coup de coeur/de pompe filmique (Parlons cinéma)

Vu hier soir.
Grosse claque.

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A voir impérativement.

Je confirme, mon Choupinet, même si ton lien ne s'affiche pas ... :siffle: ;)

Oï! :zen:
 
Effectivement, je confirme pour ce film. Au passage, comme Patochman, je n'avais aucun visuel dans le 1er post.

Sinon, personne est allé voir le dernier film de Woody Allen, au titre trop long...?:D:D

Un bon petit moment de détente. Le scénario n'est pas super originale, mais comme toujours Woody (le robot :D) arrive toujours a donné ce petit plus. Les dialogues sont souvent savoureux et l'interprétation assez juste.

Par contre, la pauvre Scarlette est complètement effacée voir écrasée par Penelope Cruz, irrésistible.
 
J'avais pas entendu parler de ce film, je sais pas ce que ça donne mais le sujet est intéressant, mais bon la bande annonce est je sais pas comment dire, merdique ?

Nos enfants nous accuseront - Jean-Paul Jaud

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Salut,

J'allais poster sur ce film justement !

Je trouves pas la bande-annonce pourrie, elle est juste un peu longue.

Ce film dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et des pesticides et du coup la bande-annonce est très alarmiste (accentué par la musique en plus). Ca fait flipper les extraits d'interview d'agriculteurs, les stats sur les cancers et leucémies...
C'est sûr que c'est pas le genre de film dont on doit sortir "indemne".
Je pense que j'irai le voir pour m'informer sur le sujet.

Y'a une phrase qui tue dans la bande-annonce : "Cette nouvelle génération d'enfants est la première de l'histoire moderne à être en moins bonne santé que ses parents" :(
...
 
vu récemment:


  • Quantum of Solace, c'est la naissance d'un nouveau Bond, en moins ambassadeur de sa Majesté, en plus James Bourne. je n'ai pas vu le précédent mais j'ai trouvé le film efficace, pas trop long mais moins rythmé qu'un Jason Bourne. de belles images aussi dans ce James Bond avec un soin esthétique certain.


  • Hellboy II: divertissant comme on dit mais avec le côté onirique propre à Guillermo Del Toro. on voudrait plus de scènes dans me monde souterain et moins de scènes de "monstres dans la vie réelles". un peu long à s'installer mais au bout d'une 1/2 heure ça prend.
vu aujourd'hui Rocknrolla: terrible, terrible, terrible. Guy Ritchie est de retour, celui D'arqnues, crimes et botaniques. un excellent moment, un des meilleurs films de l'autonome, sans conteste le meilleur polar pour l'instant.
 
Je trouve que Quantum of solace fonctionne bien mieux lorsqu'on a vu le précédent ( Il commence précisément ou s'arrête le précédent) C'est une forme de Dyptique. La comparaison avec la série Jason Bourne est inévitable sur ce film effectivement.

Pour Hell Boy II je suis toujours aussi séduit pas l'inventivité visuelle de Guillermo del toro. Il parviens même dans un film plus commercial à faire passer sa poésie. Son univers est vraiment fascinant (et c'est ce qui tiens tout le film, l'intrigue étant plutôt classique).
 
Je trouve que Quantum of solace fonctionne bien mieux lorsqu'on a vu le précédent ( Il commence précisément ou s'arrête le précédent) C'est une forme de Dyptique.

Qui pourrait bien devenir un tryptique, en voyant la fin de QoS.
Et autant j'avais absolument apprécié Casino Royale, autant j'ai trouvé Quantum Of Solace très décevant (c'est annoncé dès le générique d'intro, qui aurait pu être fait par Coca-Cola... :/ ). Moins bien réalisé, moins bien joué également, Daniel Craig perd en épaisseur. Casino Royale n'aurait définitivement pas du avoir de suite... :(

L'Echange, de Clint Eastwood, m'a pour sa part bluffé. C'est, comme souvent chez Eastwood, très bien réalisé. Le drame de cette mère de famille, superbement interprétée par Angelina Jolie, est émouvant. La scène de rencontre entre la mère qui cherche la vérité et l'assassin autiste et dérangé est tragique. Tout comme l'est le désespoir incarné par cette femme qui va tenter de refaire sa vie en cherchant, tout au long de son existence, la vérité.

Un très beau film, vraiment. :p

Et un mot sur le dyptique mesrinien : le premier est définitivement bien meilleur que le deuxième. Cassel se lâche, et en fait malheureusement trop ; Richet tombe dans l'action à l'Hollywoodienne tragique... et, donne le sentiment, à plusieurs reprises, d'avoir besoin de se justifier d'avoir fait un film sur un gangster ; Ce qui est pathétique...

:zen:
 
Et un mot sur le dyptique mesrinien : le premier est définitivement bien meilleur que le deuxième.

Ah ben le deuxième doit vraiment pas casser des briques alors.
Parce que déjà, le premier... Enfin... Chaipas, je me suis un peu emmerdé quand même.

Et puis j'y ai refléchi après : on ne présente pas Mesrine sous son meilleur jour, pour ne pas en faire l'apologie, OK, mais est-ce que le réalisateur n'est pas tombé dans l'excés inverse?
Il parait que c'était un gars très charmeur, et charmant, mais je n'ai pas eu l'impression de voir cet aspect la de sa personnalité dans le film, j'ai juste vu un gangster/homme de main sans trop d'envergure, plutôt un sale type, point.

Peut être que c'est plus développé dans la deuxième partie?
 
Ah ben le deuxième doit vraiment pas casser des briques alors.
Parce que déjà, le premier... Enfin... Chaipas, je me suis un peu emmerdé quand même.

Et puis j'y ai refléchi après : on ne présente pas Mesrine sous son meilleur jour, pour ne pas en faire l'apologie, OK, mais est-ce que le réalisateur n'est pas tombé dans l'excés inverse?
Il parait que c'était un gars très charmeur, et charmant, mais je n'ai pas eu l'impression de voir cet aspect la de sa personnalité dans le film, j'ai juste vu un gangster/homme de main sans trop d'envergure, plutôt un sale type, point.

Peut être que c'est plus développé dans la deuxième partie?

Alors, justement, non, c'est pas du tout développé dans la deuxième partie ! Ce que tu décris est encore plus exagéré dans le deuxième ; Mesrine est présenté comme un fou, plus irrationnel que réfléchi, plus plus grande gueule et voyou qu'autre chose... Alors, comme tu le dis, ce n'était pas tout à fait ça. C'est ce que j'ai voulu dire par "Cassel se lâche" : il fait du cinéma, mais ne joue plus Mesrine, n'arrive plus à représenter l'ambiguïté du personnage, à la fois brigand et charmeur, tueur et amant, révolté et révoltant.

Et justement, à trop vouloir se justifier de faire un film sur Mesrine, et de ne pas tomber dans une apologie béate, Richet semble s'éloigner de la réalité de Jacques Mesrine. Et le deuxième film est, sur ce point, encore plus pathétique.
(A la limite, la phrase au début de chaque film aurait suffit...).
 
Et un mot sur le dyptique mesrinien :
Dans le genre "film sur les grands criminels", il y aussi Der Baader/Meinong Komplex (La Bande à Baader) qui est sorti. Il est pas trop violent (j'ai pas vu Mesrine, mais j'ai cru comprendre que ça était assez dur). Le film ne s'attarde pas sur un personnage en particulier, ça évite donc la glorification d'une icône. Par contre, ça tombe dans l'autre travers : le film reste assez superficiel sur les motivations, sur l'idéologie, sur les réflexions des différents membres du groupe à propos de leurs actions. C'est vaguement abordé par l'évocation des lignes de défenses opposées de Meinong et Baader/Gudrun à leur procès. Mais au final, en deux heures et demi j'aurais bien aimé que certains personnages soient observés/décryptés un peu plus.

L'autre légère gène est dans le choix artistique de la lumière et de la photo. Autant des fois (surtout au début du film) on se croirait dans un film des années septantes, autant d'autres fois, on a l'impression d'une série américaine à la Prison Break, notamment certaines des vues extérieures de la prison en traveling sur grue ou en hélico.
 
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Réactions: julrou 15