Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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Entre diverses choses, je reviens toujours et encore à mes musiques/musiciens préférés. Par exemple le dernier et magnifique disque de Cabaret Voltaire "The conversation"
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Vraiment le dernier puisque le duo s'est séparé sans doute définitivement. Un album très électro, avec un petit retour sur l'échantillon sonore flippant. Une musique qui a passé inaperçue d'à peu près tout le monde. Dommage. Bel album en tous cas, les rythmes sont habiles, les ambiances parfois envoûtantes, parfois angoissantes, tout en restant passablement dansant.

Et puis, ce midi, dans la fraîcheur dure d'une belle journée d'automne, retour vers les fondamentaux avec Bang on a can, interprétant "Music for Airports" de Brian Eno (mon héros).
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Une musique qui fait le pont entre la Pop et la musique contemporaine (voire expérimentale) d'alors (fin des '70s). D'une grande simplicité : tout est dans l'atmosphère. À la fois relaxante et détendante, si on la met en fond sonore très doucement, elle se révèle assez anxiogène, faisant sourdre une mélancolie tenace, lorsqu'on la laisse envahir totalement l'espace : fort sur la chaîne ou simplement avec les écouteurs sur les oreilles. Une musique où le silence compte pour beaucoup, parfois on pourrait même dire que c'est une musique en creux. On pense à Satie, forcément, à John Cage, évidemment, aux répétitifs américains, possiblement.
Quoi qu'il en soit, voilà une musique parfaitement en adéquation avec mon organisation interne (assemblages divers de neurones et synapses) qui ne cesse de me toucher, presque trente ans après la première écoute. Cette version n'est pas l'originale et elle réussit à y être parfaitement fidèle et à proposer des sons et des atmosphères propres. Une véritable réussite.

PS : Encore une fois, mes images n'apparaissent pas ... tsss ...
 
Dans la série « Tiens, j'avais ce CD mais j'ai oublié de l'écouter ! », je retrouve Steve Reich :

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Musique expérimentale, avec des moments très forts, très beaux, d'autres, plus rares, à écouter en faisant autre chose… impression globale très bonne. J'ai bien fait de retomber dessus :D

Hélas, pas de "boulement" possible, :hein: , cette musique est magnifique.
"Music for 18 Musiciens", "Different trains" (avec Kronos)...:love:

Pour Bompi, idem, pas de boules dispo, j'aurai bien voulu le bouler pour Eno "Music for Airports" Par contre je ne connais pas d'autres versions que celui de Eno:rose: :rose:

Sur le coup je suis en train d'écouter ce fameux "Different Trains":love: :love: :love: :love:
 
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Réactions: bompi
Hélas, pas de "boulement" possible, :hein: , cette musique est magnifique.
"Music for 18 Musiciens", "Different trains" (avec Kronos)...:love:
Drôle, moi j'ai mis the desert music entretemps ;)


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:love: :cool:

PS l'engin à boules est de + en + avare ?
 
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Réactions: bompi
Hélas, pas de "boulement" possible, :hein: , cette musique est magnifique.
"Music for 18 Musiciens", "Different trains" (avec Kronos)...:love:

Pour Bompi, idem, pas de boules dispo, j'aurai bien voulu le bouler pour Eno "Music for Airports" Par contre je ne connais pas d'autres versions que celui de Eno:rose: :rose:

Sur le coup je suis en train d'écouter ce fameux "Different Trains":love: :love: :love: :love:
Cette version de Bang on a can, un collectif que je ne connaissais pas par ailleurs, est très proche mais ajoute surtout des sonorités intéressantes.

"Different Trains" est magnifique :up: :love: J'ai la version du Kronos Quartet couplée à Electric Counterpoint interprété par Pat Metheny et c'est un disque superbe.
 
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Réactions: Berthold
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Jóhann Jóhannsson is an Icelandic musician, composer, producer and an active member of the country’s artistic community (as the founder of the Kitchen Motors label / think tank / art collective, founder member of Apparat Organ Quartet and also as a serial collaborator).

Jóhann’s stately and hauntingly melodic music has been quietly bewitching listeners for some time and his new album, IBM 1401, A User’s Manual - his most ambitiously-orchestrated composition to date – is sure to expand his audience still further.

Inspired by a recording of an IBM mainframe computer which Jóhann’s father, Jóhann Gunnarsson, made on a reel-to-reel tape machine more than 30 years ago, the piece was originally written to be performed by a string quartet as the accompaniment to a dance piece by the choreographer Erna Ómarsdóttir. For the album version, Jóhann rewrote the entire score, and it was recorded by a sixty-piece string orchestra. He also added a new final section and incorporated electronics alongside those original tape recordings of the singing computer


(IBM 1401, a User´s Manual - le texte complet)
 
"Dread meets Punk Rockers Uptown"

Compil de notre ami Don Letts avec ce qui pouvait se faire de mieux comme musique jamaïcaine en 76/77.

On "retrouve" de vieux disques un peu par hasard et on se surprend à les écouter, les ré-écouter etc...

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En téléchargement donc :zen:



En écoute, un podcast déjà évoqué ici, le Bontempi Radio Köln Edition 09, avec un tracklist assez éclectique et plutot marrant et comme toujours, une pochette et un fini quasi irréprochable :D



Tracklisting a dit:
:
01 John Carpenter: Assault on Precinct 13
02 OMD: Junk Culture
03 Aneka: Japanese Boy
04 Billy Idol: Catch My Fall (Remix Fix
05 Yes: Owner of a Lonely Heart
06 John Barry: Florida Fantasy
07 Uffie: Pop The Glock
08 Anthony Rother: Punks
09 Modeselektor: Turn Deaf
10 Vitalic: Suicide Commando
11 Meat Beat Manifesto: Electric People
12 Mike Oldfield: Family Man
13 Missy Elliot: Pass That Dutch
14 Madonna: Music
15 David Bowie: The Man Who Sold The World
16 Olive: You're not Alone
17 Krush: House Arrest
18 Felix Da Housecat: Watching Cars Go By
19 Tori Amos: Professional Widow (Armand Van Helden mix)
20 Deee Lite: Intro
21 Chicks On Speed: Eurotrash Girl
22 New Order: The Beach
23 Missy Elliot: Work it
24 Sheep on Drugs: Motorbike
25 Bis: Shack Up
26 Felix Da Housecat [Feat. Miss Kittin]: Silver Screen (Shower Scene)
27 Studio B: I See Girls (Tom Neville mix)
28 Frankie Goes to Hollywood: Relax
29 John Carpenter: Prince of Darkness (Transmitting from the year 1-9-9-9)
30 Kylie: I Believe in You
 
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Si l’essence de ce qu’est l’EBM (Electro Body Music) devait être résumée en un album, ‘That total age ‘ des anglais de Nitzer Ebb en serait la parfaite illustration. Tout y est en effet rythme et énergie sauvage. Peu de place pour les mélodies (assurées par une basse électro minimale, pas de clavier ni de samplers), les beats et les percussions sont souverains. Les constructions sont simples, avec un côté rituel indus, mais d’une efficacité imparable. La grande qualité de leur musique est d’avoir su se mettre au diapason du corps, d’en écouter la rage et l’énergie pour l’apprivoiser et la restituer sous forme de rythmes. Oui, la musique de Nitzer ebb est sombre et agressive, mais d’une agressivité naturelle qui sait se calquer sur les mouvements du corps; rien à voir avec des styles de techno comme la gabber qui développent des tempi trop rapides difficiles suivre sans l’aide de drogues. S’y greffe une voix hargneuse mais non trafiquée ,en parfaite adéquation avec les percussions, qui hurle de véritables hymnes au corps et à la danse. Bien que sorti en 1987 déjà, ce disque n’a pas pris une ride et il est difficile aujourd’hui encore de résister à la magie sauvage de titres comme ‘ Let your body learn’ ‘ Violent playground’ ou ‘Fitness to purpose’.. A l’écoute de la scène electro actuelle, souvent trop fade,on en vient à regretter ce genre de musique qui a donné ses lettres de noblesse au dancefloor et dont la sauvagerie et l’adrénaline tenaient lieu de drogue...

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=2569
 
Si l’essence de ce qu’est l’EBM (Electro Body Music) devait être résumée en un album, ‘That total age ‘ des anglais de Nitzer Ebb en serait la parfaite illustration. Tout y est en effet rythme et énergie sauvage. Peu de place pour les mélodies (assurées par une basse électro minimale, pas de clavier ni de samplers), les beats et les percussions sont souverains. Les constructions sont simples, avec un côté rituel indus, mais d’une efficacité imparable. La grande qualité de leur musique est d’avoir su se mettre au diapason du corps, d’en écouter la rage et l’énergie pour l’apprivoiser et la restituer sous forme de rythmes. Oui, la musique de Nitzer ebb est sombre et agressive, mais d’une agressivité naturelle qui sait se calquer sur les mouvements du corps; rien à voir avec des styles de techno comme la gabber qui développent des tempi trop rapides difficiles suivre sans l’aide de drogues. S’y greffe une voix hargneuse mais non trafiquée ,en parfaite adéquation avec les percussions, qui hurle de véritables hymnes au corps et à la danse. Bien que sorti en 1987 déjà, ce disque n’a pas pris une ride et il est difficile aujourd’hui encore de résister à la magie sauvage de titres comme ‘ Let your body learn’ ‘ Violent playground’ ou ‘Fitness to purpose’.. A l’écoute de la scène electro actuelle, souvent trop fade,on en vient à regretter ce genre de musique qui a donné ses lettres de noblesse au dancefloor et dont la sauvagerie et l’adrénaline tenaient lieu de drogue...

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=2569

Cool un esthète ;)

Un petit faible également pour "Join in the chant" sur ce Total Age

et "Ascend" sur
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Un must d'EBM :up:
 
et après pour se détendre :

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Il n'y a que peu de temps que Miles a rejoint l'écurie Columbia, se permettant peu à peu de changer les têtes qui veillent à la destinée de son quintette. Restent le fidèle Paul Chambers et John Coltrane, pourtant sur le départ d'une carrière solo qui commence à prendre son envol. Ensemble, ils vont entrer en studio pour enregistrer un disque qui fera date dans l'histoire du jazz, le premier à intrôniser l'écriture modale à laquelle, avant lui, Sonny Rollins s'était déjà essayé (prolongement d'un accord ou d'une mesure, laissant une plus grande place encore à l'expressivité des artistes) par sa fascination des musiques exotiques, majoritairement orientales. Mais le succès et l'universalité du propos qui est contenu sur les quarante cinq minutes du désormais éternel "Kind of Blue" ne seraient rien sans l'apport essentiel du piansite Bill Evans dont la pondération et la mesure, sa parcimonie impressioniste, alliés au sens mélodique imparable du trompettiste, vont emmener ces quelques innocentes notes vers des sommets jusqu'alors inégalés. D'ailleurs, le seul titre où le pianiste est absent, "Freddie Freeloader", au profit de Wynton Kelly, est bien le seul à ne pas traduire cette magie inhérente au disque. Alors, bien sûr, il y eut avant cela la musique du film de Louis Malle, "Ascenseur pour l'Échafaud", à l'ambiance aussi morose que brumeuse. Mais le trouble survenait d'un Miles confronté à son propre écho. Ici, il se voit secondé par Julian "Cannonball" Adderley et John Coltrane dont les langoureux chassés croisés restent d'anthologie. C'est comme si on était hors concours, hors propos, dérouté par tant de pureté, voire même, de perfection. Peu de mots arrivent à traduire le sentiment qui nous étreint à l'écoute d'un titre comme le noctambule "Flamenco Sketches". Ou alors peut-être... Plénitude. Beauté aveugle. Torrent de lumière jaillissant du néant. Allez savoir... "Blue in Green", "All Blues"... Oui, c'est bien de cela qu'il s'agit ; une tristesse infinie et inaltérable dont on ne pourra jamais s'extirper. En plus d'être intemporel, "Kind of Blue" est Le sésame qui permet à quiconque le désire de s'ouvrir au jazz (qu'il soit moderne ou non).

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=2898
 
dommage que tu (ou le lien, je ne suis pas allé voir) ne décrives pas le son soyeux issu du toucher de clavier (et non du frapper) de ce cher Bill Evans qui augmente le timbre sourd de la"ligne d'accompagnement" avec Paul Chambers réhaussé des chorus de Canonball n'ayant jamais autant mérité son surnom et de John "The Cry of Jazz" Coltrane explorant déjà là un jeu plus explicitement "dans les sphères". ;)

pour la peine, je l'écoute puis je fais jouer la conccurrence avec les Newport Rebels... :siffle:
 
Dans la série « Tiens, j'avais ce CD mais j'ai oublié de l'écouter ! »

"Je suis malheureeeeeeeeeeeeeeeuse
Parce que je suis conneuh !
Et que tout le monde est con !
Parce que j'ai raté ma viiiie
....
Au niveau du concret je suis archi-tâche !
...
Connnnneuh ! Conneuh !
..."
Et parce que ça fait du bien de gueuler dans son appart et de se frapper la tête contre les murs. Y a des jours comme ça.:mouais:
Et puis Brigitte Fontaine, elle est ce qu'elle est, mais j'aime bien son univers. Je vous ai mis un lien vers Radioblog pour écouter la chanson et gueuler avec moi.
Allez !
Coooooonnneuh ! \o/
:casse:
 
Client est un groupe étrange.
C'est froid, c'est beau, ça prend aux tripes par cette froideur et cette beauté.

Cette voix si...
Ces pochettes.

Faudra que j'écrive mieux et plus long là-dessus.

En boucle là, DISCO sur le EP 8 titres en download gratuit sur leur site, The Rotherham Sessions, déjà évoqué ici.

Client a dit:
The Rotherham Sessions is an 8-track collection of new demos recorded by Client during 2005. These songs are exclusive to client-online.net and are available now for free download.