Et Fab'Fab' en collant jaune! :love:
* Je n'ai rien contre Deleuze, mais c'est son utilisation par le néo-canadien que je trouve débile.
Ce que j'aime bien avec les chaînes cinéma, c'est qu'il est possible de voir tranquillou des films bien ratés, ou bien débiles.
Hier soir, Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz, d'après Babylon Babies de Maurice G. Dantec.
Gratiné ! :eek: J'ai beau trouver Vin Diesel sympathique (quoique tournant essentiellement des daubes) et Mathieu Kassovitz sympathique lui-aussi, ça n'a pas suffi pour faire passer cette niaiserie pour un bon film de S.F.
Les acteurs se débattent sans trop y croire (Rampling, Wilson) ou cachetonnent (Depardieu). Même Michelle Yeoh ne sauve rien de la débâcle ; quant à l'héroïne, dire qu'elle manque de charisme est charitable.
Quant à l'histoire, c'est assez inconsistant : il a fallu raboter tellement de développements que le film ne se réduit plus qu'à un périple convenu. Au moins échappe-t-on aux âneries post-deleuziennes* du roman [lequel ne brillait déjà pas par son style, d'ailleurs].
Bref, mauvais mais divertissant
* Je n'ai rien contre Deleuze, mais c'est son utilisation par le néo-canadien que je trouve débile.
j'ai grosso-modo le même avis que toi.
Bref, une sombre bouse bien filmée, ce qui ne fait pas tout.
(c'est même très bien étalonné d'ailleurs , c'est à peur près la seule chose qu'on en retient )
Ah quand même, le côté simplement romanesque y est. Y compris le style un peu stéréotypé et roman de gare. Ce que l'on n'y retrouve pas, c'est la prétention philosophique (schizophrénie et rhizome sont les mamelles du destin )En dehors de tout jugement de valeur, faut quand même dire que le film n'a rien à voir avec le bouquin peut-être une question d'étalonnage ? :siffle:
J'avais lu "sténopé" !... :afraid:Ah quand même, le côté simplement romanesque y est. Y compris le style un peu stéréotypé et roman de gare. Ce que l'on n'y retrouve pas, c'est la prétention philosophique (schizophrénie et rhizome sont les mamelles du destin )
Ah quand même, le côté simplement romanesque y est. Y compris le style un peu stéréotypé et roman de gare. Ce que l'on n'y retrouve pas, c'est la prétention philosophique (schizophrénie et rhizome sont les mamelles du destin )
Dès les premières images, dans le noir, on sait où on est.
Ah oui et surtout, tres important, il n'a pas vu le film.