L’Euro 2016, décidément eine grosse Katastrophe pour l’Allemagne
Iéna
10 Juillet 2016 à 16h49
Ballon (Adidas) crevé, maillots de l’équipe suisse (Puma) déchirés, les deux finalistes du tournoi habillés par l’américain Nike …, la défaite de la Mannschaft n’est que la partie émergée de l’iceberg de la désillusion allemande !
La défaite en demi-finale sur le score de 2 à 0 de la Mannschaft, championne du monde en titre, n’est que la partie la plus visible de l’humiliation subie par l’Allemagne au cours de cet infernal Euro 2016. S’incliner face à la France sous les yeux réjouis de François Hollande est déjà en soi une belle gifle. Le genre de punition que notre puissant voisin avait pris l’habitude d’infliger à l’équipe de France depuis près d’un demi-siècle lors de chaque compétition internationale. Mais à cette première – bruyante - défaite s’en est ajoutée une autre plus sournoise : la mauvaise prestation des équipementiers allemands au cours de ces semaines stratégiques pour le business du sport.
Il y eut d’abord l’affaire des maillots déchirés de l’équipe suisse lors de son match contre la France (déjà !). Au moins cinq partis en lambeaux, celui du milieu de terrain Granit Xhaka ayant même craqué à deux reprises. « La Suisse doit elle changer de sponsor ? », ironisait la presse nationale le lendemain. En l’occurrence, l’allemand Puma, propriété du groupe Kering, a dû admettre un défaut de fabrication lié à des fils endommagés durant la production.
Ce n’est pas tout. Lors de ce même match dépenaillé, un choc entre notre héros national Antoine Griezmann et le Suisse Valon Behrami, a tout simplement fait crever le ballon, un événement rarissime en compétition internationale, soulignent les bons connaisseurs. Et un mauvais point pour le fournisseur officiel des grands tournois : Adidas.
L’apothéose, si l’on peut dire, eu lieu dimanche soir. Pour la première fois depuis plusieurs décennies, aucun des finalistes de l’Euro ne portait l’emblème de la marque aux trois bandes. Ils étaient habillés par son grand concurrent Nike, alors que depuis 1980, au moins l’une des deux équipes était sponsorisée par le groupe bavarois. Mauvaise pioche cette année. On comprend qu’Angela Merkel ait eu mieux à faire que de courir les stades de France pendant un mois.
©l'Opinion
Iéna
10 Juillet 2016 à 16h49
Ballon (Adidas) crevé, maillots de l’équipe suisse (Puma) déchirés, les deux finalistes du tournoi habillés par l’américain Nike …, la défaite de la Mannschaft n’est que la partie émergée de l’iceberg de la désillusion allemande !
La défaite en demi-finale sur le score de 2 à 0 de la Mannschaft, championne du monde en titre, n’est que la partie la plus visible de l’humiliation subie par l’Allemagne au cours de cet infernal Euro 2016. S’incliner face à la France sous les yeux réjouis de François Hollande est déjà en soi une belle gifle. Le genre de punition que notre puissant voisin avait pris l’habitude d’infliger à l’équipe de France depuis près d’un demi-siècle lors de chaque compétition internationale. Mais à cette première – bruyante - défaite s’en est ajoutée une autre plus sournoise : la mauvaise prestation des équipementiers allemands au cours de ces semaines stratégiques pour le business du sport.
Il y eut d’abord l’affaire des maillots déchirés de l’équipe suisse lors de son match contre la France (déjà !). Au moins cinq partis en lambeaux, celui du milieu de terrain Granit Xhaka ayant même craqué à deux reprises. « La Suisse doit elle changer de sponsor ? », ironisait la presse nationale le lendemain. En l’occurrence, l’allemand Puma, propriété du groupe Kering, a dû admettre un défaut de fabrication lié à des fils endommagés durant la production.
Ce n’est pas tout. Lors de ce même match dépenaillé, un choc entre notre héros national Antoine Griezmann et le Suisse Valon Behrami, a tout simplement fait crever le ballon, un événement rarissime en compétition internationale, soulignent les bons connaisseurs. Et un mauvais point pour le fournisseur officiel des grands tournois : Adidas.
L’apothéose, si l’on peut dire, eu lieu dimanche soir. Pour la première fois depuis plusieurs décennies, aucun des finalistes de l’Euro ne portait l’emblème de la marque aux trois bandes. Ils étaient habillés par son grand concurrent Nike, alors que depuis 1980, au moins l’une des deux équipes était sponsorisée par le groupe bavarois. Mauvaise pioche cette année. On comprend qu’Angela Merkel ait eu mieux à faire que de courir les stades de France pendant un mois.
©l'Opinion