Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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@ Dark-Tintin : NightWish, très bon, référence, j'ai un faible perso pour OceanBorn.

En ce moment sur les ondes :

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La jaquette est ilisible, c'est fait exprès, éloignez vous de votre écran.
Soulwax, le duo d'albums Any Minute Now et sa version remixée par le groupe himself Nite Versions.

Particulièrement les morceaux Compute (toutes les versions), NY Lipps et NY Excuse, Accidents & Compliments (version Any Minute Now surtout), ainsi que Teachers sur Nite Version, une rencontre heureuse entre Daft Punk et Soulwax.

Enjoy :D :D
 
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Réactions: chokobelle
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Haxan de Bardi Johanson

Prodige de la musique suédois, Bardi Johanson (un de plus -lepurfilsdelasagesse- :D) propose une bande sonore alternative d'Haxan, film suédois du début des années 1920, qui est une espèce de Blair Witch Project avant l'heure, entre film et documentaire autour de la sorcellerie

Johanson (Bird de Lady & Bird de Keren Ann, membre du groupe Bang Gang) dirige l'Orchestre Symphonique Bulgare pour sept titres repenant les sept parties du film : alternance de passages romanesques, de montées d'angoisses, de (quelques) notes de piano ici et là pour rassurer ...

Une autre facette de l'Islande musicale​
 
[MGZ] alèm;4038475 a dit:
tu as oublié "furtive" aussi à propos d'elle... c'est un adjectif qui lui va bien... :D
C'est pas elle qui s'est fait pousuivre par un détective privé embauché par sa maison de disques :heu: ? Ou quelque chose de ce goût ? Dans le genre, elle passe son temps à disparaître, elle nous doit encore des disques ? :D
 
ThrobbingGristle-DoA.jpg


Pour beaucoup une révélation, voici le meilleur disque à mon sens de Throbbing Gristle, groupe qui avec quelques autres (Cabaret Voltaire, SPK) inventa la musique industrielle, et dont l'éclatement provoquera la naissance d'autant de projets dont l'influence continuera à être déterminante (Coil, Psychic TV, Chris & Cosey). Pourtant, la fabrication de cet artefact musical étonnament élaboré marque également, du point de vue de l'idéologie, de la transgression sans limites, de l'interrogation perpétuelle du système qu'ils s'étaient fixée au départ, un échec, puisque les membres du groupe s'acceptent comme de véritables musiciens, ayant à coeur de produire des atmosphères qui émanent de la plastique du son, du choix des samples, de l'homogénéïté d'un continuum sonore (créé cette fois-ci entièrement en studio) qui suggère, palpite, et vit... Le spectateur n'est plus comme avant radicalement mis en face de ses peurs et de l'inanité de ses attentes. Il peut à présent écouter la "musique" de Throbbing Gristle en prenant du plaisir - elle cherchera moins à remettre en question son esclavage, sa soumission aux codes du système, ce qui restera malgré tout une visée de l'indus, mais une visée en filigrane, qui ira bien vite s'évanouir dans la grande mascarade electro-new wave des années 1980, bien peu d'artistes ayant réussi à maintenir le flambeau allumé. Passons maintenant à la teneur musicale proprement dite de ce disque. Les sons électroniques crus et minimalistes, l'utilisation rudimentaire de l'informatique (en 1978), les grincements macabres d'un violon désaccordé (terrifiants "Weeping", "We hate you..."), les beats répétitifs décharnés qui accompagnent des échantillons de films, de conversations... suffisent à créer l'atmosphère glauque sur laquelle Genesis P-Orridge pourra débiter sa morne et macabre litanie, la voix souvent broyée dans le mixer ("Hamburger lady"). En d'autres moments, c'est la suspension dans le vide du son concret - mystère de sa provenance et captivation de ses échos (les voix enfantines de "Hometime" avec le son cristallin d'une guitare se répercutant dans des limbes métaphysiques) ; "ab/7a" est un express kraftwerkien lancé à toute vapeur ; "Walls of sound" dresse une muraille sonore hérissée de pointes acérées ; "Hit by a rock" lance un cri primal ; une angoisse étouffante plane sur les répliques d'"E-Coli"... Il faudrait en fait décortiquer chaque titre pour montrer comment, l'un après l'autre, ils génèrent leur monde sonore, leur ambiance propre. Et si Throbbing Gristle se réapproprie peu à peu certains codes du rock et de la pop, il n'en reste pas moins une formation aventureuse et avant-gardiste, qui se joue des sons électroniques et des technologies de l'époque pour créer un disque de terreur psychologique, foisonnant et fascinant, complexe comme un cauchemar - qui passe haut-la-main l'épreuve du temps.

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=7988
 
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Dernier album avant l'incarcération et dernier album "électrique". C'est aussi le meilleur, encore mieux que le premier album éponyme. Les rythmes sont très lents et la production très mauvaise. C'est un peu cela qui fait que l'album est incontournable. Les rythmes et l'utilisation de claviers sont simplissimes mais si efficaces, les vocaux sont excellents, plaintifs à souhait. Il y a aussi quelques passages de chant clair, très inhabituel pour Varg, mais cela renforce la puissance de l'album. Inutile de dire que les riffs de guitare sont toujours aussi accrocheurs et le son ultra-saturé. Les 3 premiers titres sont dans la même veine que ceux des 3 premiers albums alors que les 3 autres sont beaucoup plus expérimentaux. D'ailleurs, vers la fin de l'album, Varg nous interprète un morceau de plus de 25 minutes, "Rundtgaing av den transcendentale egenhetens stotte", entièrement joué aux claviers et extrêmement lentqui annonce la nouvelle orientation du groupe lorsque Varg sera emprisonné : complètement électronique et ambient. Pour conclure : chef d'oeuvre ultime et incontournable !

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=24
 
exCoraScrabbling.jpg


pour les raisons suivantes :

.parce que je les ai vu avec ou sans Tom Cora
.parce que Tom Cora
.parce que Terrie Ex
.parce que Catherine Jauniaux for ever

parce que parfois, il fait bon craquer les doc's sur de la zizique qui en vaut la peine... surtout que c'est assez "revival" dans ma tête en ce moment... :siffle:
 
[MGZ] alèm;4039304 a dit:


Je ne connais pas mais la photo de l'album me dit quelque chose :siffle:

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En ce moment j'écoute la compil SOUL FUNK ALL STARS

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Je suis désolée je n'ai pas trouvé de plus petite image :zen:

Et puis un peu de Louis Armonstrong

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Ouais d'accord je ferais un effort la prochaine fois sur les pochettes d'album :mad:
 
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Death In June - The Wall Of Sacrifice

'Time to stop, time to think, time to change, heilige Leben' : voilà ce qu'on peut lire gravé sur la face B de la version vinyle de 'The wall of sacrifice', édité à 600 exemplaires en 1989. Douglas Pearce a atteint un point culminant dans sa carrière avec Death In June. Seul aux commandes depuis 'The world that summer', il a choisi de s'entourer uniquement d'autres leaders charismatiques de projets hétéroclites et marquants. Pourtant, l'accouchement de cet album emblématique dans la discographie de Death In June s'est fait grâce à un rêve récurrent et très étrange que Douglas a fait trois nuits durant. Ce mur du sacrifice, c'est celui de sa propre vie, un mur ou il accroché nombre de trophées, affiché ses heurts, ses quelques joies sans doute et ses blessures certainement. S'ouvrant sur un morceau-titre long de 16 minutes, expérimentant un collage industriel nanti de nappes ambient, de musique militaire et de trompettes, de mélodies dissonantes et de notes de piano lugubres, l'album est une expérience d'une noirceur exemplaire, d'une mélancolie profonde que même la magie exercée par la musique et le chant semble se complaire à agraver, sans réel effet cathartique. L'album se clôt par ailleurs avec une pièce du même acabit, en moins réussie mais tout aussi dérangeante. Entre les deux, la folk de Death In June fait une fois de plus des merveilles. Jamais elle n'aurait été aussi dépouillée, aussi touchante avec ses accords magiques, ses voix envoûtantes : celle de Douglas bien sûr mais aussi les choeurs de Rose McDowall sur le superbe mais amer 'Giddy giddy carousel' ou l'intermède ambient et spectral 'Heilige leben' qui provoque une sensation de 'temps suspendu' étonnante. Même sur le plus 'enjoué' 'Hullo angel' (reprise du même morceau que Douglas avait écrit pour Current 93 sur 'Swastikas for Noddy') recèle une mélancolie typique de l'univers 'junien'. N'oublions pas le désormais classique et toujours extraordinaire 'Fall apart', peut-être le morceau le plus simple (en apparrence) qu'ait écrit Douglas et sans aucun doute l'un de ses plus beaux. 'Bring in the night' est introduit par la voix de Boyd Rice (que Douglas venait de rencontrer) qui déclame un texte sur la loi du plus fort (du Boyd Rice quoi...) sur fond de rythmique martiale et de guitares saturées. La voix de David Tibet sur le sublime 'In sacrilege' accompagne les accords folk désabusés et les 'larsens' de guitares électriques à la dérive, nous enfonçant encore plus loin dans la mélancolie. L'ensemble est enveloppé dans une réverb' qui illustre l'aspect onirique que revêt cet album unique qui se ressent comme un rêve inachevé soulevant de nombreuses questions, et n'offrant pour réponses que des ébauches d'illusions. Chef d'oeuvre...'First you take a heart then you tear it apart...'

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=5112
 
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Death In June - The Wall Of Sacrifice

'Time to stop, time to think, time to change, heilige Leben' : voilà ce qu'on peut lire gravé sur la face B de la version vinyle de 'The wall of sacrifice', édité à 600 exemplaires en 1989. Douglas Pearce a atteint un point culminant dans sa carrière avec Death In June. Seul aux commandes depuis 'The world that summer', il a choisi de s'entourer uniquement d'autres leaders charismatiques de projets hétéroclites et marquants. Pourtant, l'accouchement de cet album emblématique dans la discographie de Death In June s'est fait grâce à un rêve récurrent et très étrange que Douglas a fait trois nuits durant. Ce mur du sacrifice, c'est celui de sa propre vie, un mur ou il accroché nombre de trophées, affiché ses heurts, ses quelques joies sans doute et ses blessures certainement. S'ouvrant sur un morceau-titre long de 16 minutes, expérimentant un collage industriel nanti de nappes ambient, de musique militaire et de trompettes, de mélodies dissonantes et de notes de piano lugubres, l'album est une expérience d'une noirceur exemplaire, d'une mélancolie profonde que même la magie exercée par la musique et le chant semble se complaire à agraver, sans réel effet cathartique. L'album se clôt par ailleurs avec une pièce du même acabit, en moins réussie mais tout aussi dérangeante. Entre les deux, la folk de Death In June fait une fois de plus des merveilles. Jamais elle n'aurait été aussi dépouillée, aussi touchante avec ses accords magiques, ses voix envoûtantes : celle de Douglas bien sûr mais aussi les choeurs de Rose McDowall sur le superbe mais amer 'Giddy giddy carousel' ou l'intermède ambient et spectral 'Heilige leben' qui provoque une sensation de 'temps suspendu' étonnante. Même sur le plus 'enjoué' 'Hullo angel' (reprise du même morceau que Douglas avait écrit pour Current 93 sur 'Swastikas for Noddy') recèle une mélancolie typique de l'univers 'junien'. N'oublions pas le désormais classique et toujours extraordinaire 'Fall apart', peut-être le morceau le plus simple (en apparrence) qu'ait écrit Douglas et sans aucun doute l'un de ses plus beaux. 'Bring in the night' est introduit par la voix de Boyd Rice (que Douglas venait de rencontrer) qui déclame un texte sur la loi du plus fort (du Boyd Rice quoi...) sur fond de rythmique martiale et de guitares saturées. La voix de David Tibet sur le sublime 'In sacrilege' accompagne les accords folk désabusés et les 'larsens' de guitares électriques à la dérive, nous enfonçant encore plus loin dans la mélancolie. L'ensemble est enveloppé dans une réverb' qui illustre l'aspect onirique que revêt cet album unique qui se ressent comme un rêve inachevé soulevant de nombreuses questions, et n'offrant pour réponses que des ébauches d'illusions. Chef d'oeuvre...'First you take a heart then you tear it apart...'

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Je plussoie à tous les niveaux.

Death in Junes et Current 93 sont deux groupes qui ont bercé la fin de mon adolescence tortuée. Au millieu de Coil, Norma Loy, Dead Can dance, Morthound spindrift, Ordo Equitum Solis, les collections d'Arnell-Andrea, T21 et bien d'autres, ces deux groupes avaient une place de choix dans mon coeur. Guitare sèche et voix d'outre tombe envoutantes se mêlent parfois à des rythmes électroniques antêtants. Avec parfois des relants de musique de western... Un style bien particulier, simple, mais si efficasse, si pur. Avec suffisament de rage pour eviter de tomber dans la déprime...
 
Je plussoie à tous les niveaux.

Death in Junes et Current 93 sont deux groupes qui ont bercé la fin de mon adolescence tortuée. Au millieu de Coil, Norma Loy, Dead Can dance, Morthound spindrift, Ordo Equitum Solis, les collections d'Arnell-Andrea, T21 et bien d'autres, ces deux groupes avaient une place de choix dans mon coeur. Guitare sèche et voix d'outre tombe envoutantes se mêlent parfois à des rythmes électroniques antêtants. Avec parfois des relants de musique de western... Un style bien particulier, simple, mais si efficasse, si pur. Avec suffisament de rage pour eviter de tomber dans la déprime...

Tiens alors moi c'est rigolo, mais ces groupes (enfin du moins ceux que j'ai pratiqués : This Mortal Coil, Dead Can Dance, Death In June et quelques autres) sont complètement passés à la trappe.
Et si je réécoute de vieux trucs aujourd'hui, c'est plus les Who ou les Ramones ....
Je vieillis, j'entame une régression certaine, mais sautillante :D
 
Tiens alors moi c'est rigolo, mais ces groupes (enfin du moins ceux que j'ai pratiqués : This Mortal Coil, Dead Can Dance, Death In June et quelques autres) sont complètement passés à la trappe.
Et si je réécoute de vieux trucs aujourd'hui, c'est plus les Who ou les Ramones ....
Je vieillis, j'entame une régression certaine, mais sautillante :D
:D
je les ai mis à la trappe pendant 10 ans, mais je les ai redécouvert il y a 5 ans en me disant que bordel, à cette époque là, on avait quand même des groupes fantastiques et créatifs. Mais ça ne m'empêche pas d'écouter encore très souvent les Who, Led Zep, Deep Purple, Pink-Floyd et même du Tangerine Dream (Teo ;) ). :up: