Une épopée ce trajet...
Tout commence par une vague humaine.
Garez vous, les Normands rentrent chez eux !
Des gens courent. D'autres se font piéténer.
Une petite vieille trébuche sur son caddie.
Et tous ronchonnent en coeur "FAIT CHIER LA SNCF !".
Non, sans blague, c'était impressionnant.
Suis tout d'abord montée tranquillou dans une cabine.
Une place vide !!! Ouais ! Ouais ! Ouais ! C'est pour Mimi !
Merde la place est réservée...
Bon allez, jour de grève, personne ne va venir réclamer sa place, hein ?
Pffff ! Ben si bien sûr.
Une vioque. Nan pas une vioque, LA vioque par excellence. Vous la connaissez ?
Mal embouchée de surcroît...
Elle m'a virée de SA place. En même temps j'ai pas tenter de discuter plus que ça, j'la voyais mal aller s'assoire à l'inter-voiture ou rester debout pendant 2 heures.
Pi, c'est le jeu, quand tu prends une place réservée tu peux t'en faire déloger, mais elle aurait pu y mettre les formes la viiiiooooque !!!
Con de jeu quand même...
Sur ce j'suis allée m'installée toujours tranquillou - nan c'est pas vrai j'étais un peu moins tranquille là - à l'inter-voiture.
Là, pendant 2 minutes, j'ai savouré solitude et silence.
Les 2 minutes passées, nous étions d'un coup 10 dans ce même espace inter-voiture.
Puis les 10 deviennent 12.
Ouh la, 'tention les gars on s'marche dessus là !!!
M'suis trompée, j'suis dans le trom à l'heure de pointe et pas dans le train ???
Nan. M'suis pas trompée...
Mais j'aurais mieux fait. J'suis tombée sur une concentration de fachos anti-tout mais surtout SNCF.
Merde y'en a un qui me cause !
Il m'a prise pour l'un d'eux ? Ah p't'être bien à cause des docs...
C'est fachos les docs ???
Enfin, je change donc d'inter-voiture...
C'est chouette ici, on respire, on est que 9 !!!
Enfin "on respire" c'est vite dit.
Plus de place nulle part rime apparemment avec fumeurs obligés de fumer partout...
Plus que 20 minutes de trajet. Ouf, mes yeux commençaient à piquer.
Le train freine. La gare approche. J'ouvre la porte. Je respire.
Oh môman m'attend. Un regard connu. Un contact chaleureux. Du réconfort.
Tout ça pour dire :
Merci à toi SNCF pour m'avoir permis de rencontrer des gens soudés face à un même adversaire TOI !!!
Tout commence par une vague humaine.
Garez vous, les Normands rentrent chez eux !
Des gens courent. D'autres se font piéténer.
Une petite vieille trébuche sur son caddie.
Et tous ronchonnent en coeur "FAIT CHIER LA SNCF !".
Non, sans blague, c'était impressionnant.
Suis tout d'abord montée tranquillou dans une cabine.
Une place vide !!! Ouais ! Ouais ! Ouais ! C'est pour Mimi !
Merde la place est réservée...
Bon allez, jour de grève, personne ne va venir réclamer sa place, hein ?
Pffff ! Ben si bien sûr.
Une vioque. Nan pas une vioque, LA vioque par excellence. Vous la connaissez ?
Mal embouchée de surcroît...
Elle m'a virée de SA place. En même temps j'ai pas tenter de discuter plus que ça, j'la voyais mal aller s'assoire à l'inter-voiture ou rester debout pendant 2 heures.
Pi, c'est le jeu, quand tu prends une place réservée tu peux t'en faire déloger, mais elle aurait pu y mettre les formes la viiiiooooque !!!
Con de jeu quand même...
Sur ce j'suis allée m'installée toujours tranquillou - nan c'est pas vrai j'étais un peu moins tranquille là - à l'inter-voiture.
Là, pendant 2 minutes, j'ai savouré solitude et silence.
Les 2 minutes passées, nous étions d'un coup 10 dans ce même espace inter-voiture.
Puis les 10 deviennent 12.
Ouh la, 'tention les gars on s'marche dessus là !!!
M'suis trompée, j'suis dans le trom à l'heure de pointe et pas dans le train ???
Nan. M'suis pas trompée...
Mais j'aurais mieux fait. J'suis tombée sur une concentration de fachos anti-tout mais surtout SNCF.
Merde y'en a un qui me cause !
Il m'a prise pour l'un d'eux ? Ah p't'être bien à cause des docs...
C'est fachos les docs ???
Enfin, je change donc d'inter-voiture...
C'est chouette ici, on respire, on est que 9 !!!
Enfin "on respire" c'est vite dit.
Plus de place nulle part rime apparemment avec fumeurs obligés de fumer partout...
Plus que 20 minutes de trajet. Ouf, mes yeux commençaient à piquer.
Le train freine. La gare approche. J'ouvre la porte. Je respire.
Oh môman m'attend. Un regard connu. Un contact chaleureux. Du réconfort.
Tout ça pour dire :
Merci à toi SNCF pour m'avoir permis de rencontrer des gens soudés face à un même adversaire TOI !!!