Je ne peux m'empêcher de penser que l'industrie permet l'accès à l'art à davantage de personnes.
D'une part elle n'empêche en rien les exigeants d'être exigeants.
D'autre part elle permet une diffusion qui peut toucher un nombre d'individu bien plus grand que par le passé.
Bien entendu, ce n'est en rien un gage de qualité mais qu'importe : le potentiel est là.
Un jour je me suis rendu compte que, si les librairies croûlaient sous des tombereaux de c*nneries (et des livres que je considère comme des c*nneries, il y en a), on pouvait toujours dégoter, pour une somme modique, les Annales de Tacite (mois de 10 ), l'Esprit des lois (moins de 15 ) , les Fleurs du Mal (2 ), Erec et Énide [en vieux français] (9 ) etc. Ou les trouver en bibliothèque, évidemment. Bref, la bibliothèque de l'"honnête homme" (expression tarte mais assez claire) pour pas trop cher. Un livre (10) par mois, c'est jouable pour beaucoup de gens.
De la même manière, si on peut être légitimement découragé par la quantité effarante de nullités déversée dans les hauts-parleurs des magasins, des radios, de la TV etc., on doit aussi se rendre compte que, pour 10 et souvent moins, on a accès à des uvres de toutes natures : elles sont là, il suffit d'aller y jeter une oreille. Sur l'iTS, sur le site d'Universal, chez eMusic etc. On trouve même de la musique contemporaine [catalogue DG pas inintéressant] ou de la musique ancienne. Pour les musiques électroniques, Warp est aussi là par exemple, ou Kompakt etc. Et c'est ainsi pour tout.
C'est vraiment facile et démagogique de toujours ne voir dans l'industrie [technologie/commerce] qu'une intervention funeste.
D'une part elle n'empêche en rien les exigeants d'être exigeants.
D'autre part elle permet une diffusion qui peut toucher un nombre d'individu bien plus grand que par le passé.
Bien entendu, ce n'est en rien un gage de qualité mais qu'importe : le potentiel est là.
Un jour je me suis rendu compte que, si les librairies croûlaient sous des tombereaux de c*nneries (et des livres que je considère comme des c*nneries, il y en a), on pouvait toujours dégoter, pour une somme modique, les Annales de Tacite (mois de 10 ), l'Esprit des lois (moins de 15 ) , les Fleurs du Mal (2 ), Erec et Énide [en vieux français] (9 ) etc. Ou les trouver en bibliothèque, évidemment. Bref, la bibliothèque de l'"honnête homme" (expression tarte mais assez claire) pour pas trop cher. Un livre (10) par mois, c'est jouable pour beaucoup de gens.
De la même manière, si on peut être légitimement découragé par la quantité effarante de nullités déversée dans les hauts-parleurs des magasins, des radios, de la TV etc., on doit aussi se rendre compte que, pour 10 et souvent moins, on a accès à des uvres de toutes natures : elles sont là, il suffit d'aller y jeter une oreille. Sur l'iTS, sur le site d'Universal, chez eMusic etc. On trouve même de la musique contemporaine [catalogue DG pas inintéressant] ou de la musique ancienne. Pour les musiques électroniques, Warp est aussi là par exemple, ou Kompakt etc. Et c'est ainsi pour tout.
C'est vraiment facile et démagogique de toujours ne voir dans l'industrie [technologie/commerce] qu'une intervention funeste.