Et avec la tête ? [V.4]

Serait-ce du vécu ?
Hélas oui, G eu un accident de voiture
L'avenir décidera, il va décider de quoi ?
Que j'aurai plus de
chance dans cette vie, maintenant que je ne vois ce monde qu'assis ? Avec une vision, de loin, similaire à celle d'une souris, tout au plus !
Pourtant, il n'y avait pas d'orage, ce soir-là, c'était la période de la journée appelle, familièrement, entre Chien et Loup.
L’évènement tragique, auquel tout le monde pense et, qui semble n’arriver qu’aux autres.
Le destin l’ayant décidé, il s’abattit sur moi comme un couperet. Je pris la route donc avec ma sublime Corsa.
CEPENDANT, 10 minutes après mon départ, je meurs accidentée dans un terrible et dramatique Accident de la Voie Public (A.V.P).
Le temps s’arrêta...Tout était immobile...Plus rien ne vit.Un arrêt sur l’image figea ma vie...

Il est 22h15.
Le
réseau téléphonique le permettant, Maman reçut un appel téléphonique de la gendarmerie d’un village tout proche. Ils lui expliquèrent que j’ai été victime d’un accident de la route.
Pas de
fumée, sans feu. Inévitablement, on me retrouve inconsciente dans mon véhicule.
Ils devaient me désincarcérer pour me transporter aux Urgences de l’hôpital le plus proche...
 
  • Snif
Réactions: aspa
Thème : le bout du tunnel (ou pas)

Mots obligatoires :
• marécage
• considération
• curieux
• sensibilité
• éducation
———————————

Toujours plus surpris, je réfléchissais au contenu du message reçu ce matin de mon correspondant à Sarlat : il m’annonçait la fin des subventions allouées par le Département aux éleveurs de canards gras !
Un tel manque de considération de la part des élus, mettant en évidence leur mépris des réalités économiques paysannes me semblait très curieux, d’autant que le responsable local des services vétérinaires avait levé le doute depuis plus de deux mois sur la réalité d’une épizootie dans la région.
J’optais néanmoins pour une bonne tranche de pain tout frais légèrement grillé et frotté à l’ail, sur laquelle j’étalais un gros morceau de foie gras !

J’allais me verser un verre de ce délicieux vin de Rosette… un soupçon traversa soudain mon esprit : la sensibilité des défenseurs de la cause des Anatidés plongeait-elle toute la filière dans le marécage des réactions émotionnelles rebelles à toute tentative d’éducation ?
Un coup d’œil alors jeté au journal local éclaira ma lanterne : les anti-canards gras occupaient la sous-préfecture, exhibant le pauvre fonctionnaire, le chef recouvert d’un bonnet d’âne, sur le balcon de son bureau : on n’était pas près de voir le bout du tunnel (ou pas ?…)
 
Merci infiniment. :merci:

Je cherche kekchose et je reviens. :)

edit/


Thème : le bout du tunnel (ou pas)

Mots obligatoires :

• marécage
• considération
• curieux
• sensibilité
• éducation


Rendu des copies vers le 30 novembre. :)






Merci infiniment.


Je cherche kekchose et je reviens.


edit/



Thème : le bout du tunnel (ou pas)


Mots obligatoires :


? marécage

? considération

? curieux

? sensibilité

. éducation


Rendu des copies vers le 30 novembre.




le roman



"Le détective ne quittait presque jamais des yeux le château vers lequel il se dirigeait. Pourtant, englué qu'il était dans le marécage qu'il avait vu trop tard, sans plus pouvoir en sortir désormais, il lui semblait littéralement ne plus pouvoir avancer..."

Je me réveillai de ce rêve avec une impression étrange.
"Bêtement", je fus pour ainsi dire satisfait de ce rêve, y voyant une sorte de matériau potentiellement exploitable pour le roman que j'étais en train d'écrire et pour lequel je "visais" pour la première fois un objectif de publication.
Puis je perçus ensuite ce rêve sous un jour autrement moins plaisant ; un but qui me semblait tout de suite impossible à atteindre, ou presque. Ou dont je finissais par saisir un peu plus tard le peu de réalisme.
Cette histoire d'objectif impossible à atteindre, ou pratiquement, et de marécage dans lequel je m'embourbais presque inévitablement me parut constituer une métaphore de ma vie si pertinente qu'elle dégrada mon humeur pour au moins plusieurs heures...

Il me restait à espérer qu'il ne fallait pas voir dans ce château presque hors de ma portée la représentation que je me faisais de mon roman dans une forme symbolique choisie par mon inconscient...
Publier un roman ne me semblait pas un projet si déraisonnable. J'y pensais depuis fort longtemps. Pour un "simple" roman situé quelque part entre le thriller et le cosy mystery, il me semblait que je ne serais pas forcément plus mauvais qu'un autre, d'autant qu'il s'agissait d'un roman de divertissement sans grande prétention littéraire, ce qui me permettait d'y croire un peu.
Je ne cherchais ni la gloire ni la fortune, mais espérais pouvoir obtenir de mes semblable un peu de considération, de même que le sentiment personnel de voir un de mes projets aboutir, pour une fois.

J'aimais aussi l'idée de me lancer ce petit défi, curieux que j'étais de savoir ce que donnerait la recherche d'un éditeur, de même que l'avis de l'éditeur en question sur mon manuscrit lorsque je lui présenterai un texte sous une forme que je jugerais définitive, à moins que des contraintes me soient justement imposées par l'éditeur ou par l'éditrice auquel reviendrait le rôle de prendre une décision sur le recit en question. Tant qu'aucun point fondamental à mes yeux n'était touché, je me sentais assez prêt à négocier pas mal de choses pour une publication.

Le point important, hors la sensibilité générale de l'écrit, était la fin du roman, parce que je la considérais comme la partie la plus importante du livre pour bien des raisons.
Là, je savais que je serais intransigeant sur au moins quelques points majeurs de la conclusion de l'intrigue et sur le sort d'au moins quelques personnages essentiels du récit.

Peut-être fallait-il que je donne à ce projet une importance raisonnable ; idéalement celle qu'il méritait. Ni plus, ni moins.
Trop peu d'importance m'amènerait à un risque d'abandon trop élevé, ou à la tentation de bâcler mon travail à un moment ou à un autre. Par empressement, par manque d'intérêt, etc... Cette seconde option, moins probable que la première, me semblait tout aussi fâcheuse voire davantage à plus d'un titre.
Mais il ne fallait pas non plus donner à ce projet une importance démesurée. Publier un roman, dans l'hypothèse la plus favorable, ne constituerait pas un exploit, et je ne devais pas non plus y voir une espèce d'accomplissement prestigieux susceptible de me faire oublier tous mes échecs, ni seulement même les plus récents.
Une publication dans des conditions acceptables pour moi, soit sans trop de retouches à la fin, serait clairement une satisfaction, un objectif atteint. Quelque chose d'exceptionnel pour moi mais pas du tout pour d'autres.
Peut-être serait-ce pour moi une joie. Peut-être même une grande joie.
Mais même dans cette hypothèse flatteuse, je me devais de conserver une certaine modestie en moi-même, et surtout une modestie certaine à l'égard des autres.
Je pense qu'i s'agit là d'une simple question d'éducation.
 
.../...

"Le détective ne quittait presque jamais des yeux le château vers lequel il se dirigeait. Pourtant, englué qu'il était dans le marécage qu'il avait vu trop tard, sans plus pouvoir en sortir désormais, il lui semblait littéralement ne plus pouvoir avancer..."

.../...
Vas-tu nous écrire un vrai livre H-F ? ;)
 
Merci, c’est très gentil.

Je vous propose de repartir sur le thème suivant : À l’approche de Noël
avec les mots suivants, disons pour le 18 décembre :
- Epinard
- Source
- Substituer
- Navire
- Recul
 
L'année derniière pas d' épinard
Dans la soupe du snobinard
Préparée avec l'eau de source
Réservée à la petite ourse.
Noël ? Rien à substituer
Facile de s'y habituer.
Si le barbu vient en navire
Les enfants craindront qu'il chavire.
Jouets en plastique en recul
Serait loin d'être ridicule...
 
Quand Fabrice, Maître Ouvrier de France (M.O.F) a une théorie en tête, il lui faut prendre du recul et mettre à profit cette idée, bien souvent saugrenues mais avide de sens.

Ce natif de Saint-André-sur-Vieux-Jonc s’est installé à Bangor. Cette ville est située quelque part dans l’état du Maine aux États Unis d’Amérique.
Une paire d’années déjà qu’il y a découvert une célébration typiquement anglo-saxonne.
Une journée d'action de grâce fêtée tous les quatrièmes jeudis du mois de novembre, pour remercier Dieu de la récolte et de toutes les bonnes choses qui ont pu arriver dans l'année.
Nommée Thanksgiving.
L'origine de cette fête fédérale remonte à 1621, alors que les Pilgrims (colons britanniques) récoltaient leur première moisson.

Lors d’une nuit, forte agitée, Fabrice eu une révélation et se souvint que lorsqu’il résidait encore en France, la volaille d’exception de sa région étaient reine.
Le fameux et célèbre chapon de Bresse qui est mis en avant durant la période de Noël.

Il put découvrir qu’Outre-Atlantique, une simple dinde s’y substitua.
Et si ses volailles françaises détrônaient cette dinde ?
Il lui suffirait d’accommoder leur sauce aux canneberges, source indémodable qui se joint à cette appétissante et volumineuse dinde ensuite, pourquoi ne pas l’assaisonner avec leurs épinards américains, si fort en goûts, avec leur chair moelleuse, fondante et persillée des condés de mon coin ?

On pourrait les faire arriver de France, par navire jusqu’aux côtes américaines.
 
Dernière édition:
Merci, c’est très gentil.

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avec les mots suivants, disons pour le 18 décembre :
- Epinard
- Source
- Substituer
- Navire
- Recul

Enfant, je mangeais des épinards en de rares occasions, sans trop aimer ça.
Mais une référence à Popeye pouvait me faire revoir un peu mon jugement, au moins le temps d'un repas.
J'aimais la campagne, les régions balnéaires fort peu peuplées, la montagne.
Moins la ville.

Mais goûts changèrent, la ville devint très longtemps un environnement familier et presque "un rêve", que j'avais l'impression de vivre éveillé.
Maintenant, la ville me lasse parfois, les forêts me séduisent à nouveau, comme tout endroit susceptible de m'éloigner de la ville.
Pas un retour à l'enfance, évidemment, mais à une partie de mes goûts d'alors.
Ce sont les bois qui m'inspirent le plus de "rêves éveillés".
Comme une sorte de retour aux sources.

La question n'est pas pour moi de changer vie.
Mais concernant les environnements que je recherche et dans d'autres domaines, la hiérarchie de mes priorités est à revoir, je crois.
Comme s'il me fallait tourner certaines pages d'un livre pour découvrir d'autres univers, ou y revenir.
Pas tout envoyer au Diable, mais parfois substituer des endroits à d'autres, et peut-être chercher de nouvelles priorités.
L'écriture d'un livre dont l'action devrait se situer entre un phare marin, un château, et un village de pêcheur devait déjà faire voyager mon esprit autrement, vers d'autres paysages et d'autres rêves.

Sans échapper à la banalité, mes nouveaux rêves de voyages, réels ou imaginaires, sont souvent associés à un navire.
Le navire principal n'invite pas à une épopée en mer : c'est une épave.
Et le temps en a dispersé les vestiges depuis longtemps.
Un rêve brisé et échoué, dont le souvenir n'est plus qu'un élément d'une enquête. Fictive.

Je ne dois surtout pas me détourner de cet univers que je suis en train de construire.
Au point où j'en suis, tout abandonner reviendrait à faire échouer mon personnage principal, un détective, ou peut-être à le faire mourir.
Il faut bien au contraire que je me plonge dans cet univers, presque au sens littéral.
Le résultat de l'enquête, assurément, me conduira à l'une des facettes de ce que je suis.
Une fois l'objectif atteint, mais pas avant, viendra sans doute pour moi le temps d'un nécessaire recul.
 
Je vous propose de repartir sur le thème suivant : À l’approche de Noël
avec les mots suivants, disons pour le 18 décembre :

- Epinard
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  • Substituer
  • Navire
  • Recul





Il décida de prendre du recul.
Il savait que sa vie n'était qu'une bulle.
Il le savait, Noël approchait,
Il aurait les enfants de sa femme.
Dont les visages ne cachaient jamais
Que rien en eux n'aurait pu être lui, ni physique, ni âme.

Un temps, il avait voulu partager avec eux cet amour
Qu'il donnait si facilement chaque jour aux alentours.
Mais avec eux, rien ne se liait. Jamais.
Il faut dire que même leur mère n'était pas nommée Maman.
Il n'avait rien alors pu y substituer, jamais.
Il était pourtant présent, solidement mais solitairement.
Il les avait aidés mais jamais il n'avait été leur source.
Il sentait que ses forces le quittaient au bout de cette course.

Chaque jour, en tant que professeur, il avait plus de cent enfants!
Certains avaient besoin de son regard comme un refuge hors du temps.
Il veillait sur eux en sachant que parfois ils l'appelaient papa le temps d'un instant.
Mais en privé, nulle force ne venait plus de ses petites pousses d'épinards;
Nul espoir pour transmettre, vieillir et partager sa fin de vie sans fards.

Il aimait sa femme, sa petite flamme épousée.
Mais son navire restait figé dans les glaces des enfants
Qu'elle avait apportés d'un mariage intoxiqué.

Il était trop tard pour espérer.
Il continuerait à avancer,
À créer des sourires et lui secrètement pleurer.
Il avait abandonné.
Il préparait simplement sa tombe pour enfin voyager.
Et rêver.

Chaque année Noël se remplissait de ces pensées
Tout en l'éloignant des années partagées avec ses parents.
Qu'il cherchait chaque jour au coin du firmament.
Car désormais Noël était pour lui une part d'emprisonnement.
Il s'agissait de se tenir, d'être patient et de faire semblant.
Car le couperet d'un mot pouvait tomber de leurs jugements!

Il regarderait le trio mère et enfants se reformer
Autour de musiques jouées et de souvenirs évoqués.

Et lui...

Il aurait aimé pouvoir s'en aller et se reposer,

En son doux et vrai rêve d'un tendre Noël.
Et...
Pouvoir enfin exister en tant que petit papa Joël.
 
Merci et bravo à tous pour vos productions, le choix est toujours cornélien.

Un coup de cœur toutefois pour l’écrit de @joeldu18cher auquel je passe donc le relais…

Bonne journée à tous.
 
Mes plus profonds et sincères remerciements pour ce coup de coeur à ces mots empreints de beaucoup de réel enveloppé d'imaginaire, d'un manque sincère et profond.

Thème : Un instant de magie au creux de la nuit

mots : lumière, laine, soleil , évanescence, flamboyaient

date limite: 31 décembre
 
Installé pour boire une bonne bière
Je n'avais pas pris de lumière
À cause du froid dans la plaine
J'ai mis un petit pull en laine
Il profitait d'un bon sommeil
Pendant la nuit, notre soleil !
Sans devenir déliquescent
Je me sentais évanescent
Les petits toutous aboyaient
Alors les étoiles flamboyaient
 
Un instant de magie au creux de la nuit

Cette année-là, mes parents avaient décidé de nous faire découvrir le pays du Père Noël en Laponie, ce qui, malgré notre jeune âge, nous avait paru curieux, vu que Noël était passé depuis deux mois. Profitant de quelques jours de vacances, nous avions débarqué un soir sur un aéroport, et un taxi nous avait conduits sur une route enneigée dans la nuit noire vers les lumières de ce qui ressemblait à un village perdu au milieu de nulle part.

Nous arrivâmes devant ce qui s’avéra être un petit hôtel sur lequel tombait du ciel sombre une sorte de grésil qui crissait sous nos pas jusqu’à l’entrée de l’établissement. Dès le hall, une vague de chaleur nous envahit, et nous pûmes nous débarrasser de nos manteaux et écharpes de laine. Le hall, la grande chambre et la petite salle à manger où nous avons pris notre souper, tout était chichement éclairé, et les boiseries qui constituaient le sol, les murs et le plafond, luisaient et embaumaient l’atmosphère.

Après une nuit de sommeil et un petit déjeuner consistant, nous sortîmes pour la première promenade à la lueur du jour, mais elle était bien blafarde cette lumière, diffusée avec peine par un brouillard épais. Des traîneaux attelés chacun à un renne nous attendaient et nous emmenèrent. Ils avançaient au pas et dans un silence qui aurait paru assourdissant s’il n’y avait eu les tintements de grelots au cou de nos rennes et les murmures de quelques conversations. Nous suivions un chemin enneigé à travers des bois et des plaines que nous devinions plus que nous ne les voyions. Nous fîmes une halte pour le déjeuner dans une cabane perdue au milieu d’arbres, entourée d’une foule fantomatique de rennes qui paissaient silencieusement tout autour, et malgré cette évanescence, nous pouvions sentir qu’ils étaient des milliers. Seuls certains d’entre eux s’approchèrent suffisamment pour avancer leur mufle vers les friandises que nous leur tendions avec crainte.

Nous nous emmitouflâmes de nouveau sous les couvertures dans nos traîneaux pour le retour, et à mesure que nous avancions, le brouillard paraissait relâcher la bulle dans laquelle il nous avait enfermés depuis le matin, laissant apparaître progressivement le paysage alentour, le hameau vers lequel nous nous dirigions, et, bas dans le ciel, le disque blanc du soleil prêt à se coucher. Parmi nos guides également, la disparition des derniers lambeaux de brume parut les libérer d’un étau et déclencha des cris de joie, des rires et des chants, que j’écoutais en souriant, sans en comprendre toutefois ni la signification, évidemment, ni la raison.

Le crépuscule laissa place à un ciel bleu profond sur lequel les étoiles les plus lumineuses commençaient à poindre.

Une fois arrivés à l’hôtel, on nous fit dîner alors qu’il était encore tôt puis nos parents nous firent passer dans la chambre pour nous habiller encore plus chaudement ; leur fébrilité nous étonnait et nous inquiétait un peu et nous nous demandions si nous devions déjà retourner chez nous, mais ils éludaient toutes nos questions. Quand nous fûmes prêts, nous les suivîmes dehors en chahutant un peu entre nous et en échangeant quelques tirs de boules de neige. Soudain nous prîmes conscience que nos parents restaient plantés à quelques pas, de même qu’une petite foule de personnes. Nous regardâmes ce qu’ils fixaient tous au-dessus des toits du village, et là nous vîmes ce spectacle inoubliable de vagues de lumière multicolores qui flamboyaient dans le ciel. L’aurore boréale dura ce qui me sembla être près d’une heure, dans un silence religieux émaillé de rares murmures ou exclamations.

Le spectacle nous laissa ému, nos parents nous avaient préparé cette surprise bien aléatoire, qui avait réussi au-delà de leurs attentes : nous sûmes plus tard que le chatoiement que nous avions vu était exceptionnel par la palette étendue de ses couleurs. Sans parler des autres nuits de ce séjour, où le ciel resta désespérément couvert, j’ai vu depuis d’autres aurores boréales certes spectaculaires dans leurs tons verdâtres, mais j’espère à chaque fois y retrouver, comme dans mon enfance, les autres couleurs de l’arc-en-ciel.
 
Merci Gerapp38 pour cet instant de rêve polaire ! trop beau pour être vrai, et pourtant on y croit !
 
Vous n'avez pas entendu les clochettes du traineau, une de ces dernières nuits?:oops: