Kelle musik écoutez vous donc ? 3.0

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Mon dernier achat... coup de coeur du we....:up:

The John Butler Trio.

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teo a dit:
Toujours pas gouté depuis le temps que tout le monde en parle :D
Tu peux te laisser tenter.... moi j'ai eu des doutes quand on m'a fait écouter. Dans la mouvance Ben Harper, Jack Johnson etc....
Et puis finalement, vraiment bien..... là j'arrête un peu de l'écouter sinon je vais me lasser trop vite.... :D
 
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Réactions: macarel
Hobbes Ze Tiger a dit:
Tu peux te laisser tenter.... moi j'ai eu des doutes quand on m'a fait écouter. Dans la mouvance Ben Harper, Jack Johnson etc....
Et puis finalement, vraiment bien..... là j'arrête un peu de l'écouter sinon je vais me lasser trop vite.... :D
C'est marrant, j'aime bien cette "mouvence" comme tu dis, Harper pour le fun(k) Johnson pour sa guitare acoustique et Butler pour son influence blues/rock.
Alors pour ma liste, vous en avez d'autres dans cette "mouvence"?:D :D
(Si je vous enme.. avec mes questions, dites le hein:hein: ):D
Pour le moment j'écoute Sugarbabes "Angels with dirty faces" Avant ça c'était Sonny Landreth "Slide Guitar Blues":love:

EDT là je vire sur Lynyrd Skynyrd "Endangered Species"
 
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Réactions: Hobbes Ze Tiger
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Virevoltant entre dark folk et folk apocalyptique (apofolk pour les intimes), cet opus est un voyage dans le temps aussi bien que dans le cœur. L’introduction à la guitare sèche fait figure de signal du départ pour une heure d’émotion pure, sans ajout ni conservateur. Car la musique (encore que ce mot soit restrictif lorsqu’il s’agit d’aborder la description d’une telle débauche de sensations, de visions, d’impressions fugitives et pourtant si profondes) de C93 ne passe pas par les oreilles, qui s’attachent aux mélodies ou aux rythmiques; ni même par l’encéphale, dont les neurones analysent la complexité des compositions et la technique des musiciens. Non, rien de tout cela. Cette musique s’adresse directement à l’âme, sans passer par ces intermédiaires intellectualisants.
En effet, il n’y a aucune complexité dans l’instrumentation et la structure d’une chanson de C93 : une guitare acoustique, rejointe de-ci de-là par une flûte, une harpe ou un violoncelle vagabonds, en pave l’intégralité avec un seul et même motif, mélancolique jusqu’aux larmes… Emergeant de ces accords tantôt élégiaques tantôt veloutés, le timbre hybride de David Tibet interprète ses textes énigmatiques, et son chant à demi parlé se charge alors d’une telle intensité que l’on se demande qui du génie ou de la folie dirige les lèvres inspirées du personnage.

De la dark folk précédemment décrite et illustrée à merveille par « The Sadness Song » ou encore « Mary waits in Silence », se détachent deux titres résolument apocalyptiques, sur le fond et la forme. « All the Stars are Dead Now », cristallisation parfaite de l’effroi, est le manifeste du talent incomparable d’interprétation de Tibet, dont la voix d’abord calme atteint en neuf minutes des sommets de démence alors qu’il annonce la chute des grandes cités humaines et de ceux qui les peuplent. Derrière son chant prophétique ne se cachent qu’un seul riff, une flûte intérimaire et des distorsions vocales touchant à l’incantation, mais chaque mot transperce l’âme avec le tranchant d’une lame, et les menaçant « Dead », récurrents dans l’œuvre de C93, se muent en autant de coups de grâce. Ses accords orientaux s’emparent de nos sens afin de les abandonner, errant, dans les hautes sphères caractéristiques de l’hypnose. Là encore, c’est le timbre de Tibet qui nous donne l’illusion d’être en vie, et la certitude de l’agonie.

Je pourrais vous parler de cet album en termes dithyrambiques pendant encore des heures sans en déflorer le fond, car s’il y a quelque chose de fondamental à en dire, c’est qu’il représente avant tout une expérience intime et bouleversante. Vous l’ignorez, et pourtant dans votre souvenir se trouve une place où C93 existe dans avoir besoin d’être connu ni écouté. C’est à cela que l’on reconnaît la perfection: à sa faculté de préexister dans les âmes sous forme d’un Idéal.

http://fp.nightfall.fr/index_528_current-93-thunder.html
 
L'après-midi à écouter sur Sigur Ros, je me demande si je ne vais pas virer dépressif...:heu: :mouais:
 
Ca fait deux/trois jours que j'ai ressorti ça:

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et ça:

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et j'avoue que ça fait du bien. Un son de guitare tranchant, une voix mythique (sisi), une section rythmique qui taille ses figures dans le roc (rock), une lourdeur à faire frémir les grands-mères et à cristalliser les jeunes filles à peine pubères. Le brûlot que constitue le premier opus du groupe reste un grand moment de jouissive célébration animale. Des riffs qui lacèrent, des rythmes qui rebondissent à travers les champs quand, les portes-fenêtres grand ouvertes, on tente de faire profiter le voisinage de nos délices sautillants, les cris de David Lee Roth qui emportent nos dernières représentations de la civilisation qu'avaient rêvée nos grands-parents...

aaaaaaaaaAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH!!!!!

:love: :D
 
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Réactions: gKatarn
Achetez le, et venez au concert du 30 Avril prochain à la fleche d'or à Paris !!!!
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Réactions: gKatarn
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Prenez la crème des musiciens de la scène dark folk britannique, à savoir David Tibet et Michael Cashmore (Current 93), Douglas Pierce (Death in June), Rose Mc Dowell (Sorrow), mélangez le tout avec une bonne louche de mélancolie, un zeste de noirceur, glissez dans la platine et dégustez sans modération. ‘Beauty reaps the blood of solitude’ pourrait carrément représenter une compilation des groupes sus-mentionnés ; après une terrifiante introduction qui a tout de la B.O de film d’horreur s’ensuit une collection de pièces dark folk tristes et profondes à l’impeccable beauté, écrites pour guitares sèches, violons, avec une touche de clavier et quelques percussions. Tout concorde vers l’impression que chacun des artistes a sélectionné le meilleur de son répertoire pour l’inclure dans le projet Nature and organisation. L’auditeur émerveillé entend ainsi défiler un morceau interprété par Rose McDowell (par ailleurs très active aux chœurs sur les autres), un autre par Douglas Pierce et une série par David Tibet, avec au milieu une pause instrumentale plus grinçante et oppressante avant de retrouver la mélancolie dark folk. Avec tant d’ingrédients de choix, la sauce ne pouvait que prendre et cet album s’annonce comme rien de moins qu’un pur chef-d’œuvre…’As I descended with the dogs blood rising, then I ascended to the thunder perfect mind’…à méditer.

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=3566
 
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