La comparaison peinture-photo me semble un peu aventureuse :
- fabriquer de la peinture ou la distribuer, c'est à la portée de n'importe quelle petite usine de chimie, sinon même de l'artisanat, ne parlons pas de Cro-magnon qui se débrouillait pas si mal que ça question durabilité

. Et une fois qu'elle est fabriquée, c'est OK ;
- fabriquer des pellicules de qualité, c'est un peu plus technique, pas question de faire ça dans un garage (ou alors on en revient à la photo des origines) ;
- fabriquer des tireuses automatiques s'il n y a pas de marché, ça me paraît également trop technique.
Au final, il devrait rester un moment quelques fabricants de pellicules mais pour ce qui est labo, on se dirige vers une copie de la filière diapo ou N&B : peu de labos et des délais. Ensuite il faudra scanner les négas pour les tirer. Donc pas de "fin" de l'argentique assurée, mais la mise en niche.
Je pense que la photo argentique a encore beaucoup de marge pour perdurer mais c'est sûr qu'il y a des interrogations à avoir sur toute la chaîne "grand public".