krystof a dit:Et toi, au lieu de passer une journée entière à les observer (c'est ce que tu as du faire pour être aussi précis dans tes propos), tu n'as rien d'autre de plus enrichissant à faire ?
Non, j'ai fait ce que j'étais venu faire, réinstaller le système de deux PC qui n'en pouvaient plus. En plus, on m'a payé pour ça.
yvos a dit:j'espère au moins que tu es allé leur dire: "Bonjour messieurs, j'ai l'impression que vous êtes de rebus de l'humanité et je compte bien faire en sorte qu'on en finisse - yen a marre de vos conneries" plutôt que venir te plaindre sur des forums virtuels ....:rolleyes:
sinon, ta vie doit être enfer :afraid:
probablement tu as un fonctionnaire dans ta famille, mais lui, il est différent..il bosse bien...
(peut-être t'a t-il tout simplement expliqué son boulot et ses problèmes..)
Si t'avais bien lu mon post, tu saurais que je ne parlais pas "des fonctionnaires", mais "de certains agents de la SNCF et de la Poste" (en fait, ces derniers, je n'en ai pas parlé, mais j'y ai pensé très fort).
yvos a dit:en passant, pascal, tu parle de boites qui coulent, de compétitivité des entreprises...je suis pas certain que les grevistes qui défendent l'existence d'un réseau large et le maintien de ligne "déficitaires" soient l'ennemi des boites et des voyageurs qui utilisent ces lignes (ok, ce n'est proablement pas le motif de la greve d'hier)...Enfin, c'est le long terme qui le dira. Seulement, les processus sont longs et on en voit les conséquences tardivement, mais les premières étapes sont enclenchées à Bruxelles...(liberalisation de trafic voyageur international en discussion)
le réseau ferré a été pensé sur la solidarité nationale comme d'autres services publics : financement par impôts et établissement public. Remettre en cause cela, c'est très directement remettre en cause l'aménagement du territoire...certaines régions risquent de s'en mordre les doigts...
Je n'ai émis aucun commentaire sur les motifs, à l'exception de la grève courante à la SNCF, qui à plus à voir avec les prochaines élections syndicales qu'avec le maintient du service public. Je conteste les méthodes. une prise d'otages, sous quelque forme et pour quelque motif que ce soit, reste une prise d'otages. Si les otages sont "partie prenante" dans le conflit, on peut à la rigueur l'admettre, mais prendre le public en otage est inadmissible. C'est un peu comme si la justice condamnait une personne prise au hasard à la réclusion à perpette, au motif qu'il y a pas eu moyen de chopper le vrai coupable, et qu'il faut bien que quelqu'un paie.