Le labo de PVPBP

Ça c'est un caprice. Tu aurais donc le droit de dire que tu n'aimes pas une photo mais on n'a pas le droit de dire qu'on aime pas ta critique ;)
J'aime pas ta critique de sa critique. :o

On oublie trop souvent que pour calculer la profondeur de champs il faut partir de la focale, de l'ouverture et ?
Un iPhone?

:D
 
Je ne cherche à dégoûter personne et je reconnais que la plupart des photos que je critique pour leur sujet sont d'une qualité technique qui m'impressionne.

Je regrette juste l'impression d'avoir déjà vu la photo avant de cliquer sur le lien vers les cimaises, j'aime être surpris, que voulez-vous...

Je prends note cependant que, malgré la séparation des sujets, il n'est toujours pas loisible de simplement dire "je n'aime pas" sans provoquer de lever de bouclier.
OK.
Je ne le copierai pas cent fois, mais je ne le ferais plus, vous pouvez continuer à radoter visuellement tranquille.

Erwan, c'est le ton et l'exagération de ta remarque qui me gène (la neutralité de la modération tout ça…). Même si le coup des maths subjectives m'a bien fait sourire. Tu ne dis pas simplement je n'aime pas, tu jettes un caillou dans la vitrine qu'on avait convenu de mettre en place. Un sujet où tous les styles photographiques peuvent se côtoyer sans que cela pose un problème. Je te le redis, ceux qui participent dans les cimaises le font au gré de leurs production photo — sauf peut-être SirDeck qui laisse ses clichés au frigo un bon moment histoire de les servir bien frappé !

Le manque de surprise que tu recherches vient aussi du manque de participants. Et c'est un peu normal. On ne peut pas demander une sélection rigoureuse d'un côté et se plaindre du manque de diversité de l'autre. Je, tu, nous ne pouvons obliger ceux qui ont déserté les lieux pour se concentrer sur d'autres vitrines du web ou ceux qui se font très rare pour x raisons de venir ici satisfaire notre insatiable besoin d'émerveillement.

Cela dit, ça ne me gène pas du tout que vous vous écharpiez ici. Faut bien un défouloir vu que les boules rouges c'est fini !
 
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Réactions: albert-r
...

...
C'est la même chose. "C'est nul", cela veut dire nécessairement "Je pense que c'est nul", car l'humain ne sait pas faire autre chose que penser (sauf pendant le sommeil profond). Et ce n'est pas en argumentant le plus objectivement qui soit que cela change quoi que ce soit. Cela reste une pensée. Argumenter permet le débat (voir l'article du Wall Street Journal plus haut), et permet de comprendre soi-même pourquoi on trouve ça nul. C'est utile. Mais tout concept provenant d'un humain est une pensée, n'est qu'une pensée.

Bon, ça va trop loin là, les gens vont zapper. Revenons au sujet : On oublie trop souvent que pour calculer la profondeur de champs il faut partir de la focale, de l'ouverture et ?

:p

Ben non c'est très différent. Dire "c'est nul", ce n'est pas se limiter à "penser que c'est nul" et c'est d'ailleurs là où le bât blesse.
Prenons un exemple trivial. Si je dis "ceci est une pipe", j'énonce une vérité, un fait qui ne souffre pas la contestation. C'est l'expression de la vérité dans son sens le plus plat. Le récepteur de cette affirmation ne peut qu'acquiescer "bon bah d'accord ceci est une pipe". Le seul autre choix qu'il a, s'est de s'insurger face à mon affirmation sur un mode nécessairement conflictuel. Si par contre je dis "je pense que ceci est une pipe". Je ménage la possibilité d'une discussion car si le récepteur entend mon sentiment, ma pensée si tu préfère, il n'en est cependant pas prisonnier. Après tout ceci n'est peut-être pas une pipe, c'est peut-être un bout de bois, deux tuyaux assemblés ou que sais-je encore. (Bon tout ça c'est en supposant que je n'ai pas fait de l'anti-Magritte parce que, sinon, on n'est pas sortie de l'auberge... :rateau: :D )

L'argumentation, c'est encore autre chose. Ici, je parle juste de la différence profonde, quasiment ontologique, de signification entre "C'est nul." et "Je pense que c'est nul." . De la différence dans la perception que ces deux locutions engendrent chez leur récepteur.
 
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Réactions: Human-Fly
Si je dis "ceci est une pipe", j'énonce une vérité, un fait qui ne souffre pas la contestation. C'est l'expression de la vérité dans son sens le plus plat.

Non, c'est une perception.
Or la perception est une construction mentale basée essentiellement sur la mémoire. Cependant c'est la représentation la plus fidèle que nous ayons du monde relatif. Pourtant la grosse majorité de notre connaissance est basée sur ce que l'on pourrait appeler du Ouï-dire (la culture quoi).
Croire que quelqu'un peut énoncer une vérité est forcément douloureux. En fait personne ne peut faire une telle chose. Le Tao qui peut être énoncé n'est pas le vrai Tao (ou un truc comme ça)…
Whahhh ! ça va loin la photographie ! On y est. Comme la perception est une construction basée sur la culture alors une photo ne pourra jamais être comparée à la réalité… car personne ne peut y accéder. Mouahahahaha :D:D:D

@ Yvos : Je m'y connais en petites bêtes ! En première année de Psycho, il y avait un prof qui nous disait en gros "la psychologie cognitive, ça se résume à enculer les mouches pour enfoncer des portes ouvertes". Ce n'était pas sa spécialité. Mais en maîtrise de psycho cognitive, je repensais souvent à ce qu'il nous avait dit :D:D:D:D
 
Et l'encul@ge de cox,ca marche aussi ? :mouais:

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☞ Absconse production de macomaniac - par définition indigeste :D

macomaniac revient !

J'ai personnellement trouvé stimulant l'échange de messages suscité par l'intervention d'ergu.

Pour y aller de mon petit couplet 'épistémologique' :D, je dirais qu'une photo m'apparaît toujours comme un 'paysage' dans une 'fenêtre'. Le 'paysage', c'est ce qui est donné à voir, et comme dans l'art photographique ce 'donné à voir' s'emprunte au contexte de l'expérience, une photo communique toujours une puissante impression de 'réalité'. La 'fenêtre', c'est l'angle de vue du photographe matérialisé dans un cadrage, un filtrage etc. - bref, je prends cette notion de 'fenêtre' de manière assez métaphorique (acception 'étendue') sans la limiter aux limites rectangulaires du cadre de la photo.

Quand donc je suis confronté à une photo, je suis confronté à un 'paysage' qui me communique une impression de 'réalité' dans une 'fenêtre' qui est l'angle même du photographe. Or mon propre esprit a son 'angle' propre (pour ne pas dire ses 'angles' multiples) sur le contexte de l'expérience. Je suis donc mis au défi par une photographie de confronter mon 'angle' à la 'fenêtre' du photographe. Car le photographe me demande de regarder le 'paysage' qu'il me montre par sa 'fenêtre', comme si je regardais par-dessus son épaule pour ainsi dire.

Forcément il n'y a pas superposition a priori, mais décalage des 'fenêtres' de vision. Conflit possible, même, relativement à un contexte de l'expérience reconnaissable (le 'paysage') que j'ai l'habitude de cadrer dans une 'fenêtre' personnelle toute différente.

Je conçois que cela puisse susciter des 'sentiments' (tension, désagrément, hostilité etc. si l'écart a priori est essentiel ; attraction, affinité, délectation etc. si la congruence a priori est prépondérante). Enfin, tous les mixtes affectifs imaginables.

Je conçois tout autant que cela puisse engendrer des 'jugements' (c'est 'beau', c'est 'inintéressant' etc.), parce que notre esprit a une tendance invincible a «vouloir la vérité», càd. l'«adéquation» entre 'fenêtre' de l'esprit et 'paysage' de l'expérience - sous peine de rester dans l'état pénible d'incertitude - comme Descartes le reconnaît magnifiquement. Nous avons donc une tendance à 'juger' (en utilisant le verbe 'être', revendication d'identité entre esprit et choses, 'fenêtre' et 'paysage') qui est la noblesse même de l'esprit humain. Malheureusement, ces 'jugements' que nous sommes enclins à porter par amour pour la 'vérité', nous n'avons absolument aucun levier définitif ('critère') qui nous permette d'en être certains - et, pour échapper à l'inquiétude du 'doute', nous dit encore Descartes, nous préférons souvent nous «précipiter» arbitrairement dans des 'jugements' qui ont du moins l'«apparence de la vérité» et qui nous paraissent préférables à l'«absence de la vérité».

Car pour connaître la 'vérité', il faudrait que notre esprit puisse sortir de lui-même et se décaler au-dehors à 90° en position de tiers, de 'voyeur', capable de voir 'tel quel' d'une part le 'paysage' en soi, d'autre part la 'fenêtre' du spectateur en soi, pour les comparer et décider de leur «adéquation». Mais cette revendication d'occuper la position 'tierce' du «3è homme» est imaginaire, car personne ne sort de sa position propre de 'spectateur' en mode 'fenêtre' (j'imagine que c'est là le dénominateur commun de plovemax et de SirDeck).

Étant donné ce pénible état de choses, personnellement j'ai pris une décision tout aussi inconfortable en matière d'art : j'ai décidé de mettre entre parenthèses la question de la 'vérité' qui me taraude, et de renoncer à 'juger'. En me disant que ce que l'art me propose relève d'une dimension qui excède le terrain de la 'vérité' et qui est celui de la 'liberté'. La liberté d'imaginer - activité de l'esprit qui construit des 'fenêtres' de 'paysage' de l'ordre du 'possible', et non pas de l'ordre du 'réel'.

La 'fenêtre' de vision que me propose une photographie, c'est pour moi un défi de la 'liberté' : le défi adressé à mon esprit, qui a de tout autres 'fenêtres', de pouvoir (ou non) 'quitter' ses limites propres pour éventuellement 'entrer' dans la 'fenêtre' de vision d'un autre esprit. Un exercice de l'imagination, qui ne prétend pas gagner la position 'tierce' du «3è homme» en terme de 'vérité', mais qui m'engage dans la 'métamorphose', qui est l'«altération» de moi en-dehors de toute assurance de la 'vérité'.

Il y a des 'fenêtres' photographiques qui 'incitent' directement mon goût de l'aventure imaginaire, d'autres pas spontanément - quoique je me dise qu'un simple effort de 'volonté' de ma part pourrait m'engager dans un travail imaginatif de transport vers la 'fenêtre' de l'autre. Finalement, il y a là peut-être une signature toute personnelle : j'ai toujours eu le goût de l'aventure sur le terrain de l'esprit. S'engager dans la «métamorphose» impliquée par l'abandon de ma 'fenêtre' propre pour accéder à la 'fenêtre' autre - c'est pour moi une 'passion' puissante de la 'liberté', proche de la revendication d'un 'transport extatique', qui me fait accéder non pas à la 'réalité', mais à une sorte de 'sur-réalité'.
 
Dernière édition par un modérateur:
Il y a des 'fenêtres' photographiques qui 'incitent' directement mon goût de l'aventure imaginaire, d'autres pas


là, par exemple, c'est davantage le goût du coup de boule (pas vert :p) que cela incite...subjugué par le regard, Mickmack ne semble pas voir que le front occupe 30% de l'espace...du coup, moi, je ne vois que cela et ça a un effet carrément physique : cela me donne (réellement !) mal au crâne :afraid: -> pourquoi gâcher le sujet avec un tel cadrage (en plus, a posteriori) ?

D'ailleurs, au début, je croyais que c'était une macro :D

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pourquoi gâcher le sujet avec un tel cadrage (en plus, a posteriori) ?
Sans compter que le front est plein de boutons. Quitte à traiter l'image pour avoir un rendu "soft" (j'aime pas mais pourquoi pas) autant aller jusqu’au bout et faire disparaitre ces spots disgracieux.

[YOUTUBE]EYwLP7r8Yg0[/YOUTUBE]
 
Dernière édition:
-> pourquoi gâcher le sujet avec un tel cadrage (en plus, a posteriori) ?

Venant d'Yvos, c'est flatteur. Mis à part le cadrage, c'est bon…
Point de vue : ok (le plonger léger fonctionne bien avec le visage)
PDC : ok (le fond uni et sombre détache bien le visage ; le point est sur l'œil le plus proche)
Exposition : ok (La peau est très lumineuse ce qui gomme le grain de peau)
Colorimétrie : ok (peut être un peu trop bleu pour moi)

Ne pas retoucher les pettouilles de la peau peut être un choix. Cela peut marquer une adolescente fardée, cette période où elles s'apprêtent comme des femmes fatales tout en étant encore des enfants.

Reste le cadrage frontal… Le cadrage carré me semble le plus difficile en particulier s'il est frontal. Il est généralement préférable de commencer par mettre l'œil net sur un point d'or ou un point de tiers dans un cadre rectangulaire en portrait. La plupart des appareils actuels permettent l'affichage d'une grille de tiers qui permet de ne pas oublier la composition la plus simple. Une fois un cadrage classique réalisé, il n'est pas interdit d'explorer (mais on a assuré un cliché).
 
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Réactions: Sly54