M'est avis que ce chat-là en particulier ne sait pas qu'il est un chat ou bien alors il a une tumeur qui lui comprime le cerveau (du coup il fait n'importe quoi - se prend pour un chien, vote démocrate, boit de la Suze, roule en Hyundai - que sais-je encore).
Bah tu peux en ajouter deux !? Et crois-moi, celles là sont dans la veine libertarienne – si tant est qu'un félin puisse penser à autre chose que sa pomme !?
Après plus de vingt années de cohabitation inter-espèces, j'avance l'hypothèse qu'il y a deux catégories de félins domestiqués.
Ceux qui ont un pistolet – ou plus exactement ont un appareil reproducteur complet –
et ceux qui creusent – soit ceux qui n'ont plus que la fonction urine entre leurs pattes arrières…
Les deux femelles reproductrices entrant dans la liste des félins défendant jusqu'au sang tout mammifère qu'elles considèrent comme appartenant au clan sont à l'image du félin de la vidéo partagée par Mobyduck.
Plus l'animal est stérilisé tôt et moins il a de chance de devenir adulte. Certes il grandit mais il n'accède pas à la maturité sexuelle. Maturité qui se traduit chez le mâle par la défense d'un territoire et chez la femelle par la protection d'une tanière. Et comme chez bien des espèces de mammifères l'organisation sociale est matriarcale. C'est donc bien souvent à la femelle que revient le rôle de jouer les gros bras face aux intrus !
La première de nos femelles représentative de ce qui te semble être une exception confirmant la règle logeait déjà dans ce qui allait devenir notre chez nous. Elle vivait dans une 204 d'un des bâtiments avec son rejeton unique. Une femelle qui nous donna une fille pour sa première portée, la seule chatte de la maison à avoir été stérilisée. La portée suivante nous donna deux mâles au caractère social bien différent qu'il nous a été impossible n'émasculer.
Tout au long de sa vie, cette première femelle farouche et indomptable, nous accepta quand même dans son clan. Souvent cantonnée à l'extérieure alors que la chatière lui restait ouverte, elle revenait à l'intérieur pour ces mises bas. D'abord dans les locaux techniques puis les années passant madame préféra la chaleur du logis au froid des ateliers. Même si le premier mois passé, elle y déménageait sa marmaille pour l'éduquer à la dure vie de chat.
Et la seconde femelle, adoptée pour donner une petite sœur à Médor – mdr ptdr dirons certains – a toujours mis bas à l'intérieur et sous notre surveillance. Une situation déjà expliquée qui rassure l'humain mais n'apprend rien au félin…
Bref… Pour en revenir à l'histoire, pour toi exceptionnelle, chaque fois qu'un membre du clan que ces femelles considéraient comme tel a émis un cri de douleur, de peur ou d'horreur, elles ont rappliqué fissa le panache et les poils du dos dressés pour le défendre. Peu importe ce qui avait causé ce cri, elles étaient prêtes à se battre pour défendre celui qui l'avait produit. Et selon les situations, c'était parfois flippant de voir une boule de poils débouler pour en découdre avec l'ennemi de l'admis dans son cercle de vie.
Les mâles c'est autre chose… Le cri plaintif n'est généralement pas pris comme une menace à défendre mais à fuir. Je dis
généralement comme je dirais
de l'environnement constaté. Il faudrait demander à une femme ayant un chat mâle entier si ce dernier réagit pareillement en cas de cri plaintif de sa maîtresse. Voire à quelqu'un ayant une chienne et un chat mâle, le cri plaintif de la femelle canidée déclenche-t-il l'instant de protection du félin mâle ? C'est à creuser, hé hé !?