Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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http://leplus.nouvelobs.com/contribution/859849-christine-boutin-se-moque-de-la-mastectomie-d-angelina-jolie-que-de-betise-dans-un-tweet.html

Si je me fais couper les c*uilles est-ce que je ressemblerais à une femme pour autant… :mad:

J'aimerais qu'un bataillon de Hussards s'occupe d'elle… :mouais:

En même temps, que ce "journal" pour gauche soc-dém bien-pensante sanctionne des propos "inadmissibles" me fiche les jetons. Ces ayatollahs te foutraient devant des tribunaux toute personne qui dit "dérape".
Je me branle totalement des propos de cette neuneu, mais je me battrais jusqu'à ce que j'ai envie d'une petite mousse pour qu'elle ait le droit de dire des conneries (pseudo-pseudo-Voltaire).

---------- Nouveau message ajouté à 17h58 ---------- Le message précédent a été envoyé à 17h57 ----------

Attention, pas partout !

Par exemple, ici, les plus grosses entreprises c'est BMW et Siemens. Et ça embauche une grande partie de la ville.
Après il y a aussi le domaine d'activité, et ici c'est technique (ce qui amha est plus stable que travailler dans l'art en général).

---------- Nouveau message ajouté à 18h12 ---------- Le message précédent a été envoyé à 18h09 ----------



Sauf que si après ces personnes là ont un travail, tu en as sauvé une partie. C'est toujours mieux que rien.
Après, il y a peut être correlation avec la situation sociale dans laquelle ils sont. C'est dommage d'en arriver là pour pouvoir étudier.

Il lui reste à éradiquer les télés des prisons pour que les étudiants puissent s'y entendre lire.

Sinon, pour ceusse qui gueulent, vous penser que c'est mieux de laisser le terrain aux fanatiques religieux ?
Un gars qui lit du Spinoza, c'est toujours une brebis bêlante de perdue pour les excités du culte.
 
Dernière édition:
Oui, bon … Le titre de l'article est trompeur, en fait le vrai sujet de 20 mn, c'est que l'info, reprise par journal suédois Nyheterna Sverige, venait en fait d'un site satyrique, et était un fake ! ça ne s'est jamais produit ! :D

Briseur de rêves !! :o :o :o
 
Oui, bon … Le titre de l'article est trompeur, en fait le vrai sujet de 20 mn, c'est que l'info, reprise par journal suédois Nyheterna Sverige, venait en fait d'un site satyrique, et était un fake ! ça ne s'est jamais produit ! :D

J'avais compris, je voulais juste saisir l'occasion d'écrire un gros mot :D
 
Oui, bon … Le titre de l'article est trompeur, en fait le vrai sujet de 20 mn, c'est que l'info, reprise par journal suédois Nyheterna Sverige, venait en fait d'un site satyrique, et était un fake ! ça ne s'est jamais produit ! :D

J'aurais écrit plutôt satirique, mais c'est peut-être aussi un site "satyrique". "Le drame satyrique est un genre littéraire et théâtral de la Grèce antique , étroitement associé à la tragédie , qui met en scène des satyres".
 
Oui, bon … Le titre de l'article est trompeur, en fait le vrai sujet de 20 mn, c'est que l'info, reprise par journal suédois Nyheterna Sverige, venait en fait d'un site satyrique, et était un fake ! ça ne s'est jamais produit ! :D

146 piqures frelon les organisateurs - aucune frelon la police !
 

Attention, pas partout !

Par exemple, ici, les plus grosses entreprises c'est BMW et Siemens. Et ça embauche une grande partie de la ville.
Après il y a aussi le domaine d'activité, et ici c'est technique (ce qui amha est plus stable que travailler dans l'art en général).

Master de philo, haute école de sciences sociales et 3 ans en art graphique pour je cite "travailler et écrire avec des images". Ça me fait un peu tiquer.

Aujourd’hui, je suis scénariste de bande dessinée. Après l’obtention de mon master de philo, je me suis installée à Berlin. L’attraction qu’exerce cette ville est justifiée mais ce qui est navrant, c’est que personne ne dit ce qu’il s’y passe vraiment au niveau de l’emploi.

Mouaaah, tout le monde sait qu'il n'y a pas de travail a Berlin.
C'est bien joli de rejoindre une ville hype allemande (ou le cout de la vie est tres faible d'ailleurs) sachant qu'ils sont des milliers avec le même type de diplômes a espérer comme elle de glander dans une galerie d'art.

Pour finir avec une petite diatribe sur les ecoles de commerce et les start-up...

Mais oui le système allemand est mauvais. :mad:
 
Master de philo, haute école de sciences sociales et 3 ans en art graphique pour je cite "travailler et écrire avec des images". Ça me fait un peu tiquer.



Mouaaah, tout le monde sait qu'il n'y a pas de travail a Berlin.
C'est bien joli de rejoindre une ville hype allemande (ou le cout de la vie est tres faible d'ailleurs) sachant qu'ils sont des milliers avec le même type de diplômes a espérer comme elle de glander dans une galerie d'art.

Pour finir avec une petite diatribe sur les ecoles de commerce et les start-up...

Mais oui le système allemand est mauvais. :mad:

Ben, selon des statistiques beaucoup plus sérieuses (celles de l'OCDE), la "réussite" allemande est basée sur l'appauvrissement des couches les moins aisées de la population. Il y a en Allemagne 16% de travailleurs pauvres (contre 14% en France). Sans aucun salaire minimum, le nombre d'emplois dans les services qui ne sont rémunérés qu'à hauteur de 600 € par mois, voire moins est très important, et beaucoup doivent cumuler deux emplois pour vivre. On pourrait se dire "facile de réduire le chômage, en ne payant presque pas les gens", ben même pas, là aussi, leurs chiffres sont mauvais, il n'y a que les "marchés" qui profitent de leur fameuse "réussite" ! Toujours ce tristement célèbre "libéralisme" qui consiste à protéger la liberté des plus riches à le devenir toujours plus au détriment des couches les plus pauvres de la population !
 
Dernière édition:
Ben, selon des statistiques beaucoup plus sérieuses (celles de l'OCDE), la "réussite" allemande est basée sur l'appauvrissement des couches les moins aisées de la population. Il y a en Allemagne 16% de travailleurs pauvres (contre 14% en France). Sans aucun salaire minimum, le nombre d'emplois dans les services qui ne sont rémunérés qu'à hauteur de 600 € par mois, voire moins est très important, et beaucoup doivent cumuler deux emplois pour vivre. On pourrait se dire "facile de réduire le chômage, en ne payant presque pas les gens", ben même pas, là aussi, leurs chiffres sont mauvais, il n'y a que les "marchés" qui profitent de leur fameuse "réussite" ! Toujours ce tristement célèbre "libéralisme" qui consiste à protéger la liberté des plus riches à le devenir toujours plus au détriment des couches les plus pauvres de la population !

Les salaires sont fixes par branches et régions entre les partenaires sociaux. C'est pareil en Suède et cela fonctionne relativement bien.
Tu preferes vivre avec 600 euros/mois a Berlin (loyer moyen 6euros/m2) ou un Smic a Paris (loyer moyen 30euros/m2)?

Ensuite, il n'y a pas de grosses différences entre salaire moyen et median des travailleurs français et allemands.

Chômeur ou travailleur pauvre? telle est la question!
La réalité, c'est que le temps des contrats faciles en Afrique et d'une économie impérialiste. C'est fini! Ce n'est ni Hollande, ni Sarko qui vont y changer quelques choses

Pour en revenir a l'article, je n'ai pas compris quel était son projet. Elle a étudié dans 3 domaines completement differents et dans lesquels les places sont tres chers. Elle est a l étranger avec un master de philo, elle se décrit comme scenariste de bande dessines.

en Allemagne, on ne commence pas en haut de l'echelle, les diplômes ne font pas tout. On apprend le metier et on monte les échelons.
 
Tu preferes vivre avec 600 euros/mois a Berlin (loyer moyen 6euros/m2) ou un Smic a Paris (loyer moyen 30euros/m2)?

Perso, je préfère vivre avec entre 3 et 4 smics à la campagne, dans une maison que je devrais avoir fini de payer en octobre prochain, mais là n'est pas la question : certes, en France, le logement coûte cher, mais par contre, vêtements, nourriture, fournitures scolaires, et autres bricoles (au hasard : un p'tit Mac), ça fait qu'avec 600 €/mois, même si les loyers sont abordables, c'est quand même plus difficile qu'en France, dans un HLM de banlieue à côté d'un carrouf voire d'un "super discount".

Et que penser d'un Pays qui, au lieu d'essayer d'améliorer la vie de ses citoyens, ne se préoccupe que d'engraisser les marchés financiers ?

Les salaires sont fixes par branches et régions entre les partenaires sociaux. C'est pareil en Suède et cela fonctionne relativement bien.

Sauf dans le domaine du premier employeur allemand : le service ! Là, on parle du salaire de la caissière de la supérette du coin de la rue, ou de l'arpette de l'artisan maçon du village !

L'Allemagne de Merkel délocalisant à tour de bras ses emplois industriels (à l'exception notable de l'industrie des machines pour l'industrie), j'ai parlé des emplois de service, et vu la durée hebdo du travail en Allemagne, cumuler deux emplois, ça veut dire un de jour plus un de nuit, ou peu s'en faut.


Enfin, pour ce qui est de démarrer en bas de l'échelle, ça ne tient pas, on ne confie pas au travailleurs du bas de l'échelle la responsabilité de projets de l'ampleur de celui qu'elle décrit, les gens au bas de l'échelle, eux, dans ce genre de projet, on leur confie les photocopies et l'approvisionnement en stylos et en sandwichs !
 
[…]

Pour en revenir a l'article, je n'ai pas compris quel était son projet. Elle a étudié dans 3 domaines completement differents et dans lesquels les places sont tres chers. Elle est a l étranger avec un master de philo, elle se décrit comme scenariste de bande dessines.

J'ai eu la même interrogation.

[…]en Allemagne, on ne commence pas en haut de l'echelle, les diplômes ne font pas tout. On apprend le metier et on monte les échelons.

Le culte du diplôme est effectivement une tare française. J'ai lu des témoignages de gens qui travaillent en Allemagne et sont ravis de leur expérience, parce que les relations de travail et les possibilités de promotion y sont, selon leur expérience, bien meilleures. Mais il s'agissait d'ingénieurs… Un témoignage reste une expérience singulière

Les bons côtés de la société allemande et les réussites de son modèle économique ne doivent pas masquer une part d'ombre, dont on commence à mesurer l'ampleur en Allemagne même.

Certains ont dénoncé à grands cris la « germanophobie » d'Emmanuel Todd, parce qu'il osait mettre en cause, dans des termes assez fermes, l'orientation politique et économique prise par l'Europe sous influence allemande, ainsi que l'illusion mortelle que représentait la fascination du modèle allemand sur les élites françaises. Mais il se trouve que les économistes allemands hétérodoxes ne disent pas autre chose à propos de la politique de déflation salariale et de développement massif du travail partiel engagée sous l'ère Schröder avec le plan « Agenda 2010 » et les lois Hartz, dont découlent largement les avantages comparatifs qui expliquent la suprématie actuelle de l'industrie allemande : son impact social est dramatique pour une partie de la population allemande et ses conséquences macroéconomiques à long terme fatales pour la cohésion économique européenne.

« L'idée originelle de toute l'expérience allemande [i. e. la politique néomercantiliste agressive autorisée par l'abaissement massif des coûts du travail et les délocalisations à l'Est] est fausse » disait ainsi il y a un an Heiner Flassbeck, ancien chef économiste de la CNUCED et vice-ministre des finances d'octobre 1998 à mars 1999 aux côtés d'Oskar Lafontaine (http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2012/02/conf-iies-flassbeck/?). Il mettait notamment en lumière les effets profondéments pervers pour l'équilibre de la zone euro de la faiblesse sructurelle des taux d'inflation en Allemagne depuis la création de la monnaie unique. C'est, de son point de vue, la cause principale de la divergence croissante entre les économies des pays du Sud (mais aussi la France) et l'économie allemande. Ceux qui se félicitent du faible coût de la vie en Allemagne devraient y réfléchir.

Dans un rapport de janvier 2012, l’Organisation internationale du travail a également souligné en termes vigoureux le lien entre l’abaissement agressif des coûts du travail en Allemagne, en vue d’améliorer la compétitivité des exportateurs, et les difficultés économiques des autres membres de la zone euro (http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/pu...---publ/documents/publication/wcms_168092.pdf, notamment l’encadré 4 « Évolution des salaires en Allemagne et troubles dans la zone euro », p. 52). Or, ce modèle n'est pas généralisable à toute l'Europe (cf. Engelbert Stockhammer, « Peripheral Europe’s Debt and German Wages. The Role of Wage Policy in the Euro Area », Research on Money and Finance, Discussion Paper n° 29, March 2011).

On a raison de souligner ce qui marche bien en Allemagne. Mais attention à ne pas mythifier aveuglément le modèle allemand.
 
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