Le labo de PVPBP

Nom de Doc !
Mes yeux me piquent !
Encore 2/10e qui se barrent !
Je ne te remercie pas !
 
SirDeck : Satori

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Une photographie (comme un tableau) montre un aperçu dans l'encadrement d'une fenêtre. Une fenêtre découpe une ouverture dans un mur vertical. Le mur entoure la fenêtre. Son plan renvoie à l'espace de résidence où se tient le sujet qui regarde par la fenêtre : la pièce d'habitation.

Mais au fait, lorsque je regarde en étant sorti de chez moi - que vois-je ? si ce n'est un aperçu, encore, dans le cadre d'une fenêtre. Car mon champ visuel est borné par un encadrement, qui marque ses limites, et ce qui excède ce cadre visuel est comme un mur opaque qui me renvoie à ma position de sujet : le mur de mon espace intime, cette pièce que je ne quitte jamais et qui est mon lieu de résidence en tant que sujet conscient.

Une photographie fait glisser un autre aperçu que l'aperçu familier, dans la fenêtre de perception d'un sujet. Ce qui renvoie à l'expérience du voyage. Mais dans ce voyage photographique, je ne suis voyageur qu'en imagination sans être engagé de corps dans un déplacement géographique.

Libre des affres de l'aventure, il m'est donc loisible de suivre en esprit sans résistance la suggestion d'un aperçu photographique. Et ce que me suggère un aperçu photographique, c'est de laisser avancer mon imagination dans l'espace figuré en perdant de vue le cadre de la fenêtre. Càd. en consentant à une dépossession de moi momentanée, dans une sorte de transe qui tend à me faire oublier cette pièce où j'habite toujours : ma résidence de conscience.

Beaucoup de photographies proposent un aperçu organisé selon une illusion de perspective : une profondeur à l'horizontale, appelant à s'avancer en esprit dans un champ terrestre, comme si l'esprit était un corps marchant sur le sol et se dirigeant vers un lointain perçu à hauteur d'homme.

Si une mare m'est figurée dans un tel aperçu photographique, le plan de son eau et les nénufars de sa surface apparaissent profilés en ligne de fuite, parce que le voyage qui m'est proposé ressemble à une marche imaginaire à l'horizontale vers un lointain terrestre.

Dans l'aperçu photographique de SirDeck, les nénufars ne sont pas couchés : ils me font face, dressés verticalement devant moi.

Pourquoi les nénufars me font-ils face, alors qu'ils ne me font jamais face lorsque je me promène ? - ils me font face, sans s'échapper à l'oblique, parce que l'eau de la mare me fait face, sans s'échapper à l'oblique.

Pourquoi l'eau de la mare me fait-elle face, sans s'échapper à l'oblique, comme le font toutes les mares ? Parce que cette mare n'a pas de limites, même si l'aperçu qu'en donne la photographie a des bords - mais n'ai-je pas accepté de voyager librement en imagination, càd. de passer par la fenêtre ?

Cette mare qui n'a pas de limite, ne peut donc pas être rapportée au référentiel d'un sol couché à l'horizontale supportant le voyageur. Mais, en l'absence d'un sol qui l'inscrirait dans une perspective couchée, cette mare sans bords se confond avec le ciel dont aucun sol ne la sépare.

Un ciel sombre et nuageux, abolissant les au-delà. Dans le plan sans profondeur de cette eau du ciel, flottent des feuillages d'arbres en compagnie de nénufars.

Parce que la mare n'a pas de bords, et qu'elle est donc identique au ciel, les détails du paysage y sont inscrits égalitairement. Et moi-même qui m'y avance, je m'y plonge à égalité, parce qu'en esprit, j'ai quitté ma pièce de résidence, je suis passé par la fenêtre et je suis tombé dans la mare sans bords identique au ciel :

vieil étang sans bords
feuillages et nénufars nagent
parmi les nuages

 
C'est la grande forme, maco !
Je ne sais pas si les nénuphars me font face ou pas dans une mare sans bord, par contre la fleur de nénuphar posée comme un soleil dans l'unique trouée blanche de nuages gris, elle, me fait de l'oeil et illumine ce dimanche encore et toujours pourri.

Sans parler de la composition de l'ensemble :merci:(on n'est pas en cuisine), chapeau !
 


Mais au fait, lorsque je regarde en étant sorti de chez moi - que vois-je ? si ce n'est un aperçu, encore, dans le cadre d'une fenêtre. Car mon champ visuel est borné par un encadrement, qui marque ses limites, et ce qui excède ce cadre visuel est comme un mur opaque qui me renvoie à ma position de sujet : le mur de mon espace intime, cette pièce que je ne quitte jamais et qui est mon lieu de résidence en tant que sujet conscient.



Merci,

C'est toujours intéressant de connaître la lecture d'une de ses images.

Je réagirais sur le cadre et cela du point de vue de la psychologie cognitive (hum hum !). La vision est une construction, l'image que l'on voit dans notre tête, l'image mentale, est une construction. L'œil est en fait très limité et l'image que l'on peut capter en sorite de cet organe sensoriel à un instant T est très éloignée de l'idée que l'on s'en fait. Contrairement à un capteur ou une pellicule, la rétine n'a pas une sensibilité homogène sur sa surface. Pour faire court, la zone qui présente une résolution couleur de qualité est toute petite (fovéa). Si vous tendez votre bras et vous concentrez sur l'ongle de votre pouce en essayant de faire abstraction de ce qui n'est pas la perception immédiate en provenance de l'œil vous verrez que seul une petite partie de l'ongle est nette et détaillée et que le tour du centre de l'ongle perd déjà en détaille (macula de la rétine) et que très rapidement c'est flou et très imprécis autour. L'image mentale est donc une construction qui se base sur un ensemble d'images collectées par des saccades oculaires successives misent en mémoire d'une part et sur ce qui est déjà en mémoire d'autre part. Cette deuxième part est en fait majoritaire. C'est pourquoi on dit que la perception est Top-Down en neurosciences : l'essentielle de la perception est construite depuis des éléments provenant de structures cérébrales et non de l'extérieur.
Tout cela pour dire que justement le cadre en photo est un des éléments qui fait que la photo est loin de ce que l'on perçoit en réalité. Car justement la perception ne connaît pas de cadre si ce n'est un cadre imposé par l'extérieur comme une fenêtre ou une photo. La photo peut donc être vue comme une fenêtre. Mais l'image mentale n'a pas de limite claire.

Donc comme toute chose en photographie, le cadre est une "manipulation" de la réalité. Il supprime des éléments du réel (le truc à droite qui déséquilibre l'image, hop, supprimé). Il me semble très important de le distinguer du point de vue, élément à mon sens le plus important de la prise de vues. Le point de vue, comme son nom l'indique, c'est le point depuis lequel on prend la photo. La variation de ce point entraîne la variation de la position et de la taille des éléments entre eux dans l'image. Le choix du cadre se fait par le choix de focal. Depuis un point de vue donné, si je souhaite découper l'image de manière large, j'utiliserai un grand-angle et si au contraire je souhaite isoler un petit cadre dans l'image j'utiliserai une grande focale. La combinaison entre le point de vue et le cadrage (donc la focale) forme la composition.

Au début, n'utiliser qu'une focale fixe permet, en réduisant considérablement le nombre de compositions possibles (le cadre étant fixe), de mieux appréhender le point de vue et son importance. Le cadre reste essentiel et il est préférable de se laisser le choix de le repenser un peu au tirage. Il faut pour cela cadrer large à la prise de vues pour se laisser des marges de manœuvre au tirage.
 
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Merci également pour cet échange. À mon tour de relayer à propos de cette remarque :

la perception ne connaît pas de cadre si ce n'est un cadre imposé par l'extérieur comme une fenêtre ou une photo. La photo peut donc être vue comme une fenêtre. Mais l'image mentale n'a pas de limite claire.

Pas de cadre net et tranché comme l'encadrement d'une photographie : oui. Mais bel et bien un "pourtour" qui constitue sa limite.

Sans recourir à aucune théorie, permets-moi un descriptif en terme d'attention simple.

Je suis dans une pièce de rez-de-chaussée d'une maison à la campagne. Devant moi, une porte-fenêtre grande ouverte, dans l'encadrement de laquelle j'aperçois un paysage verdoyant (herbe, arbres, ciel). Le paysage dans l'encadrement net de la porte-fenêtre ressemble à ce que présente une photographie.

Maintenant, je m'avance lentement vers cette porte-fenêtre : le paysage verdoyant grandit, tandis que recule latéralement l'encadrement de la porte-fenêtre, qui peu à peu perd sa délimitation nette.

À présent, je suis carrément sur le seuil de la porte-fenêtre : devant moi, le paysage verdoyant est devenu un champ élargi qui s'étend jusqu'à ce pourtour flou désormais de l'encadrement de la porte-fenêtre à l'intérieur duquel je me tiens.

Je m'avance encore, au point de passer à travers la porte-fenêtre et de la laisser derrière-moi. Ai-je pour autant perdu tout "encadrement" du paysage de ma perception visuelle ? Non, car ce champ visuel (intelligiblement reconstruit en grande partie comme tu le dis) a toujours des "bords" : un "entourage" opaque qui marque ses limites, et que je sens comme un pourtour latéral flou de mon champ visuel.

C'est donc comme si, ayant dépassé le cadre initial net (et quasi photographique) de la porte-fenêtre, pour m'avancer au-devant du paysage, j'emportais avec moi toujours un cadre de porte-fenêtre, mais transformé en entourage opaque latéral de mon champ de perception.

En prêtant attention (par un simple acte de conscience intellectuelle) à ce pourtour opaque de mon champ visuel "en-avant", je m'aperçois qu'il équivaut à la zone de recollement entre ce que je "vois" ("devant") et ce que je ne "vois pas", mais que je "sens" ("derrière").

Car j'ai toujours conscience de "ne pas voir en-arrière", tout en "voyant en-avant". Ce que je ne vois pas en-arrière, est cette présence opaque : l'adossement de ma perception. La façon dont mon "corps" se présente à moi qui perçois en-avant : comme cet encoquillement-arrière opaque, cette sorte de conque arrière sombre dont j'ai la sensation sans qu'elle fasse partie du champ de la perception en-avant.

Cet à-dos opaque que je sens toujours, il s'incurve vers l'avant pour venir se recoller à la périphérie de mon champ visuel et constituer sa bordure.

Bref : au moment même où je perçois largement en-avant le paysage verdoyant, je me sens consciemment adossé à une espèce de niche opaque arrière : ce qui constitue à l'état brut mon expérience de sujet ne se confondant pas avec le paysage perçu en-avant. Le fait de se sentir "locataire" d'un à-dos opaque.

Cette "conscience de l'à-dos opaque", concomitante de la perception visuelle en-avant, fait que je ne sors jamais de ma "niche", lorsque je perçois grand angle un paysage. Car je sens toujours cet "encadrement de porte-fenêtre" que je n'arrive pas à quitter : la limite de cet à-dos opaque, qui est comme ma "pièce de résidence" (mon corps).

Par rapport à cette expérience d'un à-dos opaque permanent du champ visuel perçu en-avant, une photographie m'offre une fenêtre limitée par un encadrement net, dans lequel je vois un paysage. Cette présentation suscite chez moi un mouvement de l'imagination : voici que je m'avance en esprit en direction de ce paysage photographique, ce qui fait que son champ ne cesse de grandir et son cadre recule latéralement.

Au moment où les bords du cadre de la photographie ont tellement glissé latéralement que j'ai l'impression d'être quasi sur le seuil d'une porte-fenêtre, ils viennent coïncider avec cet entourage flou de mon champ perceptif, qui est celui de mon à-dossement corporel. Je fais l'expérience d'une coïncidence du pourtour flou de ma niche corporelle avec le cadre élargi de la photographie.

À ce point de coïncidence, j'ai la possibilité de poursuivre cette avancée dans le paysage photographique, en cessant de sentir mon à-dos corporel opaque : je perds conscience de "bords du paysage" en perdant conscience de moi, au sens où je ne sens plus d'à-dos corporel opaque du champ de la perception. Ce passage à la transparence du sujet qui s'oublie dans le paysage : c'est ce que j'appelle le Satori.

Dans des moments d'extrême dépassement de soi dans la magnitude d'un paysage terrestre, cette expérience intervient en éclair. La photographie me paraît tendre la promesse formelle d'un pareil éclair incorporel. Si ce qui m'est montré dans l'encadrement de sa fenêtre est capable de m'engager en imagination à dépasser son cadre. En oubliant l'à-dos corporel opaque de mon expérience de vision.

Pour maints aperçus qui me sont montrés dans un cadre, néanmoins : je reste, tel la murène dans sa niche, dans mon à-dossement de sujet.
 
Plus une âme animée d'ici aux ruines fragmentant l'horizon que déjà la végétation renaissait du tumulte.

#369
 
SirDeck : Avoir encore 6 ans

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Oui : en regardant cette composition de SirDeck - j'ai toujours 6 ans. Je n'ai aucune idée de ce qu'on appelle « Le Monde » - je n'aperçois que des détails. Je suis petit : ils sont à ras de terre. Dans des graviers, je perçois des escarpements. Une forêt dans du lichen. Un horizon dans un badigeon. Un arbre dans une plantule.

Un détail focalise l'attention. Grandit pour l'esprit. Se fait centre. Les détails environnants s'arrangent autour de lui. Cette plantule : elle grandit, elle occupe le centre de la vision : c'est un arbre - c'est l'Arbre : l'Arbre de Vie, Yggdrasil. Le fond s'avance vers l'Arbre, à le toucher, d'une blancheur grumeleuse. L'arbre visible prolonge sa forme vers le bas : l'arbre inversé des racines. Les profondeurs se montrent en coupe : l'écorce terrestre des lichens ; l'empierrement gris du sous-sol.

Il n'y a pas d'« ailleurs ». Il n'y a pas d'« au-delà ». Il n'y a pas d'« horizon ». Il n'y a pas de « perspective ». Il n'y a pas de « lendemain». Tout est présent - dans le pur présent. Présence - dans la pure présentation. L'image s'avance - elle avance.

« Elle est retrouvée.
Quoi ? - L'Éternité.
»​
 
Moins post-apocalypse que moi – voir le message au-dessus du tien – comme si mon âge de raison s'était fait rattraper par les raisonnements d'individus déconnectés du vivant qui nous englobe.
 
Le jpmiss de Noël est arrivé > l'occasion pour maco d'y suspendre une glose de Noël.​

Jean-Paul Mission
(je n'en doute pas) apprécie modérément les guirlandes de prose que le sieur maco accroche à ses belles images. Mais je soupçonne qu'il a fini par considérer ces toiles d'araignée verbales comme une espèce de « mal nécessaire » - non que son art photographique ait besoin de l'entremise de mots pour produire son effet > mais parce qu'il y aurait là quelque chose d'aussi inévitable que la chute des feuilles en automne ou celle de la neige en hiver
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Jean-Paul Mission - Nocturne


Cette photo diffère (me semble-t-il) dans le style des accoutumées de Jean-Paul, en offrant une composition « surréaliste ». Les «Surréalistes» aimaient les images qui rompaient la banalité plate des découpes du quotidien, par des associations de registres ou des déformations de figures inattendues suscitant une perception paradoxale.

Ici le ciel se courbe et la terre s'incurve, dans un contraste des teintes blanc et noir. Le mouvement des étoiles s'est caillé en stratifications géologiques laiteuses. Temps devenu espace solide. Le sol par contraste se liquéfie comme une coulée d'encre. Épanchement spatial.

Comment ne penserais-je pas à l'image fondatrice du «Surréalisme» - celle de l'œil dans le court-métrage de Luis Buñuel : «Un Chien Andalou» ? Un œil tranché horizontalement où le blanc d'œuf supérieur laisse s'écouler par en-dessous l'encre des profondeurs.

Là où se redouterait la fixité centrale d'une pupille > une forme d'église enchâsse le regard, avec la texture floue de ces dessins à l'encre de Chine délayés par des larmes.
 
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Deux lignes de jpmiss : maismaismais... voilà qui s'apparente presque à de l'amabilité (tacle technique inclus : tac !)
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Étant personnellement un ignare total en photographie > mon approche est naïve : je prends les images affichées comme des points de départ absolus > et j'explore les effets qu'elles produisent sur ma faculté d'imaginer. N'ayant pas les moyens techniques de le conjecturer > je ne me demande pas : comment l'image a-t-elle été produite ? - je me demande : à quoi l'image me fait-elle penser ? > ce qui revient à explorer une rêverie.

Cette précision concernant les conditions de production de la photo -->
le soleil capturé dans sa course du solstice d'été au solstice d'hiver grâce à un temps de pose de 6 mois...
intrigue mon ignorance :

- comment s'y prend-on (techniquement parlant) pour opérer la capture décrite ?​

... ce qui pourrait m'amener à réfléchir à un paradoxe : une image produite à partir d'une source diurne > faisant imaginer un tableau nocturne.
 
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Réactions: SirDeck et aCLR
Il faut reconnaître que jpmiss ne se départ jamais de réactions que je qualiferais d'« urticantes » (à l'image de ces oursins de la Côte où il réside) et dont la pointe se concentre dans le célèbre : « Ou l'inverse » qui a tout du piquant d'un kôan Zen. Autant dire : tu peux baratiner tant que tu voudras, mon gaillard, sache à l'avance qu'en ce qui concerne mes photos, le contraire de tes dires a autant de valeur (et même davantage).

Une pluralité d'étoiles dans un ciel nocturne ? Ou l'inverse ! - un seul soleil dans le ciel diurne.

C'est qu'on a affaire à une camera obscura ici : une boîte noire enregistreuse, dans laquelle entre la lumière par un petit trou qui me fait penser à ces trous de serrure de l'enfance, par lesquels le mince faisceau lumineux du soleil extérieur passe pour projeter un fil doré dans la pénombre d'une chambre.

Je contemple donc l'inverse du paysage dans la chambre noire de jpmiss : le mince fil lumineux du soleil extérieur, à peine le clou d'or d'une étoile dans un champ d'obscurité. Point de lumière suivi dans sa trajectoire apparente du lever au coucher en forme de parabole. Point localement multiplié par le déplacement saisonnier de sa position céleste.

Dans la caméra obscura dont je contemple l'image > j'ai donc affaire à un négatif du paysage : un ciel nocturne et pas diurne > un soleil unique démultiplié en une pluralité d'étoiles. Je contemple la nuit du paysage, sa multitude obscure.

« Ou l'inverse ! » - cette interpellation m'invite alors à convoquer à l'imagination le contraire du tableau de la chambre noire : son original. Le sens de l'image n'est pas le plan de l'image > c'est l'inversion de ce négatif. La nuit multiple de l'image est la projection de la lumière originale.

Je pense à cette allégorie célèbre de la «Caverne» chez Platon. Figure-toi (dit Socrate) des hommes enchaînés devant un écran sur lequel se projettent des ombres à partir d'un feu unique qu'ils ne voient pas. Ne crois-tu pas qu'ils prendraient ces ombres pour la réalité ? Et d'enchaîner sur l'obligation de se « retourner ».
 
Pitin Toum'
Keske j'ai écris la semaine passée…
Parce que ta remarque est teinté d'humour, je déplace ton message au labo en insérant la citation du sieur Jipé comme tu aurais dû le faire !
Si vous n'êtes pas capable de vous conformer aux consignes, je vais fermer la boîte à images jusqu'aux prochaines vacances… J'ai vraiment autre chose à foutre que de vous fliquer !

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Dark Side Of The Moon

Total Eclipse Of The Sun by jean-paul mission, sur Flickr

L'éclipse des states fin août ?
J'espère que tu as bien mis de la crème solaire sur tes yeux...[/QUOTE]
 
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