numerique ou argentique?

alan encore avec tes magouilles... ;)

pierre22 tu sais tres bien que de toutes façon même l'argentique ne voit pas tous les pigments... ;)
 
Bonjour à tous,
Je n?ai pas la patience de tout lire mais tous les avis sont intéressants. Je pratique l?argentique depuis 45 ans et le numérique depuis une dizaine d?années en amateur sans compétence extraordinaire.
Un reflex argentique du type Canon F1 (1970) sans autofocus est très sympa pour apprendre et les réglages sont plutôt rapides et simples.
Le reflex numérique Canon 300D par comparaison est plus difficile à manier. Faire en manuel un réglage sur l?infini n?est pas simple du tout.
Les ennuis de la perte d?un disque dur évoqués ici ou la perte de photos papiers qui seraient déchirées ou inondées mentionnée là rappellent simplement qu?aucun procédé n?est totalement sûr: j?ai hélas constaté que 200 diapos (ektachrome) de reproductions de manuscrits et enluminures anciens avaient viré au rouge.
A propos, quelqu?un saurait-il s?il existe un logiciel permettant la création d?une photo composite à partir de plusieurs clichés numériques? Sur PC il existe ?Iris?. Je précise qu?il est dédié à des photos d?astronomie, sujet qui m?intéresse plus particulièrement.
 
Finalement à la question initiale du sujet, la réponse ne serait-elle pas Les deux mon capitaine ?
Nous avons la chance d'avoir avec le numérique un outil supplémentaire, ou plutôt un medium supplémentaire. Autant raisonner dans une logique de complémentarité que d'exclusion, non ? Le numérique ou l'argentique, çà dépend des usages, del'esthétique et du sens que l'on veut donner à ses images.
Dans mon boulot (architecte-paysagiste) j'ai vu arriver en force à partir de 2000 tous les outils de simulation numérique 3D. Mais aujourd'hui on se rend compte qu'une belle pers' à l'aquarelle est parfois plus efficace pour certains usages qu'une très léchée simulation. Tout dépend des situations et de ce que l'on veut "faire passer". Les deux se complètent plutôt qu'ils ne s'opposent.

En revanche la question se pose de savoir si dans 10 ans ou 20 ans, il y aura toujours un accès large aux procédés argentiques (peloches, labos...) et à des prix raisonnables. C'est une vraie interrogation pour tous ceux qui veulent continuer l'argentique dans une optique "grand public". Si l'argentique devient une "technique ancienne" (comme certains types de tirages aujourd'hui) que seuls quelques spécialistes pratiquent et à prix élevés, là çà deviendra plus difficile.
 
tu as bien raison jul29... la photo n'a pas tué la peinture, et le numerique ne tuera pas l'argentique...

coté tarif... chacun ces petits probleme, il me semble evident que comme partout, malheureux ceux qui auront jetté leurs agrands.... ;)
 
mxmac a dit:
tu as bien raison jul29... la photo n'a pas tué la peinture, et le numerique ne tuera pas l'argentique...

coté tarif... chacun ces petits probleme, il me semble evident que comme partout, malheureux ceux qui auront jetté leurs agrands.... ;)

Oui c'est un très bon exemple l'histoire de la peinture qu'on croyait morte au début de la photo.
Côté matériel (agrandisseurs etc.) je pense qu'on en a encore pour longtemps. Ce qui me paraît plus incertain dans l'avenir c'est de pouvoir disposer encore de la chimie. A suivre....
 
te bile si y'a un marché y'aura un chinois avec une belle usine qui fournira le monde entier.... y'aura que la boite qui changera suivant les marques de distribs... hilfodakofuji...:D :D :D
 
Tout à fait d'accord avec Mxmac, et il y a déjà l'Europe de l'Est avec les films Efke, Maco, etc. Je me demande si Kodak n'ouvre pas quelque usine au Mexique pour produire moins et moins cher ?

De plus je crois que le film est suffisamment mature pour moins nécessiter de recherche et développement, donc une petite usine qui poursuit la fabrication sur des machines amorties, c'est sans doute tout à fait rentable. Ce qu'il manque aujourd'hui c'est le redimensionnement de la production à la taille de la demande. Ça se fait un peu au forceps c'est vrai, mais c'est ça ou plus rien du tout.

Quant à la Chine, ils sont plutôt dynamiques, avec des matériels comme les chambres Shen Hao ou les panoramiques Fotoman...
 
tout comme les amateur de la peinture a l'huile et du poil de martre.... le nombre de fournisseurs de produits dedié a la peinture a sument du baisser fin 19° et debut 20°... mais aujourd'hui il n'y a pas une ville même de petite taille qui n'a pas sa boutique beaux art avec tout ce qu'il faut... ;)
 
heureux possesseur d'un 20D canon et d'un F10 compact fuji après être passé de la retinette kodak au nikon 801 (1er autofocus fiable) sans oublier le zenit toujours en panne.

le numérique s'est génial pour:
le travail de l'image sans jouer les sauvages enfermé dans la chambre noir.
de toutes manière le tirage couleur a toujours ete inaccessible (cher, complexe) à l'amateur moyen que je suis (fainiant de surcroit)
le partage immédiat des photos
la définition (au dessus de 6million de pixels pas de problème), on ne tire pas des 40/50 chaque matin.
ne pas se retrouver avec 2 bonnes photo sur un 36 poses.
visualiser de suite le résultat
une photo à 100 ASA au soleil, et la suivante à 1600 dans l'église, fabuleux.

moins bien:
l'archivage et la recherche
les hautes lumières et la latitude de poses (comme la dia sauf les hautes lumière; c a coupe trop sec, cramée)
les piles
la fragilité
les poussières sur le capteur
trop de profondeur de champs (vivement les capteur 24/36 )pour les portraits


l'argentique pour
le modelé de l'image
les hautes lumières
la latitude de pose
la projection
le plaisir de rechercher son négatif (et rapide)

moins bien
les négatifs rayés au labo
le mauvais développement irratrapable
le tirage violet

la référence aux pro ne me semble pas pertinente car leur besoin ne sont pas les mêmes.
le passage en imprimerie n'exige pas de hautes définitions (beaucoup travaille encore a 4 million de pixel) la photo de mode par exemple: les image seront souvent rectifiées (trafiquées) sous photoshop. la latitutde de pose n'est pas un problème car l'éclairage est très équilibré.
la presse, n'en parlons pas, c'est la vitesse de traitement qui importe

RIEN ne remplace la diapo à l'heure actuelle

pour le tirage: reflechissez, une imprimante photo coute 500E et plus. les consomables le pris d'un tirage argentique et je ne compte pas les ratés.
pour ma part, je fais tirer en argentique ce qui peut attendre ou qui est grand
j'utilise une petit cannon 10/15 a sublimation pour la convivialité.

la question des compacts est vraiment celle de la sensibilité, mais fuji a un capteur génial 800 ISO sans grain.

pour le reste, la photo est affaire de coeur et ce n'est pas lié aux limitations techniques mais a l'intégration de ces limitations par le photographe. l'on a fait des photo extraordinaire de tout temps.
et puis: n'oubliez pas la qualité des optiques, c'est qui en fin de compte arbitre.

le cout: il faut bien en parler.les objectifs: c'est pareil et quand c'est bon, c'est cher souvent.
les boitiers:cher si l'on constate qu'un reflex a 300E a tout.
se raprate t on sur les consomables ?: oui pour se justifier d'une telle dépense.
de toute façon, c'est un plaisir inutile et improductif, donc vital.
alors si on peut se faire plaisir ainsi ?

voila en vrac comment j'aie cedé à la mode
 
mxmac a dit:
tout comme les amateur de la peinture a l'huile et du poil de martre.... le nombre de fournisseurs de produits dedié a la peinture a sument du baisser fin 19° et debut 20°... mais aujourd'hui il n'y a pas une ville même de petite taille qui n'a pas sa boutique beaux art avec tout ce qu'il faut... ;)

La comparaison peinture-photo me semble un peu aventureuse :
- fabriquer de la peinture ou la distribuer, c'est à la portée de n'importe quelle petite usine de chimie, sinon même de l'artisanat, ne parlons pas de Cro-magnon qui se débrouillait pas si mal que ça question durabilité :D . Et une fois qu'elle est fabriquée, c'est OK ;
- fabriquer des pellicules de qualité, c'est un peu plus technique, pas question de faire ça dans un garage (ou alors on en revient à la photo des origines) ;
- fabriquer des tireuses automatiques s'il n y a pas de marché, ça me paraît également trop technique.

Au final, il devrait rester un moment quelques fabricants de pellicules mais pour ce qui est labo, on se dirige vers une copie de la filière diapo ou N&B : peu de labos et des délais. Ensuite il faudra scanner les négas pour les tirer. Donc pas de "fin" de l'argentique assurée, mais la mise en niche.

Je pense que la photo argentique a encore beaucoup de marge pour perdurer mais c'est sûr qu'il y a des interrogations à avoir sur toute la chaîne "grand public".
 
kamabazol a dit:
le cout: il faut bien en parler.les objectifs: c'est pareil et quand c'est bon, c'est cher souvent.
les boitiers:cher si l'on constate qu'un reflex a 300E a tout.
se raprate t on sur les consomables ?: oui pour se justifier d'une telle dépense.
de toute façon, c'est un plaisir inutile et improductif, donc vital.
alors si on peut se faire plaisir ainsi ?

Intéressante ton argumentation :zen:

Comme je l'ai dit ce qui me sidère ce n'est pas tant l'engouement pour le numérique (et je ne suis pas "contre" le numérique, hein !) que la facilité avec laquelle bien des gens disons "grand public" qui rechignaient il y a 5 à acheter un appareil genre réflex d'entrée de gamme à 4-600 ¤ ("ah non la photo c'est cher !"), se jettent pour faire des photos d'anniversaire sur des APN à 1500 ¤ + tous les accessoires autrefois réservés aux seuls pros et amateurs très passionnés.
De même la mère de famille qui va remplacer un compact de très bonne qualité par son équivalent numérique à 350 ¤...

Et pour beaucoup en étant persuadés qu'il feront des "économies" sur les tirages, les pelloches, etc... (combien s'imaginent qu'ils vont vraiment pouvoir imprimer leurs photos à la maison ? énormément AMHA, et c'est comme ça qu'on leur vend le produit en tous cas).

Voilà en fait ce qui m'étonne - et dans une certaine mesure m'agace parce qu'à terme comme vous le dites la pérennité de l'argentique va souffrir - c'est le phénomène qui s'apparente à un génialissime coup de marketing plus qu'une évolution technologique totalement indiscutable, genre l'apparition de la couleur, de l'autofocus, etc. D'autre part certes la comparaison est très, très lointaine, mais il y a 10 ans tout le monde ne jurait QUE par l'APS, qui allait "à l'évidence" détrôner le 24 x 36... :rateau: Je ne sais pas s'il est très facile aujourd'hui de se procurer des pelloches APS... :heu:
 
D'accord sur tes remarques concernant l'achat de matériel "pro" par des amateurs qui jadis y rechignaient mais je crois que c'était valable pour l'argentique aussi. Le responsable du magasin de photo où je l'approvisionnais jadis me racontait qu'avec les pros il aurait pu mourir de faim car eux s'achetaient un appareil et n'en rachetaient que lorsqu'ils en avaient un besoin réel, c'est à dire pas tous les 4 matins. Tandis que les amateurs voulaient chaque année le truc de dernier cri, pour photographier leur chien où je ne sais quoi. J'ai croisé une fois un type dans ce magasin qui ramenait son Leica M dernier cri pour cause de défaut, montrant à titre d'exemple les problèmes sur les photos. Et quelles photos : toutou dans la cour, bobonne dans la voiture etc. Bref un Leica pour çà... Mais çà s'appelle la société de consommation. Autre exemple : à quoi çà sert d'avoir des ordis surpuissants si c'est pour consulter ses mails et taper une ou deux fois un texte sur un quelconque Word ? Mais c'est ainsi : il fauit créer des besoins pour faire tourner la machine. Vaste débat....
 
Luc G a dit:
La comparaison peinture-photo me semble un peu aventureuse :
- fabriquer de la peinture ou la distribuer, c'est à la portée de n'importe quelle petite usine de chimie, sinon même de l'artisanat, ne parlons pas de Cro-magnon qui se débrouillait pas si mal que ça question durabilité :D . Et une fois qu'elle est fabriquée, c'est OK ;
- fabriquer des pellicules de qualité, c'est un peu plus technique, pas question de faire ça dans un garage (ou alors on en revient à la photo des origines) ;
- fabriquer des tireuses automatiques s'il n y a pas de marché, ça me paraît également trop technique.

Au final, il devrait rester un moment quelques fabricants de pellicules mais pour ce qui est labo, on se dirige vers une copie de la filière diapo ou N&B : peu de labos et des délais. Ensuite il faudra scanner les négas pour les tirer. Donc pas de "fin" de l'argentique assurée, mais la mise en niche.

Je pense que la photo argentique a encore beaucoup de marge pour perdurer mais c'est sûr qu'il y a des interrogations à avoir sur toute la chaîne "grand public".

si la chaine grand public tombe tant mieux... la phot argentique en niche ... yes !!! les labos sont inutiles pour tout ce qui est tirage de noir et blanc de qualité sur du baryte.... retour a l'artisanat !!!

pour continuer sur la relation a la peinture y'a bien longtemps qu'il n'y a plus de peintre a tout les coin de rues.... ;)

un tunnel de coullage été considéré comme de la technologie sensible plus par l'importance des marges que par la technologie reel elle même, mais je pense qu'on verra bientot du dementelement d'un ou deux tunnel qui seront remontés en chine... il faut quoi ... un batiment sur verrin pour la stabilité et compenser des vibrations, et un traitement ultra precis de la poussiere ambiante...

sinon des tireuses automatiques on en aura tant que le jet d'encre sera pourrit (en amateur parce les imprimentes arts graphique pigment ça commence a le faire...) et sensible aux projection d'eau...te que les gens comprendront qu'une sortie jat d'encre coute deux fois le pris d'un tirage... et devient vert en 1 mois...
 
macinside a dit:
en plus tu peu trouver de superbe optique pour une boucher de pain, ça y est j'ai mon EOS 5 :love: le 50 f 1,4 USM est assigné a résidence dessus :love:

au passage, quelqu'un a la notice de montage d'un verre de visé sur un EOS 5 ? :rateau:
 
en fait, il y a de forte chance pour que le numérique prenne tout le 24/36 amateur et professionnel.
l' argentique va rester au grand fotmat. il suffit de voir un paysage, une nature morte ou un portrait en 6-6 pour comprendre.
c'est comme un vinyl sur une bonne platine.

l'iruptin du numérique me parait etre un réel boulversement qui implque tout la chaine et les habitude photographique, alors que l'autofocus n'est qu'une aide (inutil dans certain cas comme la macro