Le labo de PVPBP

c'est consternant :o
De ton point de vue.
moi je vois plutôt une gazelle :heu:
À chacun ses symboles.
ou du 5e degré...
Nord ou sud ?
ergu-albums-photos--image22499-img-0089-a.jpg
C'est intéressant de constater que ergu pose un regard différent sur les brindilles qui jonchent le macadam depuis l'ovni esthétique de SirDeck. Ainsi il s'essaye lui aussi à l'exercice de composer une image, élaborer un contexte à partir de ces riens, se risquer à la transcription des images de livre d'astronomie. Bref, créer. Et avec une réussite certaine.

;)
 
j'avais juste tenté de faire un jeu de mot entre constellation et consternant ;)

j'aime beaucoup les photos d'ergu soi dit en passant. ;) Même si ici il a démantibulé un phasme pour parvenir à ses fins :siffle:
 
comme je ne sais pas où poster ça : vous aussi les balises BBCode ont disparues de "partager" avec la nouvelle version de Flickr ? :(
 
Non mais ce n'est pas très visible.
Il faut cliquer sur l'icône "partager" puis sur "Copier le code HTML/BBCode" et cliquer sur le 3eme bouton.
:eek: j'avais pas capté que la dernière icône c'était le BBCode…

sinon c'est dommage car avec la nouvelle version, l'outil ne se souvient pas de la taille des images pour le partage (alors qu'avant, tu pouvais choisir un réglage et tout les photos ouvertes après l'utilisait, pas besoin de choisir la taille à chaque fois). Ça m'embête pour mes partages en HTML ou j'en ai pas mal à copier/coller :heu:

bon à savoir pour ma prochaine image sur les forums en tout cas :D

merci :)
 
j'avais juste tenté de faire un jeu de mot entre constellation et consternant ;)
Ouais mais pas de bol je suis d'une humeur exécrable ces temps-ci !
Et soit dit en passant, ce fil n'est pas sur la terrasse de le bar…
j'aime beaucoup les photos d'ergu soi dit en passant. ;)
Ouais sauf que rien dans ton commentaire ne laisse transpirer l'enthousiasme !
 
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Réactions: Powerdom
Cette photo accrochée par yvos aux «Cimaises» il y a plusieurs mois :


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elle accroche mon regard. Je sens qu'elle veut me dire quelque chose. Sans me le montrer directement. Le côté terriblement familier de la scène m'accueille avec la facilité du banal. Mais en me déconcertant par une inscrutable étrangeté.

Plage, mer, ciel : 3 bandes horizontales superposées. Classique. Mais la mer est comprimée à une étroite bande médiatrice. Mais la plage est faite d'eau. Les figures n'y font pas des ombres, mais des reflets : c'est un étang liquide. Les seules parties solides du paysage sont les deux lisières qui encadrent la bande médiatrice de la mer : sa base, un mince fil rocheux ; son couronnement, une ligne outremer, dense comme la faîtière d'un muret.

Deux figures humaines sont plantées dans le décor, miniatures et colorées, ressortant comme des poupées de celluloïd. Le minuscule enfant d'avant-plan me tourne le dos : saisi sur une seule jambe dans son avancée vers le plan distant de l'autre personnage minuscule, planté lui-même juste à la lisière marine. Le reflet liquide de sa figure, aussi clair qu'elle, frappe son mouvement d'immobilité.

L'orientation de son corps et de sa tête vers la gauche évoquent une trajectoire autonome. Mais sa tête ne dépasse pas la ligne de base rocheuse de la bande de la mer. Qui sustente l'autre personnage. Immobile. Tournant le dos à la mer et au ciel. Repardant vers l'enfant qui ne la regarde pas.

Cette silhouette miniature qui tourne le dos à la mer : c'est parce qu'elle est parvenue au point de butée du mouvement vers l'avant. Bloquée par la murette transversale de la mer, qui n'offre pas de perspective, mais un obstacle vertical solide. Surplombé par le plan vertical du ciel. Oui : cette murette de la mer et ce couronnement du ciel ont tout de ces panneaux peints des photographes, contre le fond desquels le sujet est appelé à tenir un rôle pour l'objectif.

L'enfant ne le sait pas encore. Mais le sujet, adossé au panneau vertical où sont peints le mur de la mer et le couronnement du ciel, me révèle le sens qui m'échappait, à moi qui regarde la scène : car cette figure tourne le dos à ce qui, banalement, est pris pour un horizon et qui, en fait, n'est qu'un panneau peint vertical : la mer et le ciel. En leur tournant le dos, elle regarde en arrière, et pas en avant. En regardant en arrière, elle aperçoit l'enfant qui s'avance vers ce qu'il croit un horizon.

En regardant en arrière, la figure adossée au mur peint de la mer et du ciel a atteint la position où on voit l'autre. L'enfant qui s'avance vers le trompe-l'œil peint de l'horizon s'avance, sans le savoir, vers l'autre. Car quelqu'un est là, détourné du panneau de la scène, tourné vers l'accueil de l'autre.

Dans une fulgurante intution, me revient de ma classe de philo le souvenir des prisonniers de la Caverne de Platon qui prennent les ombres peintes d'un décor devant eux pour la réalité. Jusqu'à ce que l'un se retourne. Moi qui suis invité à regarder cette photo d'yvos, je comprends qu'il faut que je me retourne.
 
Dernière édition par un modérateur:
Imageshack est payant désormais :(
 
oui je sais :( :eek:

@jpmiss : pour flickr, si tu ne peux pas sortir de la beta, tu peux utiliser Safari (ou changer le user-agent) pour avoir l'ancienne interface. Et retrouver le menu de partage comme avant !