Kelle musik écoutez vous donc ? 4.0

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surtout que je comparerais plus évidemment la Cold Song de Nomi (que j'aime beaucoup) avec l'original de Purcell (par un bon haute-contre si possible)

edit : je cherchais le titre de l'air et c'est Cold Genius, What Power Art Thou dans le Roi Arhur

et re-edit : tu me conseilles quelle version mon bon Doc ? ;) parce que je n'ai plus aucun disque de Purcell (depuis Emma)

 
Bon, avec tout ça je me suis mis à reécouter Grieg, "Aases tot", "Solvejgs lied" (Peer Gynt), et un peu de Mahler (5ème) eh bèn, ça ne remonte pas le moral finalement.
Dans cet époque de morosité (pour moi hein) ça ne fait pas mon affaire, je crois que pour la reste de la journée je vais me remettre un peu de funk. ça me réussira mieux j'espère:(
 
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"Mon Cerveau dans ma bouche" avait été un coup de poing dans la gueule; "Enfer Tiède" lui équivaut à rouer de coups la victime juste tombée. "Bogue" sera le journal intime d'un schizophrène; "Enfer Tiède" est le disque d'une génération ratée. Le "je" et le "tu" sont remplacés par le "on". Programme parle à un public déjà acquis à sa cause, et en profite pour aller encore plus loin dans le nihilisme et l'ultra violence textuelle. "Enfer Tiède" est à la musique ce que Wolfgang Paalen et Francis Bacon sont à la peinture, Gaspard Noé et Michael Haneke au cinéma ou Lautréamont et Antonin Artaud à l'écriture: un OVNI sombre plus sombre que le plus sombre des trucs sombres. Vicieux et intelligent. Il faut dire qu'en commençant l'album avec "Il y a" et en le finissant par "Et la ville disparaît", il ne fallait pas s'attendre à du Vincent Delerm. "Il y a" et sa longue descente sonore dans les graves, cette voix qui radote "on a raison de faire ce qu'on fait, de penser ce qu'on pense, d'être ce qu'on est, de continuer dans le même sens", cette faculté à observer et à dire… "Et ça c'est une clocharde… p'têt qu'on l'a écarté parce qu'elle buvait trop ou qu'elle s'est mise à boire après"… La peur des autres, l'angoisse et la frustration face à sa propre image, la remise en question qui nous "fait peut être plus de mal qu'on en mérite"… "Et peut être qu'on ne souffre pas vraiment tant qu'on ne souffre pas physiquement". Se sentir à l'écart, inutile, de ne pas avoir l'impression d'être compris, par fainéantise des autres ("les gens croient nous connaître mais non, même nos proches"), se sentir coupable, de quoi ? "Et si on ne nous avait pas fait souffrir on ne connaîtrait pas la souffrance, et si on ne nous avait pas menti on ne connaîtrait pas le mensonge ". EST-CE QUE TU CONNAIS CA, TOI ? J'aimerais te voir prendre "Une vie" en pleine gueule, avec ce piano dissonant, hypnotique, cette batterie puissante, et ces paroles toujours plus… "UNE VIE OU PLUS ON REFLECHIT, PLUS ON SE DIT QU'ON AURAIT PREFERE UN FUSIL". Supporte "Entre deux feux", et sa contrebasse géniale, où Michniak évoque les femmes, une première depuis Diabologum. Mais ne t'attends pas à du romantique, ici c'est pour souffrir et regarder notre misérable condition: "On a connu plusieurs filles, certaines voulaient faire de nous le père leurs enfants, mais nous on voulait pas… ni s'accrocher à elles, même quand elles étaient belles". Le flow est génial, entraînant comme une leçon de vie: "En bon rejeton de la classe moyenne, celle qu'on a demissioné après avoir compris que la renvoyer coûterais trop cher… on est pas solidaire. La collectivité et nous c'est fini". Les 7 titres de cet enfer musical sont tous des sommets textuels, les meilleurs sans doute de Michniak. Musicalement, Bétous fait de véritables merveilles, avec des jongleries ahurissantes sur les samples, un travail de basse d'une réelle inventivité, des rythmes originaux, etc… Tu vas me dire que j'ai omis le 8e titre, et c'est normal. Bétous y joue du saxophone dissonant, et Michniak y déballe ses paroles avec une violence et une force jamais entendue. Seulement, ce titre est tellement surréaliste que je ne peux même pas t'en parler. Tout simplement parce qu'on ne peut pas écrire une chronique qui soit à la hauteur des sommets de Programme. Alors, si tu veux faire l'effort de comprendre, si tu as le courage d'affronter tes défauts, si tu n'as pas peur quand on te hurle dessus, si tu crois être fort, si tu es égoïste, si tu es sensible, si tu crois avoir tout vu, tout entendu, tout lu, si tu ne t'aimes pas, si tu n'aimes pas les autres, si tu n'aimes pas leur hypocrisie, leurs mensonges, leur lâcheté, leur ignorance, leur soif de pouvoir, leur morale, leur capacité à te manipuler, si toi-même tu te leurres, si tu as peur des filles, si tu angoisses avant de dormir, si tu ne te sens pas à ta place ici, si tu te sens à l'écart, ignoré, aliéné par la société, si tu n'as pas peur de mourir, si tu as honte de toi, si tu as envie de te flinguer mais qu'il te reste une once de force pour te battre encore un peu, alors écoute ce disque et serre les dents.

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=5434
 
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"Mon Cerveau dans ma bouche" avait été un coup de poing dans la gueule; "Enfer Tiède" lui équivaut à rouer de coups la victime juste tombée. "Bogue" sera le journal intime d'un schizophrène; "Enfer Tiède" est le disque d'une génération ratée. Le "je" et le "tu" sont remplacés par le "on". Programme parle à un public déjà acquis à sa cause, et en profite pour aller encore plus loin dans le nihilisme et l'ultra violence textuelle. "Enfer Tiède" est à la musique ce que Wolfgang Paalen et Francis Bacon sont à la peinture, Gaspard Noé et Michael Haneke au cinéma ou Lautréamont et Antonin Artaud à l'écriture: un OVNI sombre plus sombre que le plus sombre des trucs sombres. Vicieux et intelligent. Il faut dire qu'en commençant l'album avec "Il y a" et en le finissant par "Et la ville disparaît", il ne fallait pas s'attendre à du Vincent Delerm. "Il y a" et sa longue descente sonore dans les graves, cette voix qui radote "on a raison de faire ce qu'on fait, de penser ce qu'on pense, d'être ce qu'on est, de continuer dans le même sens", cette faculté à observer et à dire… "Et ça c'est une clocharde… p'têt qu'on l'a écarté parce qu'elle buvait trop ou qu'elle s'est mise à boire après"… La peur des autres, l'angoisse et la frustration face à sa propre image, la remise en question qui nous "fait peut être plus de mal qu'on en mérite"… "Et peut être qu'on ne souffre pas vraiment tant qu'on ne souffre pas physiquement". Se sentir à l'écart, inutile, de ne pas avoir l'impression d'être compris, par fainéantise des autres ("les gens croient nous connaître mais non, même nos proches"), se sentir coupable, de quoi ? "Et si on ne nous avait pas fait souffrir on ne connaîtrait pas la souffrance, et si on ne nous avait pas menti on ne connaîtrait pas le mensonge ". EST-CE QUE TU CONNAIS CA, TOI ? J'aimerais te voir prendre "Une vie" en pleine gueule, avec ce piano dissonant, hypnotique, cette batterie puissante, et ces paroles toujours plus… "UNE VIE OU PLUS ON REFLECHIT, PLUS ON SE DIT QU'ON AURAIT PREFERE UN FUSIL". Supporte "Entre deux feux", et sa contrebasse géniale, où Michniak évoque les femmes, une première depuis Diabologum. Mais ne t'attends pas à du romantique, ici c'est pour souffrir et regarder notre misérable condition: "On a connu plusieurs filles, certaines voulaient faire de nous le père leurs enfants, mais nous on voulait pas… ni s'accrocher à elles, même quand elles étaient belles". Le flow est génial, entraînant comme une leçon de vie: "En bon rejeton de la classe moyenne, celle qu'on a demissioné après avoir compris que la renvoyer coûterais trop cher… on est pas solidaire. La collectivité et nous c'est fini". Les 7 titres de cet enfer musical sont tous des sommets textuels, les meilleurs sans doute de Michniak. Musicalement, Bétous fait de véritables merveilles, avec des jongleries ahurissantes sur les samples, un travail de basse d'une réelle inventivité, des rythmes originaux, etc… Tu vas me dire que j'ai omis le 8e titre, et c'est normal. Bétous y joue du saxophone dissonant, et Michniak y déballe ses paroles avec une violence et une force jamais entendue. Seulement, ce titre est tellement surréaliste que je ne peux même pas t'en parler. Tout simplement parce qu'on ne peut pas écrire une chronique qui soit à la hauteur des sommets de Programme. Alors, si tu veux faire l'effort de comprendre, si tu as le courage d'affronter tes défauts, si tu n'as pas peur quand on te hurle dessus, si tu crois être fort, si tu es égoïste, si tu es sensible, si tu crois avoir tout vu, tout entendu, tout lu, si tu ne t'aimes pas, si tu n'aimes pas les autres, si tu n'aimes pas leur hypocrisie, leurs mensonges, leur lâcheté, leur ignorance, leur soif de pouvoir, leur morale, leur capacité à te manipuler, si toi-même tu te leurres, si tu as peur des filles, si tu angoisses avant de dormir, si tu ne te sens pas à ta place ici, si tu te sens à l'écart, ignoré, aliéné par la société, si tu n'as pas peur de mourir, si tu as honte de toi, si tu as envie de te flinguer mais qu'il te reste une once de force pour te battre encore un peu, alors écoute ce disque et serre les dents.

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Boudu, t'es n'est pas fait pour me remonter le moral non plus hein:eek: :eek:
 
Beirut.
Une jolie découverte sur le store il y a quelques mois, en morceau gratuit (Postcards from Italy) et trop vite oublié. Alèm et -purfilsdelasagesse- se sont chargés de me le remettre récemment dans mes écoutes obligées. Leur album Gulag Orkestar est superbe. J'aime aussi la simplicité de la pochette, typo simple et la vieille photo travaillée vieux pola délavé.


(Clic vers myspace, avec de la musique a écouter :))

Autant la musique balkanique et tzigane a le don de me rendre nerveux :siffle: (le côté strident :rateau: ) autant le son de ce groupe, mêlée à une certaine nonchalance méditéranéenne et latine me fait partir loin, en bateau à voile ou en cariole, au choix :) La voix du chanteur, Zach Condon, à peine 20 ans, y fait aussi beaucoup. Mélancolique mais pas triste pour un sou. On se demande donc d'où vient le jeune prodige, et on est surpris d'apprendre que le groupe vient d'Albuquerque aux Etats-Unis. Dans les espoirs et relèves, il me fait évidemment pensé à Bright Eyes, par ce côté justement très root, quasi folk, un peu comme Beck avec Loser en son temps (avant la Sciento :siffle: ?)loin des business plan et des effets marketing du R'n'R, R'n'B et autre rap. Simple et accessible.

Le groupe a signé cet automne chez 4AD, les amateurs apprécieront, un EP, Lon Gisland. Leur tournée est malheureusement en rade, surmenage du chanteur.
une critique, en français… chez Fluctuat :)
 
J'aime aussi la simplicité de la pochette, typo simple et la vieille photo travaillée vieux pola délavé.

ya juste cette erreur : la photo n'est pas retravaillé pour la pochette… elle est tel quel… mais personne ne connait vraiment pour le moment si le photographe est au courant que ses photos ont été utilisées… de quoi faire hurler l'UPC ça ! :D
 
Ben tiens, tant qu'on y est, un p'tit This Mortal Coil de derrière les fagots
Ou bien le collector - que j'ai en VHS depuis sa sortie - "Lonely is an eyesore" (4AD)

Comment ça, je suis un fan du label 4AD :D
Ben oui, j'ai un faible pour tout ce qu'a fait Vaughn Oliver (V23) et ses acolytes; graphiquement parlant, tous les autres labels ont pompé son style... inspiré par Neville Brody

Mais on s'éloigne du sujet. Désolé.

Pour moi, une pochette et son contenu doivent former une unité de style, un point c'est tout. Sans cela, pas de démarche artistique et créatrice honnête... et la tronche du type (ou de la nana) qui chante, histoire de dire "hé, c'est moi qui chante, là )", VRAF.
 
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Réactions: Burzum
Là je mate Shadowplayer en DVD, un documentaire sur Factory Records, entre 1978 et 1981, le label et club de Manchester avec des interviews d'anciens membres ou de contemporains de Joy Division/New Order, Durutti Column, A Certain Ratio, Cabaret Voltaire, Buzzcocks/Magazine, Section 25, Crispy Ambulance, The Names, Minny Pops, Swamp Children, Thick Pigeon, Killing Joke ainsi que Tony Wilson et Peter Saville.



C'est étonnant de mettre des visages sur ces "noms si connus", avec l'humain qui affleure, les petites piques, les éloges, un certain ressenti parfois, les personnalités, ce passé commun, cet enthousiasme de l'époque et la réalité de l'interviewé-e (est-ce un léopard ou un chien qui tourne en rond, silhouette agitée dans la pièce derrière Wilson, machant un bonbon ou caressant son chat ?). Des visages comme éclairés de l'intérieur ou au contraire, ravagés, bientôt 30 ans après les faits?
Très étonnant, la majeure partie du documentaire est sans autre bande sonore que la voix des interviewés, comme si on avait pas voulu ajouter de "pollutions" par des trop encombrants classiques, trop énormes références. Juste quelques photos, pochettes de disques ou affiches.
Saville donne envie de le voir au travail (en tout cas à l'époque) même si de l'interviewé semble par moment sortir un personnage en représentation, une image du designer, comme un objet ultime de sa propre communication.

Cela n'a pas à proprement parler sa place dans ce fil, mais indirectement, vu les influences de ce label sur ce qui c'est fait à cette époque et par la suite, on me pardonnera l'incartade ;) Si vous comprenez l'anglais, ça vaut le coup ;)
 
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Réactions: macmarco
J'ai mis itunes en mix de soirée, je viens de passer d'une chanson de la comédie musicale hair (V.O), à Ludwig van 88, à Jamiroquai........



Sinon, dernier achat en date, cd et dvd de dionysos, le soldat rose, le best of téléphone.......
 
Je passe à :

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Dublin, le jeune Gavin Friday se rend à une exposition supposée présenter des photos d'événements horribles prises dans les camps de la mort, les guerres...les images sont terribles mais ce qui choque notre Irlandais, c'est le fait qu'elles soient exposées de manière nette et propre comme dans un journal de mode. Germe alors l'idée de confronter les gens à une autre forme de beauté, soit son opposé, la laideur, mais de manière directe par un spectacle total composé d'odeurs, de visions, de sons...Aussitôt dit, aussitôt fait, le groupe monte une exposition qui se voulait à la base un vaste projet sous forme de trois maxis, un spectacle live exclusif, une vidéo et même un livre. Au final, seuls les maxis et la performance seront dévoilés au public; le livre ne sera pas publié et seuls quelques extraits vidéos seront disponibles sur la VHS 'Sons find devils' (objet culte de chez culte). Cette réédition compile donc les trois vinyles ainsi que (en bonus) la k7 incluant les extraits live. La première partie s'articule autour de deux chansons étranges, mi-enfantines, mi-malsaines construites sur des rythmes répétitifs et innocents en apparence, si ce n'est leur côté décalé. Le timbre faux de Dave-Id Busaras accompagné de clochettes, de glissements de guitare, son chant qui se fait déséspéré témoignent de ce glissement progressif vers quelque chose de sombre, insaisissable, expérimental...D'ailleurs, c'est un changement radical d'atmosphère qui ouvre la seconde partie, l'excellent 'Come to daddy' qui sur fond de post punk goth lourd, glauque et tendu dévoile Gavin Friday et Guggi s'affrontant vocalement sur fond de scène de ménage hantée du thème de l'inceste. En live, c'est d'ailleurs impressionnant, le morceau se terminant par une simulation de viol. Vient ensuite la version originale de 'Sweethome under white clouds' (repris sur 'if I die I die'), plus industrielle, voir tribale, tout en samples d'infrabasses, roulements saccadés de batterie et le chant en duo. Changement encore sur 'Sad world' qui démarre comme une simple ballade mais où les crissements de guitare couvrent progressivement le tout sur fond de batterie binaire légèrement décalée. C'est Dave-Id qui assure les vocaux sur un titre où tout semble tellement hors de tout axe que tout s'équilibre...Sur la partie trois, nous plongeons dans l'univers le plus terriblement glauque des Virgin Prunes avec l'excellent 'Beast' qui n'a rien à envier aux premiers travaux de Current 93: grondements, batterie lourde et répétitive, incantations glauquissimes, coups de basse comme des cloches de glas, grincements...du grand art ! 'Abbagal' renoue avec cet univers faussement enfantin du début de l'oeuvre...improvisations de clochettes sur fond de nappes ambient...Accords de guitares et batterie évoluant en totale anarchie tissent le décor de 'Brain damage' où le timbre fragile et déséspéré de Dave-Id fait merveille par son côté totalement incontrôlé comme frôlant la folie. Vous croyiez avoir tout entendu ? 'No birds to fly' a encore bien des surprises à vous offrir sur début de collage de pleurs, de chuchotements d'enfants tournant en boucle sur une basse répétitive et les chants de Gavin et Guggi qui évoluent de plus en plus vers une émotion terriblement mélancolique et poignante. Il est évident que l'écoute de ce cd ne se fait pas sans séquelle émotionnelle tant son intensité est éprouvante...C'est sans compter sur le cd bonus qui livre les extraits live sous forme d'une succession de morceaux courts frisant le bruitisme, les collages de rires, de grinçements, déformations de sons...tout pour ouvrir les portes de l'asile aux oreilles les plus fragiles...Ok, tout le monde sait le culte sans borne que je voue aux Virgin Prunes et objectif ou non, je salue en ce disque l'un des chefs-d'oeuvre de l'industriel old school, d'une audace rarement égalée dans le genre...rappelons que nous sommes en Irlande, en 1981 !

http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=8312
 
Boris - Pink

Le Japanese Doom Rock ca vous dit quelque chose?
De (très) grosses guitares, beaucoup de bruits et quelques mélodies, une voix assez simple qui se pose délicatement sur une rythmique à vous donner le tournis.
Pour déboucher les oreilles et faire chier les voisins qui se gavent de Celine Dion y'a pas mieux.

Qqs extraits ici pour les aventuriers du son sonique.

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:style:
 
Là pour moi c'est Pink... Floyd. Animals, album situé entre Wish You Were Here et The Wall, que j'ai mis longtemps à découvrir. Belle pépite :up:

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J'aime bien l'usine ...

On la retrouve dans le double live de The Orb [1993] et dans james Bond. Elle doit être classée, maintenant ;)
Faudrait que je le réécoute, bonne idée, tiens.
 
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Kirlian camera a toujours su, au cours de sa carrière, faire évoluer sans cesse son son sans trahir un seul instant ses lignes directrices. ‘Schmerz’ pourrait être classé dans la période ‘mystique’ du groupe, là où son engouement pour l’iconographie et les sonorités ésotériques, symphoniques et martiales était le plus prononcé. Au programme nous trouvons donc des nappes de synthés mélancoliques, des orgues grandiloquents, des chœurs tristes, des éléments symphonico-industriels, des percussions martiales, et une alternance de la voix féminine ou masculine selon les chansons. Le ton est d’emblée donné par ‘Schmerz’, le premier titre (écrit pour le film ‘Guido Mazzoni’ de Marco Speroni), qui nous parle de la crucifixion sur fond de chœurs mélancoliques et d’ orgue. Plusieurs morceaux sont ensuite déclinés en deux versions, l’une plus triste, l’autre plus expérimentale ; c’est le cas pour ‘Krematorium’ et ‘Heldenplatz’ . ‘Twilight fields’ échappe à ce schéma puisque sa seconde version ‘Of thorns’ est composée d’orgues d’église et de percussions martiales. Parmi les autres titres, deux instrumentaux , ‘Blumen’ et ‘Silver snow’, un ‘Raindome’ plus dark folk et pour le reste, de la tristesse, toujours de la tristesse. La grande force de la musique de Kirlian Camera est de savoir éviter l’inutile et ne garder que l’émotion pure. Au final, un très bel album méditatif et reposant à déguster sans modération

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