Le labo de PVPBP

@yvos : selon moi la photo n'est pas assez axé sur l'un ou l'autre des sujets : les tortues ou les enfants... et, selon moi aucun des deux n'est vraiment traité et ne fixe la photo...
et - si tu avais pu la refaire ;-D - peut-être qu'il aurait fallu envisager de se décaler (à droite il semble qu'il n'y ait personne) et prendre les enfants presque de profil ou en tout cas mettre en évidence leur attention... si je suis clair ;-D afin de plus établir le lien entre les enfants et le bassin, peut-être ... et si je suis compréhensible ;-) là, à mon sens il y a trop d'hésitation sur l'un ou l'autre...

@luc : pour moi c'est ton cadrage qui n'est pas assez radical... le ciel au-dessus du toit est presque de trop... j'aurai - à mon sens - resserré le cadrage en coupant légèrement le toit et en laissant légèrement d'espace devant la maison... et - personellement - je me serai franchement mis en face...

mais ce qui me "gêne" là c'est le ciel qui n'a aucun intérêt par rapport au sujet de ta photo
et c'est presque dommage d'avoir coupé le bas de la façade, ton sujet.
 
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@yvos : selon moi la photo n'est pas assez axé sur l'un ou l'autre des sujets : les tortues ou les enfants... et, selon moi aucun des deux n'est vraiment traité et ne fixe la photo...

je suis d'accord ;)

---------- Nouveau message ajouté à 10h02 ---------- Le message précédent a été envoyé à 09h57 ----------

Bon, ceci dit, les dos sont bien blancs quand même :D Il me semble que j'aurai baissé un peu les hautes lumières (vous voyez, je ne suis pas bégueule, quand même :D et ça se fait avec iphoto :D) si ça ne dégrade pas trop. ou en dernier ressort, assombri un peu le bassin (pas trop bien sûr, si on ne le voit plus, on perd l'intérêt, mais un peu ça doit se supporter).


Blancs mais pas brûlés :p Et pis je voulais garder le côté lumineux de ces uniformes. Accessoirement, le soleil au zenith sur un dos blanc regardant une scène à l'ombre, c'est un peu compliqué à gérer, et comme je suis une grosse feignasse et que j'ai pas envie de développement 3 raw et les combiner après.

Ceci étant, je vois ce que tu veux dire ;)
 
@rankxerox :

Concernant ma photo : tu as tout à fait raison, je viens d'essayer et effectivement, en la mettant simplement en 4/3 ça marche mieux. Ce qui est marrant, c'est que ça m'arrive assez souvent d'essayer quand je photographie une maison de virer le ciel en coupant le haut du toit et ça ne marche pas forcément. Sur celle-ci, je ne l'ai pas essayé (vu le ratage que ça donnait sur d'autres) et j'aurais du. :zen:

Pour le bas, je serai plus cironspect : je pense que si j'ai viré le bas de l'escalier et de la façade, c'est qu'il y avait un souci en bas :D mais la photo a été prise il y a 10 ans :D Il faut que je retourne à Soulomès :D (dans le Lot, dans la Braunhie, un de ces coins perdus que j'affectionne). Pas sûr que ça soit resté en l'état mais pas impossible non plus.

Concernant la photo d'Yvos : tu as raison dans l'absolu mais je me demande si en se centrant sur l'un ou l'autre sujet, la photo n'y perdrait pas beaucoup même en y gagnant aussi.
 
@luc G : peut-être que ta photo est rattrapable sans que tu la refasses tout de suite ? en la recadrant au tirage tout simplement non ?

et, concernant l'escalier, si il y avait du parasitage au sol,
peut-être qu'il aurait fallu alors le couper plus franchement ?

à propos de la photo d'yvos , à mon sens, il aurait pu - peut-être - gagner en force
d'un autre point de vue (sans changer de profondeur de champ) en établissant un rapport entre les petites et les tortues... dans mon idée, en prenant la photo plus de biais, peut-être ?
ici je trouve les deux sujets plutôt en conflit...
 
je me serai franchement mis en face...

Pas moi - ce décalage étrange accentue le côté tordu de la maison - ça plus les couleurs, on se croirait dans la Comté, Bilbo et Gandalf vont franchir la porte, (qui n'est certes pas ronde... Mais quand même !) la pipe au bec et le sac au dos, prêts à aller botter le derrière de Smaug...

(Ce qui est une façon de dire que j'aime bien cette photo)
 
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oui oui c'est vrai, le point de vue décalé apporte queque chose...
et cette réflexion me concerne plus dans l'hypothèse où j'aurai fait cette photo

mais ça aurait été autre chose, c'est vrai

;-)
 
On peut revenir sur un titre plus classique, genre v5, si vous préférez.

Non, non, ceux qui ne savent pas et veulent savoir prendront le temps de chercher et gagneront la connaissance d'un nouveau mot.
C'est bien.


Bah 95% des photos que je fais il y a ma famille dessus et je ne vous les montrerai pas.
Sur les 5% restant, une bonne moitié fini à la poubelle à peine transférée parce que pas du tout ce que je voulais quand je l'ai faite, un paquet à la poubelle aussi, mais plus tard, quand finalement non, il n'en sort rien...

Bref, non - les trois dernières montrées font partie d'un lot "Bruxelles & Cologne" qui n'en comporte qu'une quinzaine, en tout et je voudrais éviter de transformer le labo de pvpbp en labo de ergu qui fait un diaporama de ses vacances.

Je regrette qu'il n'y ait pas plus de particiapnts à ce fil, pas que ceux qui y participent n'y participent pas plus.
 
pareil, mais je parlais des cimaises...
je regrette que bcp se retiennent de poster dans les cimaises
sous prétexte d'imperfection technique...

une photo réussie n'est pas nécessairement parfaite techniquement
et, inversement, une photo parfaitement maitrisée n'est pas nécessairement une belle photo

mais je sens que je me répète ,-D

je crains que les cimaises finissent par être plus dédié aux prouesses techniques
et non plus aux belles photos ;-)

et - à mon sens - tout le monde a sa place ;-)
 
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Réactions: jogary
je me suis toujours dit que l'immersion grâce au grand angle ne fonctionne pas forcément bien et que plus que le dos, ce sont des visages que j'aurai bien voulu (j'en ai, mais ils louchent :D) même si le sujet est tout le bassin à tortues :p


Quitte a utiliser un GA en contreplongée tu aurais peut etre puis y aller un peut plus franco en shotant d'un peu plus haut en levant un peu les bras.
 
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Réactions: momo-fr

A cheval sur les règles…

Petit essai de montage, j'avais shooté le personnage plusieurs fois mais j'ai bien aimé la mise en forme derrière le tram (avec premier plan style public), sauf que derrière c'est pourri grave… essai de mix.

cheval_derriere.jpg

cheval_seul.jpg



MOM_1742.jpg


Maintenant ce montage est-t-il pertinent ?
La version très floue peut-elle se comprendre comme ça ?

Pour ceux qui veulent s'y essayer les sources sont là (35 Mo en Raw Nef)

:cool: :D :cool:
 
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Réactions: collodion
@ momo-fr : Pour moi la premiere était deja très bien (avec son petit flou dans l'arrière plan).
Le seul 'truc' qui me chagrine c'est cette verticale noire pratiquement au centre, donc plus en accord avec ton crop (mais c'est dommage que l'on perde la personne à droite du coup).

Photo sympa, bien vu. :up:
 
Le problème c'est que c'est vraiment de la photo sur le vif, j'attendais quelqu'un et là… paf je tourne la tête et j'ai la berlue… le temps d'enlever la cache objo et viser ça va très vite, heureusement qu'il y a avait ce tram qui passait, sinon je pense que j'aurais pas eu grand chose.
 
Moi aussi j'aime bien la première avec son côté surréaliste. C'est le flou sur la vitre qui fait que ça marche, et comme tu l'as mise en première je suppose que c'est celle que tu préfères :up:
La troisième aussi parce qu'on voit mieux que le corps est humain.

Y a de ces cinglés à Bordeaux :D
 
Cette photo que momo a accrochée aux «Cimaises» :


Pas là… suivre les règles de la pelote

pelote_basque_pau_16_MG.jpg


:cool:

m'a moi-même accroché, par un effet de 'rebond_au_regard' de ce que montre l'image.

En association d'idées qui me paraît naturelle, il me revient ce constat de je ne sais plus quel critique littéraire : alors que les auteurs qui étaient ses contemporains (comme Alexandre Dumas) écrivaient des livres pour satisfaire les goûts déjà constitués du public, Gustave Flaubert écrivait pour un public qui n'existait pas encore, mais dont ses livres dessinaient exactement la position qu'il devait venir occuper pour les lire. Ce qui revient à dire que, pour lire un de ses livres, l'esprit du lecteur devait quitter son positionnement coutumier (par exemple la conscience que j'ai d'occuper l'intérieur de mon enveloppe corporelle ici-située) et s'avancer dans la dimension de l'imaginaire pour s'en aller occuper l'emplacement que l'auteur avait prédéfini pour lui.

Comme on sait, chacun de nos yeux est constitué de deux yeux : l'œil qui fixe (qui détermine la vision primaire capturant une figure précise) et l'œil qui flotte (qui détermine la vision secondaire appréhendant une forme floue), l'association des deux créant un effet d'espace. La règle ordinaire consiste à associer une valeur de proximité à la figure précise de la vision primaire, et une valeur d'éloignement à la forme floue de la vision secondaire. Ce, parce que la figure précise paraît empiéter sur la forme floue qui se trouve par là rejetée à distance dans une fonction de 'fond'. Ainsi, moi qui suis en train d'improviser, j'aperçois mon écran comme une figure précise interceptant la forme floue d'une librairie, et par là je saisis l'écran comme proche et le mur de livres comme éloigné.

Telle n'est pas la règle de la pelote. Un grand joueur instinctif de Pelote Basque ne peut absolument pas fixer la pelote en vision primaire, et laisser reculer le fronton dans le flou de la vision secondaire, car s'il fait ça, il n'atteindra jamais la cible, qui n'est pas la pelote, mais le fronton. Dans la perception ordinaire, la cible est par exemple la tasse à café que je fixe en vision primaire, car l'enjeu est moi-même et mes lèvres auxquelles je veux porter cette tasse ; mais dans la Pelote Basque, la cible est le fronton et non pas la personne du joueur, car, comme on le dit toujours, le jeu est plus grand que le joueur. Par conséquent, le joueur doit cesser de se focaliser sur la pelote, comme s'il voulait la saisir pour la mettre dans sa poche ; mais il doit se focaliser sur le fronton, car telle est la cible du jeu qui transcende le joueur.

Le joueur ne doit donc pas fixer la balle, mais toujours fixer le fronton. De sorte que la balle (la pelote) n'apparaît dans son champ visuel que comme une forme floue tandis que le fronton garde immuablement sa fonction de figure précise.

On dit que les grands épéistes ont le sens de la pointe. Ce qui signifie qu'ils se focalisent toujours sur l'adversaire dont l'épée est vue en vision primaire comme une figure précise ; quant à la pointe de leur propre épée, ils la perçoivent continûment, mais sans jamais la voir en vision précise. C'est cela le sens de la pointe : la présence flottante de l'épée propre.

La règle de l'afficionado dans l'art controversé de la corrida veut que le spectateur ne doit jamais se focaliser sur le torero, mais toujours sur le toro, car c'est ainsi que le spectateur peut partager la vision de l'acteur qui est toujours focalisé sur l'adversaire, et non sur lui-même. Ce que ne fait jamais le 'public', qui en se focalisant sur l'homme, renverse le sens de l'action et réduit au rang de faire-valoir ce qui, dans la vérité du jeu, est une instance de vie ou de mort.

L'archer Américain instinctif Howard Hill avait pour règle de toujours apercevoir sa cible en visée primaire précise et ne lui jamais superposer sa pointe de flèche qu'en visée secondaire floue.

Tous ces prolégomènes laborieux pour essayer d'expliquer en quoi la photo de momo a accroché mon regard. Car elle m'oblige à saisir en visée primaire précise le fronton lui-même, avec son rouge basque violent, et, en association, le plan du mur sur lequel il est peint, ainsi que le plan du ciel superposé à ce mur. Voilà la cible, nette et précise. Ce n'est qu'en vision secondaire floue, avec ses lignes de fuite peintes en blanc, que mon regard saisit le sol bitumé, normalement plus proche de moi en perception ordinaire que le fronton distant, mais qui dans le contexte du jeu, doit céder la place au fronton qui doit devenir le centre même de la vision.

Comme l'écrivait un auteur sur le jeu intérieur du golf, la cible doit être atteinte avant d'avoir été atteinte - atteinte du regard, parce qu'elle en est la figure de focalisation précise. La distance qui sépare le joueur de sa cible, les moyens même qu'il manie en vue de l'atteindre - cela doit rester dans le flou de la visée secondaire. Le joueur doit se traiter lui-même comme secondaire, et être visuellement à_la_cible : tel est le dépassement de soi dans le jeu.

Il y a un moment totalement crucial dans cette combinaison de cible touchée par le regard et de sitio flou du joueur : c'est précisément le moment où l'élément qui relie le joueur et la cible (la balle, l'épée, la flèche) n'apparaît plus dans le champ de vision. Ainsi, le moment de l'armé du bras, la réception de la pelote se faisant en-arr!ère du joueur la balle sortie de son champ visuel : à ce moment-là, il n'y a plus que la cible. C'est exactement le moment où le joueur se dépasse totalement.

La photo de momo me convoque à cet instant crucial où la vision du joueur évacue au maximum le circonstanciel, c'est-à-dire aussi lui-même, fait littéralement le vide pour se concentrer totalement sur la cible : le mur du fronton dans un instant pur d'éternité.

Il y a là quelque chose alors qui touche à l'abstraction et ce moment d'abstraction est la même chose que l'idée.
 
Dernière édition par un modérateur:
@ momo : en ce qui me concerne, je ne trouve pas que ton photomontage soit vraiment pertinent... les gens n'expriment rien de particulier et limite, ne semblent même pas la voir... et, en ce qui me concerne, on ne voit pas ce qu'est cette tête de cheval...

tu essayes de récupérer ta prise de vue à travers le bus (une photo ratée ?), mais, à mon sens, elle n'est pas trés intéressante et si tu avais eu le choix, je ne crois pas que tu aurais fait cette photo...

au final pour ce qui est de cette tête de cheval, à mon sens, ce qui est vraiment drôle c'est de voir le gars en entier au milieu de la rue, là il y a un vrai décalage et une vraie anecdote digne de la relever... la deuxième photo, à ce titre, est beaucoup plus forte selon moi, voir drôle, intriguante...

ton montage et la vision à travers le bus ne font que parasiter, étouffer l'anecdote...
elle n'est plus aussi visible...

ton photomontage, selon moi, n'est ni vraiment drôle, ni vraiment lisible...

à mon sens

;-)
 

A cheval sur les règles…


Maintenant ce montage est-t-il pertinent ?
La version très floue peut-elle se comprendre comme ça ?



Le montage est difficile et je trouve que cela ne fonctionne pas. Le cheval n'est pas cohérent avec les autres sujets derrière la vitre et du coup, son inclusion artificielle se voit fortement.

Quitte à monter quelque chose :D, il y a peut-être un coup à jouer en prenant comme cadre ta 2ème photo où "l'expression" :D du cheval est top : elle colle à la fois avec l'attitude de la personne qui porte ce masque et avec la scène. Je suis près à suivre sur cette photo pour le côté décalé et drôle (mais prise au moment opportun, avec des éléments qui renforcent la situation : l'indifférence des piétons, le vert du signal lumineux qui explique l'effarement du cheval à l'arrivée du tram - mine de rien, c'est déjà pas mal), malgré les imperfections, que sur le montage :zen:

---------- Nouveau message ajouté à 11h11 ---------- Le message précédent a été envoyé à 11h00 ----------

Quitte a utiliser un GA en contreplongée tu aurais peut etre puis y aller un peut plus franco en shotant d'un peu plus haut en levant un peu les bras.


Hé ho !?! Facile à dire pour quelqu'un de normal mais moi, je fais 84cm les bras levés, hein :o :D ;)
 
Le montage est difficile et je trouve que cela ne fonctionne pas. Le cheval n'est pas cohérent avec les autres sujets derrière la vitre et du coup, son inclusion artificielle se voit fortement.
Oui j'ai vu après coup ce qui ne vas pas, la teinte des tons neutres doit être bleutée car derrière les vitres, il manque la notion de "vitre", le flou est un poil trop en "retrait" sur la tête de cheval.

Pour le cadrage j'ai fait un essai en mode panoramique et ça passe mieux je trouve, je vais revoir se montage aux petits oignons… :cool:
 
Il va surtout être difficile de rendre la photo lisible lorsqu'elle est seule.

---------- Nouveau message ajouté à 19h01 ---------- Le message précédent a été envoyé à 18h46 ----------

J'ai vu en passant que Saul Leiter avait tiré sa révérence. Un des pionniers de la photographie couleur qui, en plus, a construit un point de vue très moderne




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Il va surtout être difficile de rendre la photo lisible lorsqu'elle est seule..

Je trouve aussi que les trois photographies fonctionnent ensemble mais j'aurais inversé les deux dernières. Quitte à trahir la chronologie de l'événement...