Loi DADVSI: le logiciel Libre en danger

Salut.
La copie, nous le savons, n'est pas seulement le téléchargement dela zizique. Lacoste n'est pas content quand on vend des chemises et autres accessoires qu'il n'a pas facturé à un revendeur quelconque.
Je me demande ce que pensent les créateurs des pochettes de disques mise a disposition pour la reproduction par l'ITMS.
Un CD vendu, on peut penser que les droits d'auteur vont quelque part ?
Mais le créateur et l'imprimeur de la pochette est-il rétribué de la même manière que les droits d'auteur.????:D
 
Tee a dit:
Lors de reportages télévisées récemment diffusés par des rédactions d'information de chaînes hertziennes, j'ai eu la désagréable surprise de découvrir des téléchargeurs masqués opérant sur macintosh... Je constate qu'effectivement ce doit etre possible

Pourquoi désagréable....tu as rencontré le concombre masqué !
Tu es de la police ?;)
 
rezba a dit:
Ce doit être possible de quoi ? De télécharger à partir d'un mac ?
Non. Il faut un pécé, pour télécharger, monsieur l'agent. :D
Ce n'est pas la bonne approche. Aussi sec on fouillera toute ta maison, ta femme plantée au milieu du salon, l'œil hagard et les enfants hurlant à qui mieux-mieux, pour trouver ce pécé que tu as si bien caché derrière tous tes macs. Il feront même venir un spécialiste de Paris pour trier le bon grain de l'ivraie. Bref, ça va être le bordel : tu ferais mieux de leur dire tout de suite que tu as VirtualPC. :D

À+
 
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Réactions: rezba
fedo a dit:
l'exception d'information. parce que ne peut pas pouvoir montrer des tableaux à télé lors d'un reportage sur une expo sans demander l'autorisation aux ayabt droits tout en faisant la promo de l'exposition c'était vraiment ridicule !!!!
le texte
La reproduction intégrale ou partielle, dans un but d’information, d’une oeuvre d’art graphique, plastique ou architecturale, par voie de presse écrite, audiovisuelle ou en ligne, lorsqu’il s’agit de rendre compte d’événements d’actualité, dans la mesure justifiée par le but d’information poursuivi et sous réserve d’indiquer, à moins que cela ne s’avère impossible, la source, y compris le nom de l’auteur, lorsque cette reproduction est faite de manière accessoire ou que l’oeuvre a été réalisée pour être placée en permanence dans un lieu public.
Ca évitera pas mal de litiges facon affaire Utrillo

pas sûr que ca règle tout
il reste des flous sur des détails
par exemple
" accessoire"
imaginons un plan large d 'un officiel inaugurant une expo
devra t on citer le nom de toutes les oeuvres entrapercues et/ou auteur ( ca prend du temps) ou s'arranger pour n'en montrer aucune ?
A ce titre faudra til aussi citer le nom des créateurs de la robe de Madame? ( je plaisante un peu mais vous voyez un peu...)

impact pour les photographes de presse et dans une moindre mesure documentaristes

à ce titre il y a une lettre ouverte qui vient d'etre adressée au President de la République par des photographes dont Marc Riboud, Yann Arthus Bertrand et Raymond Depardon ( par ailleurs réalisateur des docus sur la justice en action)
bizarrement aucune trace électronique hormis une mention par l'afp
 
Ca évitera pas mal de litiges facon affaire Utrillo

c'est ce à quoi je pensais aussi ;).

imaginons un plan large d 'un officiel inaugurant une expo
devra t on citer le nom de toutes les oeuvres entrapercues et/ou auteur ( ca prend du temps) ou s'arranger pour n'en montrer aucune ?

il y aura certainement le critère de l'oeuvre clairement identifiable par le public même si accessoirement présente.

à ce titre il y a une lettre ouverte qui vient d'etre adressée au President de la République par des photographes dont Marc Riboud, Yann Arthus Bertrand et Raymond Depardon ( par ailleurs réalisateur des docus sur la justice en action)
bizarrement aucune trace électronique hormis une mention par l'afp

un conflit entre les photographes, les stars contre les salariés...
 
on vient d'entamer le débat sur les drm : c'est le vrai pb de cette loi
 
pour en revenir au projet de loi, le débat d'hier soir était très interressant car il mettait en exergue toutes les contradictions de ce texte qui veut plaire à tout le monde ("consensuel") mais qui mécontente presque tout le monde (je dis presque parce que les majors doivent quand même se frotter les mains) :

- drm et l'interopérabilité : un député de la majorité a quand même osé dire que les grands de l'informatique (à savoir microsoft et apple) devront se plier et se plieront à la loi française et donc ouvrir leur drm à des fins d'opérabilité (ce qui en principe est louable mais dans les faits on rigole tous...)

- les drm c'est bon pour le particulier mais pas pour la défense nationale, les entreprises publiques et privées, donc un amendement a été déposé pour en gros, obliger les mêmes grands de l'info à diffuser leur code source des drm pour des raisons de sécurité (on rêve non) :

je cite : " L'amendement a pour objectif d'obliger les fournisseurs de mesures techniques à communiquer le code source des logiciels aux services compétents de l'État, à les soumettre, pour les données personnelles qu'elles auront à traiter, aux règles spécifiées par la CNIL et à soumettre l'installation de logiciels comportant ce type de mesures techniques, y compris les système d'exploitation, à autorisation de l'administration lorsqu'elle se fait dans des administrations de l'État ou des collectivités locales."

amendement voté

encore et toujours sur la discussion :

au sujet du droit à la copie privée, il y a eu un interressante passe d'armes sur un sous amendement voté en commission des lois puis retiré par le rapporteur qui précisait dans la loi que les utilisateurs avaient au moins droit à 1 copie privée (au nom de l'exemption)

ce sous-amendement ayant été retiré, la loi ne précise aucun plancher au nombre de copies privées, libre au collège des médiateurs (3 personnes nommés par décrets, fonctionnaire ou magistrat, pour 6 ans) de fixer lui-même le nombre minimum de copie privée auquel nous aurons droit (selon le support peut être et pourquoi pas égal à zéro),
 
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Réactions: gwen
C'est du grand n'importe quoi. Et dire que Areva en ce moment même s'offusque que la Chine demande les plans des futures centrales. Nos députés demande la même chose à Apple et Microsoft pour des soit disant question de sécurité. Ils rêvent :(
 
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Réactions: fedo
- drm et l'interopérabilité : un député de la majorité a quand même osé dire que les grands de l'informatique (à savoir microsoft et apple) devront se plier et se plieront à la loi française et donc ouvrir leur drm à des fins d'opérabilité (ce qui en principe est louable mais dans les faits on rigole tous...)
ben pas vraiment non. microsoft ne rigole pas en ce moment avec l'amende qui lui a infligé la commission européenne parce qu'il ne veut pas se plier aux textes européens sur l'intéropérabilité.

de même apple a eu chaud devant la conseil de la concurrence avec la plainte de virgin media. (qui en gros dit, puisque vous pouvez gravez des CD et les recompressez après en MP3 alors il n'y a pas abus de position domninante). le conseil de la concurrence n'ayant pas exclu de revoir la situation au regard de l'évolution de la situation.

si une disposition de la loi impose l'interopérabilité en réalité le premier qui jouera au plus malin est sûr de se faire condamner.

ce serait une 1ère mondiale et la remise en cause implicite de cette débilité des DRM.
 
fedo a dit:
ben pas vraiment non. microsoft ne rigole pas en ce moment avec l'amende qui lui a infligé la commission européenne parce qu'il ne veut pas se plier aux textes européens sur l'intéropérabilité.

de même apple a eu chaud devant la conseil de la concurrence avec la plainte de virgin media. (qui en gros dit, puisque vous pouvez gravez des CD et les recompressez après en MP3 alors il n'y a pas abus de position domninante). le conseil de la concurrence n'ayant pas exclu de revoir la situation au regard de l'évolution de la situation.

si une disposition de la loi impose l'interopérabilité en réalité le premier qui jouera au plus malin est sûr de se faire condamner.

ce serait une 1ère mondiale et la remise en cause implicite de cette débilité des DRM.

il faut espérer que tu aies raison...

sinon cela me rappelle l'affaire virgin qui avait cassé une protection pour pouvoir vendre un titre de Madonna: est ce qu'à l'avenir les sites marchands pourrront se justifier de l'interopérabilité pour casser des drms afin de mettre en vente certains titre
 
sinon cela me rappelle l'affaire virgin qui avait cassé une protection pour pouvoir vendre un titre de Madonna: est ce qu'à l'avenir les sites marchands pourrront se justifier de l'interopérabilité pour casser des drms afin de mettre en vente certains titre
non. on ne peut pas faire les choses unilatéralement.
par contre, celui qui aura à se plaindre du non respect de loi pourra le faire devant le tribunal ou le conseil de la concurrence (meilleure solution AMHA) et faire condamner à faire respecter la loi.

mais pour que la loi soit appliquée il faut des sanctions financières très lourdes pour le contrevenant avec pénalités par jour de non application de la loi + condamnation avec astreinte financière par jour de retard.
il faut aussi que l'article soit inscrit dans le code de commerce au niveau du droit de la concurrence.

la question est de savoir qui aura à respecter l'interopérabilité, les concepteurs de DRM ou les fabricants de lecteurs mutlimédias physiques ? ou les 2.
la loi se devra d'être précise sinon chacun se renverra la balle et elle ne sera pas appliquée.

bon si ça continue je me présente en 2007, au moins on connait mon programme précis :D:D:D
 
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Réactions: gwen
DADVSI : un texte liberticide porté par des lobbies et voté par des «godillots»

http://eucd.info/index.php?2006/03/...liberticide-de-lobbies-vote-par-des-godillots


Extrait :

L'initiative EUCD.INFO constate que le gouvernement, le rapporteur, et
la majorité ont décidé de ne pas protéger le logiciel libre,
l'innovation, la libre concurrence et la copie privée. Ils sont
revenus ouvertement à la logique originale du DADVSI : le
tout-répressif. L'initiative EUCD.INFO regrette que, malgré les six
semaines passées à travailler avec des députés de la majorité, ni le
ministre de la culture, ni le rapporteur n'aient infléchi leurs
positions. Ils ont obstinément refusé d'introduire les nécessaires
modifications à l'article 7 pour que le logiciel libre soit
effectivement protégé. Ils se sont entêtés à transformer la copie
privée en copie contrôlée. Ils ont défendu bec et ongles la
juridiction d'exception que constitue «le collège des médiateurs» et
l'ont autorisé à interdire la copie privée de DVD. Enfin, M. Donnedieu
de Vabres et M. Vanneste ont porté et fait adopté par la majorité la
partie pénale de l'amendement Vivendi Universal, texte surréaliste
qu'aucune démocratie dans le monde n'a jamais adopté.

M. Donnedieu de Vabres et M. Vanneste resteront dans les mémoires
comme un ministre et un rapporteur à la solde évidente d'industriels
désireux de revenir sur les droits du public pour mieux imposer leurs
modèles économiques. Ils ont multiplié les mensonges en séance (avec
ce grand moment où M. Vanneste a prétendu que la copie privée de DVD
était interdite tant techniquement que juridiquement), et ont utilisé
des procédures portant atteinte au droit d'amendement et de débattre
des parlementaires (multiplication d'amendements rédactionnel
obligeant au dépôt de sous-amendements débattus en bloc).

Quant aux membres du groupe UMP - à l'exception notable de Mme Boutin
et de M. Suguenot - ils apparaissent comme des députés aux ordres du
gouvernement, démontrant par là même la virtualité du principe de
séparation des pouvoirs. Quel dommage que des députés pourtant
conscients des enjeux aient accepté de prendre le risque de mettre en
situation d'insécurité juridique toute la communauté du logiciel libre
et de rentrer dans le jeu du gouvernement consistant à refuser des
évidences et à rédiger la loi sur des coins de table cinq minutes
avant l'ouverture de la séance.

Comment peut-on accepter de porter des amendements limitant les
activités nécessaires à la sécurité informatique aux limitations
introduites par le code de la propriété intellectuelle ? Que devient
le code pénal et ses dispositions sur la fraude informatique ? Et
comment justifier l'interdiction de neutralisation à des fins de
protection de la vie privée quand comme on n'a eu de cesse de rappeler
que les mesures techniques présentaient des risques majeurs pour la
vie privée ? Le droit d'auteur serait-il au dessus de tous les droits
fondamentaux ? Et pourquoi les prétendus défenseurs du logiciel libre
ne se sont-ils pas élevés quand le ministre a déclaré que la
publication d'un code source "facilitant le contournement" devait être
interdite ? Est-ce à dire que le logiciel libre DeCSS devrait être
interdit et que, plus largement, aucun code source permettant de
neutraliser une mesure technique à des fins de lecture ne devra-être
mis à disposition sur internet ? Sans doute et c'est inacceptable en
plus d'être ridicule.

De même, s'il était conservé, l'amendement 150 de M. Mariani (UMP),
même amendé comme il l'a été par MM. Cazenave et Carayon (UMP),
introduirait une insécurité juridique majeure et ouvrirait la porte à
des menaces et poursuites arbitraires. Cet amendement VU/Mariani
aurait dû être rejeté à l'unanimité tant il porte atteinte au principe
de neutralité de la technique. Sa rédaction est telle qu'il est sans
doute contraire au principe constitutionnel de légalité des délits et
peines. Le clan des vivendistes de l'Assemblée en est d'ailleurs
conscient puisqu'il mise désormais sur la partie civile de
l'amendement Vivendi Universal (amendement 267). Espérons que les
députés UMP ayant encore une conscience et une once de courage sauront
s'y opposer en séance quoiqu'en disent le cabinet du ministre, et
exiger une seconde délibération sur l'article 7 et l'article 13.

Au final, les membres de l'intiative EUCD.INFO sont littéralement
écoeurés par les méthodes utilisées par le gouvernement pour faire
plier les députés de la majorité et faire adopter des texte rédigés
notoirement par des lobbies. Ils ne baissent pas pour autant les bras
et vont continuer à lutter contre un texte qui aurait dû depuis
longtemps être retiré si le Premier Ministre n'était pas aussi
psycho-rigide et ne considérait pas les députés comme des «*******s»
(sic), le parlement comme une «chambre d'enregistrement», et la
concertation avec la société civile comme une option.

L'initiative EUCD.INFO demande à ses soutiens de contacter les députés
UMP pour leur demander d'exercer ce soir en conscience le mandat que
le peuple leur a confié. On ne peut pas s'auto-proclamer «sauveur du
logiciel libre» et dans le même temps défendre des amendements
scélérats dénoncés depuis des mois par tous les acteurs du logiciel
libre.
 
Franchement, on va de plus en plus vers une dictature avec tout ce que fait le gouvernement en ce moment, que ce soit l'entêtement envers le CPE et celui envers les droits d'auteurs. Bien triste France :(

Merci d'avoir relayer ce texte Kathy.
 
;)
gwen a dit:
Franchement, on va de plus en plus vers une dictature avec tout ce que fait le gouvernement en ce moment, que ce soit l'entêtement envers le CPE et celui envers les droits d'auteurs. Bien triste France :(

Merci d'avoir relayer ce texte Kathy.
C'est juste le résultat d'un "déséquilibre" politique (Majorité trop forte et Opposition dans le choux...) mais ce n'est pas le sujet
 
gwen a dit:
Franchement, on va de plus en plus vers une dictature avec tout ce que fait le gouvernement en ce moment, que ce soit l'entêtement envers le CPE et celui envers les droits d'auteurs. Bien triste France :(

Merci d'avoir relayer ce texte Kathy.

ce texte résumebien la situation et mieux que je ne pourrais jamais le faire :D :D


supermoquette a dit:
Note : dénoncer kathy h.

pour abus de vérité ? :D :D :D :p
 
DarKOrange a dit:
;)
C'est juste le résultat d'un "déséquilibre" politique (Majorité trop forte et Opposition dans le choux...) mais ce n'est pas le sujet
Non non, c'est même pas ça. C'est juste le déséquilibre "Mental" de certains politiques. Faut quand même pas en avoir gros dans le ciboulot et surtout ne pas connaître le sujet pour oser présenter un texte pareille. Et que ce soit à droit ou a gauche sur le coup.