampires, soit des zombies (vampirés ratés car créés à partir de cadavres). Apparemment le film s'écarte pas mal de l'histoire originale, mais je crois que je vais aller le voir quand même, histoire de me forger ma propre opinion... Mais je ne me fais pas beaucoup d'illusions... ;)

En tout cas le bouquin est excellent. ;)
 
Personnellement et si je peux me permettre, en vous lisant, j'ai pensé au Film de Chris Marker, La Jetée.
Bon j'avoue, on est dans un registre différents, quoique...;)
Pardon pour l'aparté, je vous laisse dans votre dialogue:D
 
Personnellement et si je peux me permettre, en vous lisant, j'ai pensé au Film de Chris Marker, La Jetée.
Bon j'avoue, on est dans un registre différents, quoique...;)

Non, pas si différent ;).
Etrange moyen métrage (on pourrait presque parler de diaporama), totalement inclassable.
Terry Gilliam disait s'en être fortement inspiré ;) pour "l'armée des 12 singes", qui est aussi tout à fait dans le sujet : le monde 'd'après'.
 
Les 12 singes, c'est un excellent film débrouillard (pas énormément de moyen, des idées et une grosse pincée de déprime).

Quant au film avec Monsieur Smith (sans Sénat), vu ce que vous en racontez, je me rends bien compte que j'ai bien fait de n'y pas aller. Merci :up:

Ce soir, les coeurs enfantins étaient gros : un passage par la case Tous en Scène et il n'y paraissait plus. Lors de la dance magique de la magnifique Cyd Charisse et du génial Fred Astaire dans Central Park, c'était un beau moment aérien, on aurait presque pu apercevoir les idées sombres s'enfuir l'air penaud. Ah ! Dancing in the dark ... Émerveillement des niños et béatitude niaise du père ;)

Bref, Minelli, c'est magique !
 
Restons dans le monde du musical ou du music-hall : en ce moment, sur le câble, passe "Mrs Henderson présente ..." de Stephen Frears.
Excellente comédie, assez musicale, pleine d'humanité et d'affection pour les personnages, sans niaiserie. Ce qui est toujours sympathique.
Comme je trouve Judi Dench magnifique et que Bob Hoskins est un très bon acteur, que la musique est allègre, sous les bombes, que les jeunes filles sont fraîches et énergiques et que le film est hautement britannique : c'est un régal.
 
thisisengland.jpg


Plutôt très bon 8)