Le labo de PVPBP

Un petit crépuscule londonien ?

ergu-albums-photos-image22385-dscf4342.jpg
 
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Réactions: albert-r
C'est un sépia volontaire ? Un peu trop jaune à mon goût...
 
Chépa, peut-être un peu trop tronqué en bas...
 
A propos d'une des innombrables photos postées quasi quotidiennement par lmmm dans les "cimaises" celle ci est une de celles qui me semblent très clairement ne pas y avoir sa place.
Pour commencer, le noir et blanc me semble très terne et ne met pas vraiment en valeur le sujet. La lumière très directe et frontale ne donne aucun relief de même que le prise de vue strictement frontale sans aucune profondeur de champs.
Bref une image terne et plate qui ne rend absolument pas l'émotion de joie qu'on sent dans le visage de l'enfant.
Pour finir, j'ai l'impression que lmmm n'a pas vraiment compris la différence entre le fil précédent et les "cimaises".
 
ergu, ce que j'aime bien dans ta photo c'est que je ne comprends pas ce que je vois. Y a de la matière, de la profondeur, ça peut être un paysage SF ou une machine...

Le seul truc qui me gène c'est le format vertical.
 
Le seul truc qui me gène c'est le format vertical.

A la base, c'est une maquette d'un petit bout de Londres - c'est très en enfilade - le format vertical était le seul que j'ai trouvé qui me donne les éléments que je voulais à l'image tout en gardant l'élément de mystère (qu'est-ce que c'est ? Merci pour ta remarque, au fait, c'est exactement l'effet que je cherchais)
 
Bref une image terne et plate qui ne rend absolument pas l'émotion de joie qu'on sent dans le visage de l'enfant.

Comme quoi, tout est subjectif !

Je t'aime bien jp, mais là, tu es injuste avec immm ... il respecte les prescriptions du fil, il poste des photos diverses et variées tant dans le choix des sujets que dans la qualité ressentie et en plus, j'aime bien ce qu'il fait (mais, c'est bien entendu personnel !).

Au lieu de l'attaquer publiquement, il y avait la solution des MP pour en débattre !

Chacun poste ce qu'il juge être ses plus belles photos ... et j'avoue parfois préférer la diversité à une suite d'images au sujet et à l'exposition parfaitement léchés et au top, mais qui, à la fin, ressemblent plus à un catalogue de vacances de luxe du style : ok ! les premières photos te font rêver, mais tu anticipes bien vite sur ce que vont être les autres !

Ceci dit, sans aucune animosité aucune, bien entendu !;)
 
Au lieu de l'attaquer publiquement, il y avait la solution des MP pour en débattre
Ce n'est pas une attaque, c'est une critique. Argumentée qui plus est.
Il me semblait justement qu'un des rôles du labo etait de pouvoir commenter et critiquer les photos soumisse aux "cimaises":

Comme son titre l'indique (bis), vous pouvez citer ici une image postée sur Les cimaises afin de donner votre sentiment, de laisser votre commentaire. Nous affranchissons ainsi Les cimaises de toute nuisance verbale qui gêne la visite et cela vous oblige à une petite gymnastique dans l'environnement de vBulletin, histoire de mûrir votre réponse.

Je ne comprendrais décidément jamais qu'il soit insupportable et considéré comme une attaque le fait de recevoir des commentaires négatifs sur quelque chose qu'on soumet au regard des autres surtout quand ce commentaire est argumenté.
:zen:
 
Dernière édition:
Je suis assez d'accord avec jp sur le fond, à savoir l'importance de ce que l'on nomme "l'editing". C'est fondamental. C'est aussi très difficile lorsque c'est celui qui a pris la photo qui le fait. En effet, il a énormément de mal à voir la photo comme quelqu'un qui n'a pas assisté à la scène. Or c'est le cas des personnes qui vont la voir.
La solution que j'utilise est le temps. Mais c'est personnel comme technique. Les photos que vous voyez ont généralement plus d'un an.
Marion Poussier indiquait qu'elle mettait les photos retenues sur le mur de sa chambre pour vivre avec. Très vite certaines ne "duraient" pas.

Il y a même des stages uniquement sur ce thème : choisir la bonne image.

:zen:
 
Ce n'est pas une attaque, c'est une critique. Argumentée qui plus est.
Il me semblait justement qu'un des rôles du labo etait de pouvoir commenter et critiquer les photos soumisse aux "cimaises":
Je ne comprendrais décidément jamais qu'il soit insupportable et considéré comme une attaque le fait de recevoir des commentaires négatifs sur quelque chose qu'on soumet au regard des autres.
:zen:

Ce n'est pas insupportable sur le fond, c'est la forme qui est, à mon avis, inadéquate et péremptoire.
Tu ne commentes pas que la photo (ce qui serait légitime dans ce thread), tu laisses entendre que Immm poste "beaucoup et n'importe quoi" et tu mets en doute ses critères de sélection - ceci est une critique à un autre niveau : Immm respecte les prescriptions des cimaises en ce sens qu'il ne poste pas plus que ce qui est permis, et d'autrepart, il est tout-à-fait libre de ses critères de sélection.
La "perfection" est lassante ... et j'aime bien parfois cette touche d'imparfait qui nous fait sentir que chacun est différent dans son appréciation des choses.
Je ne suis pas ici pour "prendre la défense de Immm" - il n'en a pas besoin et le fera lui-même s'il le décide - j'expose simplement mon sentiment quant à tes remarques !:zen:

Et j'ajouterais qu'autant superbes soient toutes tes photos (tu connais mon sentiment à ce sujet !;)) elles en deviennent "froides" à force d'être parfaites !:zen:
 
Le gamin semble s'en taper comme de l'an 40 des critiques... ce que je vois moi, c'est un moment de vie où il partage son bonheur... je n'en demande pas plus pour aimer cette photo. :up:

ergu : J'aime beaucoup aussi.
 
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Réactions: thebiglebowsky
tu laisses entendre que Immm poste "beaucoup et n'importe quoi" et tu mets en doute ses critères de sélection
Ben disons que si on part du principe qu'une cimaise est un dispositif destiné à accrocher une photo (ou un tableau ou autre) dans une galerie, le musée du Louvre ne sera bientôt plus assez grand pour lmmm :D
Ce qui est le plus gênant c'est qu'effectivement il a déjà présenté des photos tout à fait réussies mais beaucoup d'autres qui auraient plus eu leur place ici comme celle qui m'a fait réagir.

Et j'ajouterais qu'autant superbes soient toutes tes photos (tu connais mon sentiment à ce sujet !;)) elles en deviennent "froides" à force d'être parfaites !:zen:
La perfection n'étant pas de ce monde je vais essayer de faire encore mieux :p :D ;)

---------- Nouveau message ajouté à 19h11 ---------- Le message précédent a été envoyé à 19h09 ----------

Le gamin semble s'en taper comme de l'an 40 des critiques... ce que je vois moi, c'est un moment de vie où il partage son bonheur... je n'en demande pas plus pour aimer cette photo. :up:
La question n'est pas de savoir si on aime bien ou pas mais de savoir si la photo a sa place dans les cimaises :zen:
 
La question n'est pas de savoir si on aime bien ou pas mais de savoir si la photo a sa place dans les cimaises :zen:

C'est là tout le problème ... et la quadrature du cercle en même temps : pour celui qui "aime bien", la photo mérite sa place dans les cimaises !

En fait, on n'en sortira jamais !:rateau::love:
 
En guise de confession personnelle : j'ai tendance à distinguer, dans mon expérience des œuvres d'art en général (sans me cantonner donc à la photographie), deux cas de figure : l'expérience qui me touche et l'expérience qui me libère.


  • Par expérience qui me touche, j'entends simplement celle où une œuvre d'art me prend par les sentiments. Et comme les sentiments sont binaires (vont par couples d'opposés, comme l'amour et la haine), parce qu'à leur racine il y a un vécu primaire de plaisir vs déplaisir, l'expérience qui me touche fait que j'aime (bien, un peu, énormément etc.) telle œuvre, ou inversement que je déteste (un peu, beaucoup totalement etc.) telle autre. En y réfléchissant un peu, il est aisé de voir que dans cette expérience qui touche, c'est le sujet qui reçoit l'œuvre qui s'instaure en critère de valeur.

    De ce point de vue, je ne suis pas différent de quiconque : j'ai mes préférences et je vais à ce qui me fait plaisir en me détournant de ce qui me déplaît. Mais j'ai aussi conscience que, si je faisais de ce critère personnel des sentiments la seule valeur dans le domaine esthétique, cela signifierait que je m'enfermerais dans une espèce de tautologie : Moi = Moi. Et que je n'aurais jamais d'autre rapport aux œuvres d'art qu'un consommateur de marchandises qui choisit en fonction de ses goûts tel ou tel produit.

  • Par expérience qui me libère, par contre, j'entends celle qui fait complètement (ou simplement partiellement) craquer aux coutures ma personnalité avec ses routines et son armature de préférences constituées. Qui me désincarcère donc de ce Moi ('haïssable' parce que confiné) et qui réveille des possibilités qui restaient en sommeil. Qui libère en moi la puissance de la liberté, qui me paraît la même chose que l'imagination. Laquelle ne me paraît pas une faculté particulière, mais le libre-jeu de toutes les facultés de l'esprit (sensibilité, mémoire, volonté, pensée...). Quand une œuvre me fait imaginer, c'est qu'elle a réussi à m'appeler au-delà, en-dehors (tout ce qu'on voudra) de cette personnalité constituée que je me trimbale au quotidien et qui suscite en moi l'angoisse du confinement.

    L'œuvre qui me libère - au libre-jeu de l'imagination, donc, elle peut à la limite déplaire à mes sentiments. Ainsi, plein de chefs-d'œuvre de la littérature exercent une telle pression sur mon moi de lecteur qu'ils sont à deux doigts de me déplaire, parce qu'ils mettent mal à l'aise mon désir de confort. Je les abandonnerais - sauf si en moi ils ont commencé de ressusciter la puissance oubliée de la liberté. Voir autrement. Sentir autrement. Vouloir autrement. Penser autrement. Habiter l'ailleurs. Revenir aux origines. Embrasser les contraires. Et, en le faisant, ne plus habiter en imagination mon propre corps. C'est l'appel fondamental à la métamorphose. Je ne suis plus le critère de la valeur, c'est l'œuvre qui est le critère de la valeur, quand bien même personne ne l'aime dans le contexte de l'actualité. Car elle demande un récepteur qui n'existe pas avant elle, mais qui doit se créer en rapport à elle.

☞ je ne veux pas abonder davantage, car j'ai l'écrit étendu pour peu que je m'abandonne à l'inspiration. Les choses ne sont bien entendu pas tranchées au rasoir, c'est évident. Mais dès qu'une œuvre me convoque à la métamorphose, à la liberté, à l'imagination, j'en suis tout de suite averti par les modifications de 'régime' qui s'opèrent en moi. Je sens que je ne vais plus pouvoir me prendre pour le critère subjectif du goût, mais que c'est à une espèce d'aventure, si courte soit-elle, qu'elle m'appelle, parce qu'elle a du souffle, et que ce souffle m'aspire à lui hors de moi. Rêver - peut-être...