Le labo de PVPBP

T'es un sacré rigolo toi... :p
Tiens, est-ce que JP s'est levé ? Il a le matos, lui :coucou:
Non je n'ai pas pris la peine de me lever en pleine nuit alors que je devais être au boulot à 08h00 lundi matin. d'autant plus que j'ai déjà eu l'occasion de faire des photos d'éclipse de lune en 2007.
A noter au passage que ça ne demande pas un matos très performant puisque ces photos ont été faites avec un reflex d'entrée de gamme à l'époque (Olympus E-300) et pas vraiment réputé pour ses performances en basses lumières. Faut juste un trépied et les bons réglages. :p
 
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C'est vrai que se lever à 4 heures avec dans l'idée de se recoucher n'éclairci pas forcément les neurones... :cyclops:

Mon matos : un Nikon D60 (petit capteur) avec un zoom 50-200 mm calé sur 200 ouvert à fond, sur un pied stabilisé et utilisation du retardateur pour éviter la vibration. Le capteur à 1600 iso, ça donnait 30 secondes de pose qui sont suffisants pour créer un flou de filé... :(

S'il y a des idées, je veux bien. Je retournerai photographier la lune même sans éclipse. :cool:
 
Jipé nous a donné une recette ici ;)
Cette recette est surtout utile pour améliorer la finesse des détails et réduire le bruit de photos déjà prises de façon optimisée (bonne expo, bonne mise au point et éventuellement suivit du mouvement de la Lune). Il faut donc commencer par là
C'est vrai que se lever à 4 heures avec dans l'idée de se recoucher n'éclairci pas forcément les neurones... :cyclops:

Mon matos : un Nikon D60 (petit capteur) avec un zoom 50-200 mm calé sur 200 ouvert à fond, sur un pied stabilisé et utilisation du retardateur pour éviter la vibration. Le capteur à 1600 iso, ça donnait 30 secondes de pose qui sont suffisants pour créer un flou de filé... :(

S'il y a des idées, je veux bien. Je retournerai photographier la lune même sans éclipse. :cool:
Comme tu l'a bien senti ton problème principal est un temps de pose beaucoup trop long.
En photo du ciel nocturne sur trépied simple sans monture équatoriale permettant le suivit il y'a une formule permettant de connaitre le temps de pose max à ne pas dépasser pour éviter (en tous cas limiter) le flou de bougé du à la rotation de la terre:
T = 500/(F x Crop factor)
T: durée d'expo max en secondes
F: focale en mm
Le crop factor du D60 est 1.5
Pour ton système ça donne T = 500/(200x1,5) = 500/300 = 1,6" (mais 2 " doivent pouvoir être acceptable si on ne zoom pas trop).
Autant dire que tu en étais trèèèèèèèèèèss loin.... doù le flou de bougé.
En regardant ta photo il apparait évident qu'elle est très surexposée si il s'agissait de la phase totale.Tu aurais donc pu réduire le temps d'expo. Ce qui est dommage c'est que le phénomène durant quand même pas mal de temps tu n'ai pas essayé de trouver un réglage plus adéquat puisque tu avais identifié le problème. Pour te guider dans ton expo tu aurais pu utiliser la mesure Spot en pointant pile sur la Lune puis en corrigeant en plus pu en moins selon le résultat obtenu. C'est ce que j'avais fait lors de mes images de 2007
Quoi qu'il en soit, si on s'astreint à ne pas dépasser le temps de pose calculé plus haut c'est vraiment pas difficile de faire des photos de la Lune surtout en temps normal car elle est très lumineuse ce qui permet des temps de pose très courts à faible ISO.
Pour te donner une bonne idées des bons réglages avec un matos très similaire au tiens va jeter un oeil à cette photo.
Le gars précise que:
Nikon D60 + Objectif 50-200 à 200mm
ISO 100
F:5.6
Vitesse pour la phase partielle: 1/250"
Vitesse pour la phase totale: 2"

A mon avis il aurait du passer à 200 ISO pour la phase totale (ce qui n'est pas énorme...) pour maintenir une vitesse inférieure à 1.6 ce qui aurait évité le léger flou de bougé.

Voilà, tu sais tout pour la prochaine éclipse de Lune.

 
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J'aimerais revenir sur une photo récente de Jura qui a suscité quelque controverse par son affichage intial aux «Cimaises» :

Aperçu de Saint-Claude, par Jura


Mon absence radicale de compétence technique en matière de photographie m'empêche de juger ce qui aurait pu intervenir, en amont d'un cliché, pour qu'il ait un meilleur rendu. Ni si des manipulations a posteriori peuvent corriger ce rendu. Je suis condamné à la position de l'éternel débutant : celui qui part de ce qui lui est donné à voir, tel quel, pour laisser s'en produire des effets sur l'imagination. J'assume donc la donnée brute du brouillé des teintes de ce cliché comme s'il s'agissait d'un de ces daguerréotypes sur verre où le délavé des couleurs donne un effet de patiné.

Le « patiné » (qui se traduit aussi bien par « rouillé ») est le concept du poète japonais Bashô pour désigner le rendu global d'un haïku (petit poème de 3 lignes en 17 syllabes) - le « sabi ». Un haïku offre un rendu « patiné » lorsque s'y superposent les deux dimensions du « per-manent » et du « fluent ». C'est l'impression que fait sur moi cette image de Jura.

Sous les ponts, coulent les rivières.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Ce poème d'Apollinaire montre bien comment, d'ordinaire, intervient l'effet de « patiné » suscité par la rencontre : pont / rivière. Le point de vue est toujours celui de quelqu'un arrêté en haut du pont, qui contemple le flux de la rivière qui s'écoule transversalement en contrebas . Si l'image de Jura provoque en moi un puissant effet d'imagination, c'est que son « patiné » prend exactement le contrepied de ce dispositif (poétique) traditionnel.

Car c'est à partir d'une position arrêtée en contrebas, que le regard s'élève sur l'enjambement transversal du pont. L'aube rouillée de la grande roue d'un moulin : elle ne tourne pas. Elle est arrêtée comme celle d'un temps qui ne s'écoule à aucune horloge. Un verdoiement diffus de feuillages d'arbres l'enveloppe dans sa permanence, qui est la perdurance même de la Nature. La rivière que l'on ne voit pas, d'être évoquée dans son absence même, perd le caractère de l'écoulement pour prendre celui de l'immobilité : elle ne s'écoule pas, cette rivière que je ne vois pas, mais elle dure à l'image de la durée du paysage. Ce n'est pas la rivière qui s'est absentée, c'est l'idée d'écoulement qu'on lui associe d'en haut des ponts.

Comparée à cette permanence naturelle, l'enjambée grise du pont de béton lancé tout là-haut, parmi les nuages d'un ciel blafard, évoque une sorte de Zeppelin aérien prêt à disparaître du tableau à peine larguées ses amarres. Pont en pleine esquisse du geste de s'en aller, pour suivre l'écoulement des nuages. Non sans faire planer le plomb d'une menace sur cette plaine d'innocence.

Cette image refait surgir en moi un souvenir d'enfance à la campagne, chez mes grands-parents, dans les Landes. Dans la Forêt, coule la rivière Leyre. Un moulin à aube abandonné est bâti le long d'un bief, qu'un barrage en travers de la rivière permettait d'alimenter. Un pont couronnait le barrage. Le barrage s'est rompu, mais l'arche du pont est demeurée en suspens : on l'appellait le Pont Cassé. Le bief n'a plus que des eaux mortes. L'aube du moulin ne tourne plus. Enfants, moi et d'autres paÿs, nous regardions souvent du haut du Pont Cassé en arrêtant nos bicyclettes la rivière Leyre couler en contrebas. Un jour, j'ai eu l'idée de descendre au bord de la rivière, en désescaladant la pente abrupte menant du niveau du pont au fond de l'encaissement des eaux. Assis sur la berge de sable roussi, observant des ablettes minuscules se maintenir immobiles dans l'eau de la rivière ensablée sans courant perceptible, j'ai levé les yeux vers le tablier du pont de béton, en partie fracturé, tout là-haut au-dessus de ma tête : par rapport à la permanence immobile de la rivière, des ablettes, du sable de la berge, de moi-même assis sur cette « berge de l'éternité » - j'ai découvert le pont comme fait de l'étoffe même du temps : simple moyen de passer la rivière, d'échapper ce milieu de permanence naturelle, projet ruiné : le Pont Passé. Les ponts de béton que j'avais cru durables, je m'y suis vu passer au passé depuis ce contrebas d'éternité de la rivière.

Enfance retrouvée re-jurée, qui avait failli s'échapper dans le temps.
 
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J'aimerais revenir sur une photo récente de Jura qui a suscité quelque controverse par son affichage intial aux «Cimaises» :

Aperçu de Saint-Claude, par Jura


Mon absence radicale de compétence technique en matière de photographie m'empêche de juger ce qui aurait pu intervenir, en amont d'un cliché, pour qu'il ait un meilleur rendu. Ni si des manipulations a posteriori peuvent corriger ce rendu. Je suis condamné à la position de l'éternel débutant : celui qui part de ce qui lui est donné à voir, tel quel, pour laisser s'en produire des effets sur l'imagination. J'assume donc la donnée brute du brouillé des teintes de ce cliché comme s'il s'agissait d'un de ces daguerréotypes sur verre où le délavé des couleurs donne un effet de patiné.

Le « patiné » (qui se traduit aussi bien par « rouillé ») est le concept du poète japonais Bashô pour désigner le rendu global d'un haïku (petit poème de 3 lignes en 17 syllabes) - le « sabi ». Un haïku offre un rendu « patiné » lorsque s'y superposent les deux dimensions du « per-manent » et du « fluent ». C'est l'impression que fait sur moi cette image de Jura.

Sous les ponts, coulent les rivières.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine

Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure

Ce poème d'Apollinaire montre bien comment, d'ordinaire, intervient l'effet de « patiné » suscité par la rencontre : pont / rivière. Le point de vue est toujours celui de quelqu'un arrêté en haut du pont, qui contemple le flux de la rivière qui s'écoule transversalement en contrebas . Si l'image de Jura provoque en moi un puissant effet d'imagination, c'est que son « patiné » prend exactement le contrepied de ce dispositif (poétique) traditionnel.

Car c'est à partir d'une position arrêtée en contrebas, que le regard s'élève sur l'enjambement transversal du pont. L'aube rouillée de la grande roue d'un moulin : elle ne tourne pas. Elle est arrêtée comme celle d'un temps qui ne s'écoule à aucune horloge. Un verdoiement diffus de feuillages d'arbres l'enveloppe dans sa permanence, qui est la perdurance même de la Nature. La rivière que l'on ne voit pas, d'être évoquée dans son absence même, perd le caractère de l'écoulement pour prendre celui de l'immobilité : elle ne s'écoule pas, cette rivière que je ne vois pas, mais elle dure à l'image de la durée du paysage. Ce n'est pas la rivière qui s'est absentée, c'est l'idée d'écoulement qu'on lui associe d'en haut des ponts.

Comparée à cette permanence naturelle, l'enjambée grise du pont de béton lancé tout là-haut, parmi les nuages d'un ciel blafard, évoque une sorte de Zeppelin aérien prêt à disparaître du tableau à peine larguées ses amarres. Pont en pleine esquisse du geste de s'en aller, pour suivre l'écoulement des nuages. Non sans faire planer le plomb d'une menace sur cette plaine d'innocence.

Cette image refait surgir en moi un souvenir d'enfance à la campagne, chez mes grands-parents, dans les Landes. Dans la Forêt, coule la rivière Leyre. Un moulin à aube abandonné est bâti le long d'un bief, qu'un barrage en travers de la rivière permettait d'alimenter. Un pont couronnait le barrage. Le barrage s'est rompu, mais l'arche du pont est demeurée en suspens : on l'appellait le Pont Cassé. Le bief n'a plus que des eaux mortes. L'aube du moulin ne tourne plus. Enfants, moi et d'autres paÿs, nous regardions souvent du haut du Pont Cassé en arrêtant nos bicyclettes la rivière Leyre couler en contrebas. Un jour, j'ai eu l'idée de descendre au bord de la rivière, en désescaladant la pente abrupte menant du niveau du pont au fond de l'encaissement des eaux. Assis sur la berge de sable roussi, observant des ablettes minuscules se maintenir immobiles dans l'eau de la rivière ensablée sans courant perceptible, j'ai levé les yeux vers le tablier du pont de béton, en partie fracturé, tout là-haut au-dessus de ma tête : par rapport à la permanence immobile de la rivière, des ablettes, du sable de la berge, de moi-même assis sur cette « berge de l'éternité » - j'ai découvert le pont comme fait de l'étoffe même du temps : simple moyen de passer la rivière, d'échapper ce milieu de permanence naturelle, projet ruiné : le Pont Passé. Les ponts de béton que j'avais cru durables, je m'y suis vu passer au passé depuis ce contrebas d'éternité de la rivière.

Enfance retrouvée re-jurée, qui avait failli s'échapper dans le temps.

Je n'est pas été informer des controverses de ma photo

Pas sympa :(

Ma photo a été prise avec mon iPhone , et en postant ma photo , je voulais juste participer .
Je ne suis pas photographe , il y a beaucoup de pro qui présentent de superbes photos


Je te remercie Macomaniac :merci:
 
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Si l'intitulé ou le message de ce sujet vous pose problème, rien ne vous empêche de le dire — ici, là-bas, en privé — ou d'ouvrir un autre sujet pour poster vos images ailleurs que sur le labo ou les cimaises.
Le portfolio reste ouvert à toutes les propositions même si mon ton vous laisse parfois penser le contraire. ;)
 
Un truc du genre "Les photos que je prends avec mon téléphone et que j'ai rien pour retoucher" ? :cyclops::dead:
:D
 
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Réactions: jpmiss
Un truc du genre "Les photos que je prends avec mon téléphone et que j'ai rien pour retoucher" ? :cyclops::dead:
:D
"Ces instants que je saisis et que je partage."
L'actualité sur macg.co montre que Adobe propose des versions simplifiées de ces usines à gaz comme le font les sites de partage d'images.
 
J'ai déplacé le message de Romuald ici parce que ça n'est pas un autoportrait de l'auteur du post.
J'y reviendrais car l'autoportrait me tient à cœur et qu'il n'y a qu'ici que je me vois en causer. ;)
 
J'vais m'faire traiter de modo facho, d'intégriste de l'image et tout et tout — et le j'assume — mais j'ai bien failli avaler mon café de travers en tombant sur cette image de Jura39 sur les cimaises.
Du coup je l'ai déplacée ici…

Bon dimanche (ou du moins c'qui reste de cette journée ensoleillée)

en y repensant , je regrette

j'aime les enterrements a Rouen ;)