Petite soirée entre ami-es samedi dernier, pour fêter le
lễ tết nguyên đán, le nouvel an vietnamien
Excellente soirée.
Et découverte que nous avions un album fétiche en commun :
Bis ans Ende der Welt (Original Filmmusik), la BO du film de Wim Wenders.
Until the end of the world, en anglais et
Jusqu'au bout du monde en français.
Je l'ai acheté à Genève à la sortie du film, c'était la version allemande (CHuisse oblige), sans le morceau de U2 (
Until the end of the world) et le
Move with me de Neney Cherry dans une version alternative à la version single (quasi sans vocals, j'étais super frustré avant de trouver la version sur un de ses albums).
Ce film - difficile à trouver depuis - a été un choc pour moi à l'époque.
1990 qui se projette en 1999. Wenders demande à des pointures de créer un titre de ce qu'ils imaginent créer dans 10 ans, pour le millénaire.
Je passe sur le film. À part qu'il y a ce bout du monde, cette Australie si lointaine. En 1992, je pars là-bas, avec une demi-douzaine de cassettes. Découverte. Voyage. Walkman sur les oreilles. Elles sont encore à la cave. Mais cet album
il est immense, comme ce continent.
Tout les morceaux sont toujours aussi bons, 20 après. Y'a juste toujours U2 qui me gave, mais leur titre est encore pas trop mal. C'est juste la voix de Bono en fait qui me crispe
Des ambiances, des idées qui se balladent et reviennent. Des flashs d'images, de sons, des pixels, des idées de voitures qui sont guidées par satellite, entre capitales et petites routes de montagnes, des sensations de poussière sur un sol rouge, des ambiances de paysages urbains
Et un son plus rock-folk qu'électronique. Un goût de bourbon dans la bouche.
Julee Cruise (reprise d'un titre d'Elvis Presley), Neney Cherry, Lou Reed, Can, REM, Elvis Costello, Nick Cave, Patty et Fred Smith, Depeche Mode Jane Siberry et k. d. lang, T-Bone Burnett, Crime & The City Solution (mon préféré je crois, avec NC), Daniel Lanois et Graeme Revell pour les thèmes.
Neney Cherry, là, c'est le contre-point, électronique, c'est du trip hop, du Massive Attack, tout en travelling glissant avec grâce à travers une soirée, une voie rapide, des néons filés, des parkings souterrains ou des aires d'autoroute, les allées des métros du monde). Sublime voix semi-rap, semi chant.
Move with me. Le texte est superbe, le refrain, si beau, si fort (So move with me
I'm strong enough to be weak in your arms / Move with me I'm strong enough to be real in your arms).
Into a world I plunge thru my headphones, escape into the streetlight
I begin to believe in destiny when my surroundings in rhythm with me
I'm just a grain of sand walking in a sea of people
I look around me and my name is just someone
For a moment in time I belong
Where my heart beats the fear is gone like destiny
So move with me I'm strong enough to be weak in your arms
Move with me I'm strong enough to be real in your arms
Whispering as I was driving quietly the car was rolling like a bullet
I was feeling the speed moving me faster.
Addicted to the rhythm on my ghetto blaster
That's me supposing that the clarity of thought
Is clear enough to think it's real enough to touch
The wind on me got me tripping can I keep you next to me
Till the end of the world
So move with me I'm strong enough to be weak in your arms
Move with me I'm strong enough to be real in your arms
So move with me I'm strong enough to be weak in your arms
Move with me I'm strong enough to be real in your arms
Like the joker on the pile never coming or going
The colour of my true cards was showing
Keeping in touch with an idea that I been growing
Trust trust I must trust with my head on my chest
I rest with the rest of the restless
So move with me I'm strong enough to be weak in your arms
Move with me I'm strong enough to be real in your arms
[YOUTUBE]EzbQSjn5tZ8[/YOUTUBE]
L'an 2000 est loin. Loin de ce qu'on avait pu imaginer. Mais ce son est là. Tant pis pour nos rêves.
Nous rêverons cette nuit.