Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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Chang a dit:
Une pettie liste des disquaires en ligne :

- www.bleep.com
du mp3 192 a 320, parfois du FLAC, tres interessant niveau tarif puisau'un album vous reviendra a 10$.
...

Notons que Bleep expose clairement que ses MP3 n'ont pas de DRM. Ils considèrent que les gens qui achètent sur leur site ne doivent pas être tenus pour des criminels en puissance par défaut ... Rien que pour cela, ils ont mérité ma sympathie et l'emplette subséquente de "In A Space, Outta Sound" de Nightmares On Wax.
L'album a l'air plutôt sympathique, lui aussi.

Comme diraient les Satellites, ce qu'il nous faut, après tout, c'est du groove et des souris ;)
 
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Le dernier Luke Vibert aka Kerrier District, sortit sur Rephlex (label qui a sortit Chosen Lords dont on a parle plus haut) ... acid disco toussa, ke du bon, dommage que ce soit un poil court ...

Aciiiiiiiiiiid !!!!! ( c )
 
Chang a dit:
Une pettie liste des disquaires en ligne :

- www.bleep.com
du mp3 192 a 320, parfois du FLAC, tres interessant niveau tarif puisau'un album vous reviendra a 10$.

- www.beatport.com
c ZE disquaire en ligne de la musique electronique. Un catalogue monstrueux avec de bons labels (poker flat, bpitch control, minus, ...) de la drum n bass a la mininmale en passant par la techno sous toutes ses formes. Tres cher pour des albums entiers, ca peut monter jusqu'a 20$ ce qui est ridicule.

- www.kompakt-mp3.net
le site du lable allemand Kompakt. Que de la minimale mais du bon, du beau et du frais, pour pas reuch, si si c'est possib' !!

- http://www.detroitdigitalvinyl.com/
les labels de Detroit se sont mis il y a quelques mois au mp3s. Il faut bien s'adapter. Du neuf, du vieux, du bon, du mou, du payant et du bon gratos ...

- http://www.westendrecords.com/
LE label West End qui met son catalogue en ligne, pour les amateurs de disco et house, il y a du tres tres bon la dedans.

- http://www.tonality.ca/
Site canadien interessant dans le fait qu'il vend aussi des ebooks et des audio books. Pas encore teste.

- http://213.238.35.181/ --- Playwordandsound
Catalogue sympa, prix corrects et interfaces pas trop mechante. Surtout de la minimale, mais pas mal d'autres styles.

Voila, deja avec ca, y'a du choix. Malheureusement ce genre de site n'existe pas pour tous les styles. J'avais cependant trouve un site du genre il y a un an environ, avec du funk, du rock, du hip hop, mais un probleme de disque dur m'a fait perdre l'url et je n'ai jamais pu le retrouver.

:zen:


Merci beaucu!
 
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Réactions: WebOliver
Si cette nouvelle version de KM a perdu en vigueur, elle a certainement gagné en qualité. :up: ;)
Merci bien, et sans honteuse flagornerie, à Amok pour son post sur les Stones mais aussi au -pfdls- pour cette info. Je l'avais dans mes signets depus un moment, mais ça m'a permis d'y retourner. ;) :D


Quelle musique donc? Même si j'ai un peu de mal à sortir de ça :love: j'écoute quelques petites B.O., bienheureuses musiques qui accompagnent nos films favoris. Si un mauvais film ne peut pas être rattrapé avec une bande-son du tonnerre, un bon film possède nécessairement une musique à son niveau.
On connait tous les musiques des films de Tarantino... j'ai une petite préférence pour celle-ci :

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Certaines B.O. font le film. Sans elles, plus rien. Je pense forcément à ça :

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"We're on a mission from god." :D

Et puis d'autres, plus discrètes, mais aussi puissantes si on y prête un peu d'attention. Celle-là, je l'ai ressorti hier après avoir vu une pub dans un arrêt de bus. Vous l'avez vu aussi, la pub. Le film peut-être pas. La BO non plus. Mais ça vaut le coup.

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M'étant fait chouraver mon iPod Mini Vert, j'ai ressorti le Shuffle de sa boîte à poussière et l'ai mis à jour.
Du coup, c'est aléatoire :
- Biosphere : Geir Jenssen excelle à alterner un ambiant très introspectif avec un ambiant naturaliste (ça ressemble à un fjord, par moment, je trouve)
- Scanner est toujours aussi flippant
- Thievery Corporation et Tosca proposent leur groove easy-listening avec délicatesse, parfait pour se requinquer lorsqu'un réseau vous résiste absolument
- Bill Evans est sublime pour l'éternité (au moins) avec "Here's That Rainy Day" et "A Time For Love" ("Alone") : pour qui ne sait pas ce que élégance et classe veulent dire ...
- Buscemi pour se ravigoter un brin, parfait pour filer entre les grosses gouttes de ce midi très parisien
- Histoire de se rappeler que femme et enfants ne sont pas encore rentrés "Love Remembered" de Wojciech Kilar, musique du fantastique "Dracula" de Coppola
- Avec OUI-OUI, "Serrons nous les coudes" dans "Ma maison", pour ne plus penser que "Mon patron est formidable" et que je ne suis pas encore en vacances mais dans "La Ville"
- Le temps d'un café, c'est "Take 5" de Thomas Fehlmann : groovy, électronique, tout comme j'aime
- Surtout, éviter de prendre de "Wrong decisions", comme le dit Alan Vega (avec Martin Rev, dans Suicide), morceau angoissé à la ryhtmique démoniaque : du groove encore et toujours, avec un goût de terre et de cendre pour "Misery Train" (cf. les paroles).
- Allez, je vais arrêter, après une sourate de "Qu'ran" de Eno & Byrne et l'un des standards les plus beaux (à mes oreilles) joué par ze guitariste : "Minor Swing" par Django R. Beau à en pleurer, que j'vous dis.
 
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Réactions: naas
Ouh la ! J'allais oublier, pour les anciens qui connaissent encore : "Shadazz" de Suicide (encore). F*ck ! C'est trop bien : de la pop avec un soupçon d'anxiolytique ...
 
En écoute aujourd'hui:
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Ce n'est pas le disque du siècle mais cela se laisse écouter agréablement.
Le disque commence fort avec la chanson Roscoe mais s'essouffle peu à peu.

Finalement un bon disque pop/folk. :)
 
fleetwood.jpg


En 1967, 3 membres du groupe britanique 'Bluesbreakers' de John Mayall forment 'Peter's Green Fleetwood Mac' : John McVie (bassiste), Mick Fleetwood (batteur) et Peter Green (chanteur et guitariste de qualité qui a remplacé Eric Clapton au sein des Bluesbreakers), bientôt rejoints par le guitariste Jeremy Spencer. Composant un blues-rock à l'opposé des groupes anglais du moment (Jeff Beck, Yardbirds et Led zeppelin, par exemple) leurs albums contiennent des morceaux originaux (tel le 'Black Magic Woman' qui sera ensuite repris par Carlos Santana) et des reprises de standards du blues.

1969 voit l'arrivée de Danny Kirwan et le groupe s'organise autour de la structure composée des trois guitaristes. Sous l'influence de substances clairement hallucinogènes, leur tournée américaine est une débauche de sons, d'improvisations de blues-rock et laisse dans le souvenir de ceux y ayant assisté une impression extraordinaire de maturité teintée de chant du cygne. Impression qui ne tarde pas à se confirmer puisque c'est à cette époque que Peter Green quitte le groupe pour finir peu de temps après en hôpital psychiatrique, le cerveau rongé par la came.

Privé de leader (Green, en plus de chanter composait la majorité des morceaux), le groupe renommé 'Fleetwood mac' est alors rejoint par la chanteuse Christine McVie, épouse du bassiste (et également ex-chanteuse de Chicken Shack, bande presque confidentielle de bluesmen). Mais l'hémoragie se poursuit : Jeremy Spencer, complètement aware rejoint une secte en 1971 et Danny Kirwan, alcoolique, part en 1972. Privé de ses guitaristes, le groupe semble bel et bien enterré.

C'est compter sans l'acharnement de Mick Fleetwood, qui part s'installer aux Etats-Unis. La rencontre avec Lindsey Buckhingam (guitariste et chanteur) et Stevie Nicks (chanteuse) va totalement modifier la donne et lancer un nouveau Fleetwood mac, orienté pop-rock et qui dès le premier album (éponyme, 1975) rencontre le succès. Mais c'est véritablement avec Rumours (1977), vendu à plus de 25 millions d'exemplaires que le groupe rentre dans la cour des grands.

Deux ans plus tard, la bombe Tusk (album présenté ici) est dans les bacs. Aboutissement sublime de la nouvelle formation, les compositions se suivent sans se ressembler dans cet album fleuve (20 titres) que les suivants n'arriveront pas à égaler, malgré quelques réussites (Tango In The Night, 1987).

La voix féline de Stevie Nicks, envoutante dans des balades comme "Sara" ou "Storms", se heurte à celle de christine McVie, quasi masculine et à celle de Buckhingam. Des guitares sèches griffent des sons électriques sortis d'on ne sait où et les accords de Mick Fleetwood sont à nul autre pareils. Réussite totale, Tusk fut, si mes renseignements sont exacts, le premier album commercialisé à être entièrement enregistré en digital. Le son est absolument parfait et le moindre pincement de cordes est percu dans sa splendeur. Dommage que la version CD ne rende pas hommage à la pochette du 33 tours d'origine, coffret luxueux gauffré contenant lui-même 2 pochettes dans lesquelles se glissent 2 sous-pochettes de carton rigide !
 
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Réactions: Ed_the_Head
Même en musique il a bon gout, cet enfoiré !!!:D

Y a un chouette morceau de l'époque green, pour ceux qui aiment la gratte, c'est Oh well..

Tchuss..
 
fig. 5 a dit:
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Album : The Trials of Van Occupanther

Artiste / Groupe : Midlake

Origine : Denton, Texas

Label : Bella Union

Date de parution : 6 juin 2006

Pochette : un bon répulsif - le personnage de gauche est censé représenter le "Van Occupanther" du titre de l'album et un titre lui est consacré

Je fais le Pitch : Passé le cap d'une pochette un peu/beaucoup/passionément/à la folie à gerber, on découvre une petite douzaine de titres de folk-rock - Roscoe et Young Bride en particulier constituent de vraies petites perles - alors que leur premier album était assez "électro". Ce deuxième album des Texans - une nouvelle preuve de la vivacité de la scène texane - est très rafraîchissant, très champêtre (cf. la pochette). Une voix qui rappelle en certains instants Thom Yorke, des compositions proches de Radiohaead ("Branches"), des Flaming Lips et Grandady, la grosse caisse de Young Bride) ... Sans aucun doute, un des disques du moment

Voir/écouter : la vidéo de Young Bride


richarddeux a dit:
En écoute aujourd'hui:
000219.jpg


Ce n'est pas le disque du siècle mais cela se laisse écouter agréablement.
Le disque commence fort avec la chanson Roscoe mais s'essouffle peu à peu.

Finalement un bon disque pop/folk. :)



:siffle: :D
 
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Réactions: naas
Ed_the_Head a dit:
Certaines B.O. font le film. Sans elles, plus rien. Je pense forcément à ça :

blues_brothers.jpg
"We're on a mission from god." :D

"Sans elles, plus rien"... Hum, pas tout à fait d'accord ! OK, les "Blues Brothers" n'est pas LE film du siècle dernier, mais c'est un moment de franche rigolade et de deuxième degré poussé à l'extrème ;), servi par deux acteurs dont on a vraiment l'impression qu'ils SONT les blues brothers ! Et quel casting ! Ils sont tous là ! :D

Donc dans ce cas je dirais plutôt que "certains films sont indissociables de leur musique". Et la version sans fin de "Sweet Home Chicago" (entre autres, TOUT est super dans cette BO) est, avouons le -en tout cas, moi je l'avoue :D- assez formidable !

Tiens, en parlant de film : j'espère que vous avez vu "BARAKA", de Ron Fricke (le réalisateur du deuxième volet de la trilogie "KATSI")...
 
Tu as raison. Des types qui roulent la nuit avec leurs paires de Ray-ban. Mythique. :D

Tiens, en passant, quelqu'un aurait la date d'enregistrement de cet album (N'est-ce pas Sonnyboy :siffle:) ? Je ne trouve pas.

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Edit : 5 octobre 1951... Pfiou, c'est pas tout jeune.
 
Je les ai tous vu...

La baraka, le coup d'sirrocco, le grand pardon...

Enorme...:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D:D
 
leotard.jpg



Tu sais, cela a commencé il y a longtemps; il y a des mots de cette chanson qui ont 25 ans, il y avait la guerre, ca je le sais.
La Corée, l'Indochine, l'Algérie, le Viet-Nam, ca je ne sais pas. Et puis, il y avait des guerres civiles, aussi, un peu partout. Et j'étais mal marié. On ne sait jamais à qui la faute. C'est comme la guerre. Et puis la mort aussi; et il y avait cet écrivain que j'aimais, Jean-René Huguenin, qui venait de mourir, ou qui allait mourir, ou qui était mort, tout simplement. Il avait écrit dans son journal: "je ne dirais jamais plus : je t'aime", ou quelque chose comme ca. Ce sont les derniers mots de la chanson, n'est-ce pas ? Les premiers, c'est que j'avais lu dans un journal que le restaurant "Maxim's" avait ouvert une succursalle, comme on dit, à Pékin, en Chine. Mais c'était un jour aussi où il y avait eu plusieurs centaines de morts au Liban, je crois; oui, c'était après le Viet-Nam.

J'étais assez grand et fort pour la guerre. J'étais invulnérable, parce que j'étais né sous les bombes, et je n'avais jamais de chagrin, parce que je lisais toujours beaucoup de livres. Mais mon corps, mon coeur n'étaient pas conformes, et je n'ai pas été admis au 2eme régiment Etranger de parachutistes.

Je ne serais jamais officier. J'oubliais la guerre. Pourtant, elle était partout, avec de plus en plus d'horreur et de moins en moins de gloire. Mais tu sais, à Paris, rien de tout cela n'a jamais empêché personne de baiser, ou, du moins, d'y penser. Et moi, c'est vrai, j'aurais drôlement bien voulu être le fiancé d'une jeune garde rouge; on en voyait plein, en photo, sur les magazines. Et là, je n'étais pas marié; je désirais toutes les femmes. Et j'ai cru aimer.

Tu sais, la victoire et la défaite, c'est pareil: ca se traduit par des larmes. A l'amour comme à la guerre.
On efface finalement ces larmes; il ne reste que l'ombre de la douleur, mais on y voit avec certitude que la guerre vous a trompée, que l'amour était menteur, comme l'odeur de la poudre, et qu'on a aimé jusqu'au bruit des armes. Alors cette douleur, dont la trace était vaine, on est tenté d'y voir le seul bonheur qui reste : au moins, on a pleuré.

Si au moins on pouvait retrouver cette souffrance, et s'arracher le coeur comme on dégraffe une grenade, comme avant, avec les mêmes océans solitaires tout autour, comme avant. On va bien sur les tombes, comme si on voulait se réchauffer avec des cendres.

Et un jour on est ivre, on chante, dans les bars, pour boire d'avantage. Mais...

On n'a plus la même force. Tout mêne à la mort. On se débarrasse en faisant le malin avec sa vie, on est orgueilleux, on a découvert les voluptés de l'aviation civile, et mes quatre-vingt quinze kilos n'ont rien perdu de leur allure guerrière, mais on se jure que l'on se contente de mourir.
Tu sais, il faut le miracle que je t'ai rencontrée, pour finir par faire une chanson de tout ca.

P. Léotard. A propos de "A l'amour comme à la guerre".
 
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Réactions: Galatée
sonnyboy a dit:
Je les ai tous vu...

La baraka, le coup d'sirrocco, le grand pardon...

Enorme..
Tu me navres à un point dont tu n'as pas idée ! ©Doquéville. :D

Ed_the_Head a dit:
Tu as raison. Des types qui roulent la nuit avec leurs paires de Ray-ban. Mythique. :D

Cela n'a rien de mythique : SonnyBoy et moi-même avons la même manie. ;)
 
Amok a dit:
Tu me navres à un point dont tu n'as pas idée ! ©Doquéville. :D



Cela n'a rien de mythique : SonnyBoy et moi-même avons la même manie. ;)

Ma foi, c'est exact...
 
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Réactions: alèm
sonnyboy a dit:
Ma foi, c'est exact...

Les Blues Brothers, à côté, c'est de la rigolade pour campeurs. Le passage de la frontière italienne se fait aux accords de feu Lee Hooker et c'est d'un oeil oxydé que nos deux compères vont ensuite, l'air las mais impérial (quand même), observer les bikinis sur les plages transalpines. Qui n'a jamais vu ce spectacle ne peut pas parler stars.
 
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Réactions: alèm