J'ai fait mon mea culpa, tantôt et me suis retiré...
Je vois que vous pratiquez le scrutinus interromptus.
Serait-ce la difficulté qui vous a fait renoncer, ou bien votre incapacité, que nous partageons, à comprendre les discours de Madame le chef de l'opposition?
Mais je reconnais bien le dedain qui peut être le votre : incapable que vous êtes de retenir les particularités des uns et des autres, vous contentant de faire les pires amalgames, survolant nos interventions alors que vous devriez en nourrir votre action.
Mais je ne vous envie pas et je vous excuse presque tant la charge qui est la vôtre en ces temps agités est difficile à assumer.
Et à défaut d'être contre vous, il m'a semblé nécessaire de vous contrer.
Monsieur Starmac, il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.
Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, au Chateau debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains.
Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée.
Docevil ! Docevil outragé ! Docevil brisé ! Docevil martyrisé ! mais Docevil acclamé! élu par lui-même, élu par le peuple du chateau, du vrai chateau, du chateau eternel.
Nous autres, qui aurons vécu les plus grandes heures de notre Histoire, nous n'avons pas à vouloir autre chose que de nous montrer, jusqu'à la fin, dignes du Chateau.
Vive Le Chateau !